Gouvernance: les agents du Minfi à l’école de l’audit
« Méthodologie et techniques de vérification : de la préparation à la rédaction du rapport ». Tel est le thème qui a meublé l’atelier de formation adressé aux responsables exerçant dans les services de contrôle du ministère des Finances (Minfi) le 25 juillet dernier à Yaoundé. Présidé par Louis Paul Motaze, en compagnie du ministre délégué auprès du Minfi, Yaouba Abdoulaye et du ministre délégué à la présidence de la République chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, Rose Mbah Acha. A l’entame de cette session de formation, Louis Paul Motaze a tenu à définir ce que l’on entend par audit, et ce, à la lumière du décret no 2013/15 du 15 mai 2013. L’audit, a-t-il souligné, se définit comme « une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue ainsi à créer de la valeur ajoutée ».
Aussi a-t-il ajouté que l’organisation de cet atelier s’inscrit dans la « continuation d’un vaste programme de renforcement de capacités de nos collaborateurs lancé depuis quelques années au sein de notre département ministériel, constitue un témoignage fort éloquent de notre adhésion à l’enracinement des valeurs de bonne gouvernance dans notre pays, conformément aux dispositions de la loi no2018/011 du 11 juillet 2018 portant code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun ». Il a également signifier aux participants cette rencontre se « situe dans un élan quasi universel de transformation de la gestion publique amorcée depuis la fin des années 80 par un ensemble de pays à travers le monde, pour mieux se prémunir contre les tourments de la crise économique ».
Dans la même veine, le Minfi a ajouté que cette initiative répond à un souci grandissant du gouvernement qui consiste à oeuvre pour la « maîtrise des dépenses publiques et de l’adaptation au secteur public de méthodes de gestion et d’évaluation des résultats empruntés au management des entreprises, l’implantation dans la réalité publique d’une culture de performance, une conception plus exigeante de la reddition des comptes, devenue un véritable impératif et une responsabilisation plus accrue des gestionnaires ». Car, a-t-il insisté, « l’audit est un outil essentiel de bonne gouvernance ». Ainsi, le Minfi a demandé aux participants de cerner de manière spécifique, « la méthodologie et les techniques de vérification, aux travers des techniques appropriées de la planification, de l’exécution et de rédaction des rapports ».
Compétitivité : la semc veut repositionner sa marque « Source Tangui »
C’est un acte qui va assurément faire un tabac dans le marché de l’eau minérale au Cameroun. Le 25 juillet dernier à Douala, la Société des Eaux Minérales du Cameroun (Semc), filiale du groupe brassicole Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (Sabc), a signé une convention de partenariat avec l’Ordre National des Médecins du Cameroun (Onmc). A travers cette convention, l’Onmc « autorise l’exploitation de son image par Semc dans ses campagnes publicitaires et dans les actions effectuées par la marque Source Tangui dans le secteur de la consommation de l’eau », explique un responsable du département marketing de la Semc. De plus, a poursuivi la même source, « la Semc et l’Onmc s’engagent, à travers Source Tangui, à promouvoir le bienêtre et la santé des populations », confie l’entreprise. Et ce, pendant la durée du contrat qui s’étend de 2018 à 2021. De plus, la convention prévoit également que la Semc s’engage à « soutenir les projets de l’Onmc en faveur de la promotion de la santé au Cameroun ; à renforcer son engagement citoyen par la collecte et le recyclage des bouteilles plastiques vides issues de ses usines ; à continuer à faire de la qualité, sa priorité pour la satisfaction des clients et consommateurs… ». Selon des spécialistes en marketing, cet acte traduit le désir de la Semc de repositionner son produit phare « Source Tangui » sur le marché de l’eau minérale. Après des moments difficiles par lesquels il est passé au point de perdre 34 % des parts de marché au profit de Supermont dont les parts se situaient alors à 52 %. Cette performance était le résultat de la baisse du volume d’eau minérale Tangui de 10,6 % par rapport à l’année précédente et il était de 583.138 hl. Le document précisait en outre que cette situation trouve son explication à la guerre des prix menée par la plupart des concurrents de la Semc ; mais aussi à l’ouverture plus grande des ventes aux clients ex Works au détriment de la distribution par Sabc dont le réseau de Centres Commerciaux /Centres de Distribution est plus dense ; mais également à une politique tarifaire désordonnée. Notons qu’au premier semestre 2017, Semc affichait une baisse de son chiffre d’affaires à hauteur de 3630 millions de francs CFA, contre 5121 à la même période en 2016, selon le rapport d’activité de l’entreprise. Des experts du secteur affirment d’ailleurs que la signature de cette convention va contribuer à booster la marque « Source Tangui » sur un marché dans lequel il était pourtant leader il y a peu. Il convient de souligner que la reconquête du marché avait déjà été amorcée grâce au lancement en 2017, d’une nouvelle marque baptisée « Vitale », dont les prix se situent au même niveau que ceux des concurrents.
