L’heure est désormais au bilan des réalisations du Programme d’Appui à l’amélioration de la Compétitivité de l’économie (Pacom). Alors qu’il arrive à terme le 31 juillet prochain, ce projet financé par l’Union Européenne à hauteur de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de francs CFA a positivement impacté la Bourse de sous-traitance et de partenariat. Isaac Tamba, le directeur général de l’économie et de la programmation des investissements publics au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat) a récemment fait le point à Douala, lors de la dernière session du Comité de pilotage du Pacom. Ainsi, il ressort que le Pacom a contribué au profilage de 182 Petites et Moyennes Entreprises (PME) ; réalisé la mise en relation de 362 sous-traitants et donneurs d’ordres. On note aussi que le Pacom a formé une centaine de personnels des entreprises sur les mécanismes de cotraitance et de cautionnement mutuel (société coopérative de cautionnement mutuel en cours de mise en place). Sans oublier l’homologation de 24 soudeurs et le bencmarking de 91 PME de sous-traitance.
Autres résultats atteints par Le PACOM
En plus de l’impact qu’il a eu sur la Bourse de sous-traitance et de partenariat, le Pacom a aussi œuvrer à l’opérationnalisation d’un Centre technique d’analyse physico-chimique et bactériologique ; la certification de 36 consultants nationaux comme auditeur tierce-partie pour les référentiels ISO 9001, 14001 et ISO 22000. Ce programme a également accompagné 15 entreprises à la mise en œuvre de leurs plans de mise à niveau ; renforcer le dispositif de normalisation et de certification de l’Agence des Normes et de la Qualité. En ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires, Isaac Tamba a relevé, sans en donné les détails, que le Pacom a permis « la mise en œuvre de 15 activités du plan d’actions du Cameroun Business Forum ». L’objectif global de développement auquel a contribué le Pacom était le renforcement de la compétitivité de l’économie camerounaise à travers l’amélioration de la productivité et la progression qualitative des entreprises ; permettant ainsi la mise en œuvre des deux composantes de la stratégie commerciale souhaitée par l’Etat à savoir : la valorisation des avantages comparatifs des filières compétitives sur les marchés d’exportation (régionaux et internationaux) et le développement des entreprises nationales sur le marché intérieur notamment sur l’axe de la sous-traitance.