Mimi Mefo est définitivement libre. Le tribunal militaire de Douala-Bonanjo vient d’abandonner les poursuites contre la journaliste du groupe La Nouvelle Expression. L’audience aura duré moins de dix minutes. Juste le temps d’ouvrir le procès et de faire l’annonce tant attendue par la corporation des journalistes et des défenseurs des droits de l’homme. Deux jours après avoir été élargie de la prison centrale de Douala-New Bell où elle séjournait depuis le 7 novembre, Mimi Mefo Mefo peut pousser définitivement un ouf de soulagement.
L’arrêt des poursuites contre la présentatrice vedette d’Equinoxe télévision est le fruit de négociations de l’ombre au sommet de l’Etat ; mais davantage de pressions multiformes. Notamment la corporation des journalistes avec en tête le Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc). Lequel a au pied levé constitué un collège d’avocats pour défendre la cause. Mais aussi de groupes de pressions tel que Stand up for Cameroon (Sufc), bras allié du Cameroon people’s party (Cpp) d’Edith Kaha Walla dans la lutte pour une transition au Cameroun et beaucoup de leaders d’opinion. C’est la liberté d’expression qui en sort grandie.
Un procès couru. Images fortes
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