Christophe Eken : « cet argent est beaucoup, mais peu »
Christophe Eken, président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de l’Artisanat.
« Nous voulons d’abord remercier l’Union Européenne pour la mise à disposition du Cameroun de ces fonds. 6,5 milliards de francs CFA pour cinq ans, il faut se le dire, c’est beaucoup mais c’est peu aussi. Il faut savoir que le tissu camerounais est constitué d’à peu près 95 % des Petites et Moyennes Entreprises qui ont aujourd’hui des problèmes de compétitivité, de la qualité, etc. Notre souhait au niveau de la Chambre de Commerce d’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun et du secteur professionnel privé que ces fonds soient utilisés en réduisant au maximum la partie administrative de ces fonds. Et que les PME soient prioritaires. Nous sommes disposés à aller vers nos membres, vers les PME pour leur donner l’information qu’il faut. Nous demandons à l’Union Européenne d’utiliser ce canal (la chambre de Commerce) pour pouvoir donner l’information totale aux PME ».
Cameroun-Union Européenne : 6,5 milliards pour accroître la compétitivité des entreprises
Le Programme d’Appui à la Compétitivité de l’économie camerounaise (Pacom) arrive à terme le 31 juillet prochain. Mais avant, l’Union Européenne et le Cameroun lui ont trouvé un successeur : le Dispositif d’Appui à la Compétitivité du Cameroun (Dacc). Bénéficiant d’une enveloppe de 10 millions d’euro, soit 6,5 milliards de francs CFA, c’est ce nouvel instrument qui va désormais contribuer à accroître la compétitivité des entreprises camerounaises. La signature de la convention de financement y relative a eu lieu le 25 juillet dernier à Yaoundé entre le Hans Peter Shadek, ambassadeur, chef de la mission de l’Union Européenne au Cameroun et Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat). S’inscrivant dans le cadre du Programme Indicatif National du 11ème Fonds Européen de Développement, le Dacc va s’étendre sur quatre ans dans les dix régions. L’objectif global de ce nouveau projet, a-t-on appris de la voix de Hans Peter Shadek, est : « d’améliorer la compétitivité du Cameroun par un renforcement des capacités de ses opérateurs économiques et par la promotion d’un environnement institutionnel plus propice aux affaires lui permettant ainsi de mieux tirer profit de la libéralisation des échanges y inclus celle découlant de la mise en œuvre des Accords de Partenariat Economique (APE), et de stimuler la croissance économique et la création d’emploi ».
En prenant la parole au cours de cette cérémonie, Alamine Ousmane Mey a fait savoir que le Dacc se décline en trois composantes : « l’appui aux entreprises, l’amélioration du climat des affaires, la normalisation et l’efficacité énergétique ». De manière précise a-t-il indiqué, la première composante consiste à « renforcer les capacités des entreprises et autres structures sélectionnées en matière d’organisation et de gestion, de production, de veille technologique et concurrentielle, de commercialisation, de démarchés collectives localisées, d’innovation, de recherche et d’obtention de financement. Il s’agira aussi d’améliorer l’offre de services d’appui aux entreprises, star-up, etc. Mais en plus faciliter l’accès au financement pour les entreprises ». Dans la composante amélioration du climat des affaires, il sera principalement question de « mieux renforcer le dialogue public-privé afin qu’il soit mieux structuré ». Quant à ce qui concerne la troisième composante, le Dacc a pour ambition « d’aider la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de la Normalisation pour la période (2018-2022) mais aussi sensibiliser le secteur productif sur l’efficacité énergétique afin de réduire les coûts énergétiques ».
