Zone de libre-échange : L’UA demande d’accélérer la ratification de l’accord

Cette doléance a été formulée par le Dr Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine.

La résolution a été prise le 12 mars dernier, au cours d’une concertation entre les entreprises brassicoles, les associations de défense des droits des consommateurs et les syndicats des exploitants des débits de boisson. Le commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA), le Pr Victor Harison, s’est fait le porte-voix de l’appel lancé par le Dr Moussa Faki Mamahat à l’endroit des Etats membres de l’UA. Relativement à la mise en œuvre la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf). Dans ce discours préparé pour le patron de la Commission de l’UA absent des travaux du Comité technique sur les finances, les affaires monétaires, la planification économiques et l’intégration de Yaoundé ; il « appelle les Etats membres à accélérer le processus de ratification de l’accord portant création de la zone de libre-échange ». Et pourquoi ? Parce que selon le Dr Moussa Faki Mahamat, même si des avancées notables et significatives ont été enregistrées, « il est raisonnable, à ce stade, d’envisager sa mise en œuvre effective dans le courant de l’année ». Zone de libre-échange : lancement prévu en juillet 2019

Allant dans le même sens que le président de la Commission de l’UA, le Pr Victor Harison a indiqué qu’il est confiant que les 22 ratifications nécessaires à la mise en vigueur de la Zlecaf, soient obtenues incessamment. Aussi, a-t-il émis le vœu que le lancement de la Zlecaf soit effectif lors du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA qui se tiendra le 6 juillet 2019 à Niamey, au Niger.

Dans cette perspective, il a indiqué que la Commission de l’UA va lancer cette année, la prochaine phase des négociations sur la Zlecaf. Il s’agit notamment, a-t-il expliqué, de « l’élaboration du règlement sur les marchandises produites dans le cadre d’arrangements économiques spéciaux/zones de l’annexe sur les règles d’origine ; la mise au point d’un mécanisme d’identification, de surveillance et d’élimination des obstacles non-tarifaires ». Il convient de souligner que depuis la dixième session extraordinaire de la Conférence de l’UA de Kigali, 8 autres Etats membres ont signé la Zlecaf et à ce jour, ledit accord a été ratifié par 18 pays sur les 22 exigés.

Dans ses objectifs généraux, la Zlecaf vise à : « créer un marché unique pour les marchandises et les services facilité par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain et conformément à la vision panafricaine » d’une  »Afrique intégrée, prospère et pacifique » telle qu’énoncée dans l’Agenda 2063 » ; « créer un marché libéralisé pour les marchandises et services à travers des cycles successifs de négociations » ; « contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements en s’appuyant sur les initiatives et les développements dans les États parties et les Communautés Economiques Régionales (CER) » ; « poser les bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur »; « promouvoir et réaliser le développement socio-économique inclusif et durable, l’égalité de genres et la transformation structurelle des États parties » ; et « renforcer la compétitivité des économies des États parties aux niveaux continental et mondial ».

Par Junior Matock

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