Climat des affaires: comment le Pacom a impacté la bourse de sous-traitance
L’heure est désormais au bilan des réalisations du Programme d’Appui à l’amélioration de la Compétitivité de l’économie (Pacom). Alors qu’il arrive à terme le 31 juillet prochain, ce projet financé par l’Union Européenne à hauteur de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de francs CFA a positivement impacté la Bourse de sous-traitance et de partenariat. Isaac Tamba, le directeur général de l’économie et de la programmation des investissements publics au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a récemment fait le point à Douala, lors de la dernière session du Comité de pilotage du Pacom. Ainsi, il ressort que le Pacom a contribué au profilage de 182 Petites et Moyennes Entreprises (PME) ; réalisé la mise en relation de 362 sous-traitants et donneurs d’ordres. On note aussi que le Pacom a formé une centaine de personnels des entreprises sur les mécanismes de cotraitance et de cautionnement mutuel (société coopérative de cautionnement mutuel en cours de mise en place). Sans oublier l’homologation de 24 soudeurs et le bencmarking de 91 PME de sous-traitance.
Autres résultats atteints par Le PACOM
En plus de l’impact qu’il a eu sur la Bourse de sous-traitance et de partenariat, le Pacom a aussi œuvrer à l’opérationnalisation d’un Centre technique d’analyse physico-chimique et bactériologique ; la certification de 36 consultants nationaux comme auditeur tierce-partie pour les référentiels ISO 9001, 14001 et ISO 22000. Ce programme a également accompagné 15 entreprises à la mise en œuvre de leurs plans de mise à niveau ; renforcer le dispositif de normalisation et de certification de l’Agence des Normes et de la Qualité. En ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires, Isaac Tamba a relevé, sans en donné les détails, que le Pacom a permis « la mise en œuvre de 15 activités du plan d’actions du Cameroun Business Forum ». L’objectif global de développement auquel a contribué le Pacom était le renforcement de la compétitivité de l’économie camerounaise à travers l’amélioration de la productivité et la progression qualitative des entreprises ; permettant ainsi la mise en œuvre des deux composantes de la stratégie commerciale souhaitée par l’Etat à savoir : la valorisation des avantages comparatifs des filières compétitives sur les marchés d’exportation (régionaux et internationaux) et le développement des entreprises nationales sur le marché intérieur notamment sur l’axe de la sous-traitance.
Echanges commerciaux: 253 milliards de déficit commercial au 1er trimestre 2018
Dans une note récemment publiée par l’Institut National de la Statistiques (INS), il ressort qu’au 1er trimestre 2018, le Cameroun a enregistré un déficit commercial de 253, 4 milliards de francs CFA, ce qui traduit une augmentation de 159,5 milliards (+169,7 %) par rapport au premier trimestre 2017. Selon l’INS, cette aggravation du déficit commercial résulte « d’une augmentation des importations de 105,8 milliards de francs CFA et d’une diminution des exportations de 53,7 milliards de francs CFA par rapport au premier trimestre 2017 ». En outre explique l’INS, l’augmentation des importations résulte partiellement de « la reprise des activités à la Société Nationale des Raffineries du Cameroun (Sonara) après un arrêt technique observé au premier trimestre 2017 ». En effet, « cette reprise d’activité a induit une reprise des importations de pétrole brut qui s’élèvent à près de 43,1 milliards de francs CFA au premier trimestre 2018. Le taux de couverture quant à lui baisse et se situe à 65 % contre 85 % au premier trimestre 2017 », peut-on lire dans cette note. Ainsi, hors pétrole, le déficit de la balance commerciale se situe à 406,4 milliards de francs CFA soit une augmentation de 104,9 milliards de francs CFA (+34,8 %) par rapport au premier trimestre 2017.
Cette hausse du déficit hors pétrole est liée à une baisse des exportations hors pétrole de 13,5 % suivie d’une hausse des importations hors pétrole de 10,2 %, souligne l’institution en charge de la gestion des statistiques au Cameroun. Laquelle précise d’ailleurs que « le taux de couverture hors pétrole se détériore d’environ 11 points pour se situer à 40,0 % au premier trimestre 2018 ». Les recettes d’exportation en repli de 10,3 % Du point de vue des exportations, la note de l’INS révèle qu’au premier trimestre 2018, « les recettes d’exportations du Cameroun se chiffrent à 466,4 milliards de francs CFA pour 1,5 millions de tonnes de marchandises, enregistrant ainsi des baisses de 10,3 % en valeur et 8,9 % en quantité par rapport au premier trimestre de l’année 2017 ». Qu’est-ce qui explique cette situation ? La baisse observée est due, écrit l’INS, « à un repli des ventes de certains principaux produits d’exportation. Il s’agit essentiellement du cacao brut en fèves (-17,7 %), des huiles brut de pétrole (-5,5 %), des bois sciés (- 9,4 %), du café (-38 ,8 %) , de l’aluminium brut (-53,8 %), des bananes et plantains (-18,8%), et du caoutchouc brut (-40,6 %) ». On note néanmoins que cette baisse a été amortie par une amélioration des exportations de certains produits notamment : le coton brut (+56,4 %), les carburants et lubrifiants (+42,5 %) et le bois brut en grume (+4,3 %).
En ce qui concerne la hausse des exportations des carburants et lubrifiants, elle résulte de « la reprise des activités à la Sonara après l’arrêt technique observé au premier trimestre 2017 ». Toutefois, l’INS souligne que « les exportations demeurent très peu diversifiées et sont constituées principalement de produits primaires. Les dix premiers produits contribuent pour 91,1 % des recettes d’exportations au premier trimestre 2018 ». Il s’agit principalement des huiles brutes de pétrole (42,0 %), du cacao brut en fèves (16,2 %), du coton brut (8,4 %), des bois sciés (7,4 %), des bois bruts en grume (6,2 %), des carburants et lubrifiants (2,3 %), de l’aluminium brut (2,1 %) et du savon de ménage en morceau (2,0 %).
Finances publiques: les réformes engagées depuis 1982
Depuis 1982, l’Etat a engagé de nombreuses réformes dans le cadre de l’amélioration de la gestion des finances publiques. Il s’agit notamment en 2007, de l’adoption et la promulgation de la loi no 2007/006 du 26 décembre 2007 portant régime financier de l’Etat dont l’intégralité est des dispositions est mise en œuvre depuis le 1er janvier 2013. En 2018, le gouvernement a adopté puis promulgué la loi no 2018/012 du 11 juillet 2018 portant régime financier de l’Etat et des autres Entités publiques. Toujours au cours de cette même année, l’Etat a adopté la loi no 2018/011 du 11 juillet 2018 portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques au Cameroun.
Loi sur la transparence : ce qui va changer
Les choses ne seront plus comme avant en matière de gestion des finances publiques au Cameroun. L’entrée en vigueur de la loi du 11 juillet 2018 portant code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques vient changer la donne. Lors du conseil de cabinet du 26 juillet dernier, le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze a souligné les implications des nouveaux textes en indiquant que « la loi du 11 juillet 2018 portant Code de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques, traduit la détermination du gouvernement à poursuivre la modernisation du système budgétaire entamée en 2007 et à s’arrimer aux standards internationaux en la matière ». Et que de son point de vue, les principes énoncés dans ce Code visent « une meilleure prise en compte de l’évolution des conditions économiques dans la mise en œuvre des politiques publiques et un renforcement du contrôle citoyen dans la gestion des fonds publics ». Ces principes, a-t-il poursuivi, « trouvent leur application concrète dans le régime financier de l’Etat et des autres entités publiques, qui est également entré en vigueur le 11 juillet 2018 ».
Les cinq piliers du contrôle des finances publiques
En matière de contrôle des finances publiques, le Minfi a précisé que les règles qui sous-tendent la transparence et la gouvernance dans la gestion des finances publiques sont structurées autour de cinq grands piliers, à savoir : une définition claire des attributions et responsabilités entre les pouvoirs Exécutif, Législatif et Judiciaire en matière de politique budgétaire, de choix de recettes et de dépenses publiques, mais aussi d’exécution et de contrôle budgétaire. On note en outre une rationalisation du processus de préparation du budget, à travers l’introduction au Parlement d’un débat d’orientation budgétaire basé sur des projections sincères et réalistes ; l’accès du public à l’information financière ; la garantie d’intégrité des acteurs chargés de la gestion des finances publiques, ainsi que des données y relatives et le renforcement des mécanismes de contrôle et de redevabilité, aux plans politique, juridictionnel et administratif.
Contrôle politique et Judiciaire
L’article 40 de la loi du 11 juillet apporte des clarifications sur l’implication du pouvoir politique, judiciaire et administratif. On note à cet effet que « toutes les opérations relatives aux recettes, aux dépenses, et au financement des budgets des administrations publiques doivent être soumises à un contrôle politique, juridictionnel et administratif ». A ce propos, l’article 41 précise que « le contrôle politique est assuré par le Parlement, s’agissant du budget de l’Etat, et par des Assemblées délibérantes régulièrement élues pour ce qui est des collectivités territoriales décentralisées ». Par ailleurs, l’action de contrôle du pouvoir judiciaire en matière des finances publiques et des politiques qu’elles soutiennent est incarnée par la juridiction de comptes, martèle l’alinéa 1 de l’article 42. Avant de poursuivre que le « programme et la méthode travail de la juridiction de comptes, ainsi que ses décisions et analyses sont établies en toute indépendance des pouvoirs exécutifs et législatif ».
L’accès du public à L’information financière
Dans le volet accès du public à l’information, si certains citoyens posaient à tort ou à raison le problème de l’accès aux données financières, la loi du 11 juillet 2018 précise en son article 47 que « l’administration prend toutes les dispositions nécessaires à la publication des informations sur les finances publiques, dans les délais fixés par la loi règlementaire ». Dans cette perspective, l’article 48 ajoute : « l’information régulière au public, sur les grandes étapes de la procédure budgétaire, leurs enjeux économiques, sociaux et financiers est organisée dans un souci pédagogique et d’objectivité ».
Tcs : André Noël Essian libéré à la Bapès
Coup de tonnerre au Tribunal criminel spécial (Tcs). André Noël Essian retrouve sa liberté en cette mi-journée du 27 juillet 2018. Vingt-quatre heures seulement après son incarcération. Alors que la chronique populaire en est encore à se demander ce qui est réellement reproché au maire de Sangmélima.
Une source proche du premier magistrat de la capitale du Dja et Lobo indique que « des instructions sont venues du sommet de l’Etat » pour commander la libération immédiate de celui qui venait de passer sa première nuit derrière les barreaux. Et qui sera (pour le moment) sa dernière de «prisonnier ». Le temps de découvrir les autres facettes du dossier.
André Noël Essian a été mis en détention provisoire dans les cellules du Tcs jeudi soir. Convoqué en matinée pour une énième fois dans le cadre de sa gestion des affaires de la mairie de Sangmélima, le président de la section Rdpc du Dja et Lobo 1 ne retournera plus chez lui, en raison d’une détention provisoire signée à son encontre. Il n’y passera finalement que cette nuit de baptême. Avant d’être élargi comme le fut Louis Bapès Bapès. L’ancien ministre des Enseignements secondaires de regrettée mémoire a été jeté à la prison centrale de Kondengui à la suite d’auditions sur sa gestion de son département ministériel. Mais 24h après, le ministre a été libéré à la hâte.















