mardi, novembre 4, 2025
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Clarence Clyde Seedorf : Le sorcier noir de la révolution

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Voici le nouveau patron des Lions indomptables

Il n’était pas le plus attendu, en raison de ce qu’il n’a jamais postulé pour le banc de touche des Lions indomptables. Mais c’est lui qui a été choisi par le sommet de l’Etat camerounais pour succéder à Hugo Broos. Après l’échec des négociations avec les candidats de la short list. Pas par dépit, mais pour la riche expérience du sportif. Il a peut-être un casier encore quelque peu vide sur le banc de touche. Lui qui est passé par le Milan Ac et le Deportivo la Corogne (ce dernier club qu’il n’a pas pu sauver en pompier sollicité en fin de saison). Mais ses états de service en tant que joueur plaident beaucoup pour lui et contrarient tout contradicteur. Milieu de terrain, Clarence Seedorf a connu une carrière pour le moins glorieuse avec la sélection nationale des Pays-Bas. En sélection qu’il intègre en décembre 1994, (victoire sur le Luxembourg à Rotterdam, 5-0), l’homme a signé 11 buts en 86 matchs. La force physique de cet homme d’1,77m se conjugue avec une grande aisance technique, sablée d’une bonne vision de jeu. Et la puissance de la frappe de ce milieu polyvalent, mais plus porté à l’offensive, ont constitué des atouts pour qu’il soit l’un des meilleurs de sa génération durant ses 20 ans de carrière de joueur. Les supporters du Milan Ac le surnomment « il professore ». Un qualificatif en relation avec sa maîtrise de jeu.

« iL professore » aime Les défis

A travers les cinq équipes qui l’ont employé, Clarence Seedorf a soulevé quatre fois la Coupe aux grandes oreilles, le trophée de la Champion’s league : Avec l’Ajax d’Amsterdam (1995), le Real de Madrid (1998) et le Milan Ac (2003 et 2007). Il avait terminé sa carrière au Brésil à Botafogo (2012-2014). C’est la partie visible d’un palmarès lourd et riche. L’homme est détenteur d’un Mondial des clubs avec le Milan Ac en 2007, une coupe intercontinentale emportée avec le Réal Madrid en 1998, deux Supercoupes d’Europe avec le même club (2003 et 2007). Au niveau des championnats nationaux d’élite, le Néerlandais compte trois titres de champion remportés avec le Réal Madrid (1996- 1997) et l’Ajax d’Amsterdam (1993-1994 et 1994-1995), deux coupes nationales avec le Milan Ac en Italie (2002- 2003) et avec l’Ajax aux Pays-Bas (1992-1993). Non sans oublier les quatre supercoupes remportées avec ces deux derniers clubs : Milan Ac (2004 et 2011) et Ajax (1993 et 1994).

Retour à ses racines

Autant dire que l’expérience de joueur est un gage de confiance pour celui qui va entraîner pour la première fois une sélection nationale. Il devra rééditer l’exploit réalisé à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2017 par une sélection amoindrie, et bâtir une sélection plus conquérante. Il professore aime les défis. A 42 ans sonnés (né le 1er avril 1976), Seedorf est originaire d’une ex-colonie, le Surinam. La couleur de sa peau le rapproche du continent noir par essence. Le talentueux joueur d’hier devra transmettre ses savoirs et acquis à ses aïeux éloignés. Sa longue carrière de joueur est certainement un signe d’endurance et de témérité pour un jeune technicien que l’on dit rigoureux et exigeant.

Les Lions indomptables : Comment Paul Biya a recruté Seedorf et Kluivert

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Premier acte fort. Dans le secteur universitaire

Fin de trêve sous fond de tergiversation à la tête des Lions indomptables. Clarence Seedorf et Patrick Kluivert remplacent Hugo Broos et Alexandre Bélinga. Après avoir invité la presse pour faire le point des travaux des chantiers d’infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) a lâché le morceau que nul n’attendait. Certes l’on pouvait percevoir des signes annonciateurs lorsque Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a fermé la porte au nez de Sven-Göran Eriksson la semaine d’avant. Le Suédois, invité par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aux fins d’être auditionné à l’effet de prendre les rênes de l’encadrement technique de l’équipe nationale fanion de football du Cameroun, repartira trois jours après, sans accord. Sans aucune proposition concrète.

Dans les coulisses, l’on a appris que le désaccord entre le technicien et la partie camerounaise est né du salaire qu’il réclamait : pas moins de 50 millions de francs CFA, en plus du fait que le Cameroun devrait également payer l’adjoint qu’il aurait décidé de ramener dans ses valises. Et la Fécafoot qui pilote le dossier, a annoncé la poursuite du processus. A peine le départ de Sven-Göran annoncé, des sources crédibles parlaient déjà de l’arrivée de Clarence Seedorf et de Patrick Kluivert pour un entretien dans le département ministériel de Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. Mais les deux stars du football mondial viendront plutôt signer leur contrat. Et alors que la presse et une certaine opinion se disent surprises de la rapidité avec laquelle le contact a été établi avec les deux légendes hollandaises, l’on apprenait alors que les échanges avec le Cameroun datent d’un peu plus longtemps. « Ils ont ouvert les négociations en Russie pendant la Coupe du monde », confirme un journaliste ayant couvert le Mondial 2018. A peine après avoir tenu des auditions à Paris, avec les candidats de la shortlist. Après le lapin posé par Philippe Troussier, les quatre autres se sont débinés tour à tour.

Le processus lancé depuis décembre 2017 durait déjà un peu trop, en prévision de ce que le contrat d’Hugo Broos n’allait pas être renouvelé en février. Mais la Fécafoot qui n’y a pas beaucoup associé le gouvernement, n’avançait pas assez. Jusqu’à l’arrivée d’Eriksson, pour que le gouvernement apprenne que « les négociations étaient en cours », et la signature du contrat imminente. Paul Biya qui s’est souvent invité sur ce terrain, a anticipé. Bidoung Mkpatt a dit agir sur « très hautes instructions ».

Samuel Eto’o : « Revenir en équipe nationale ? pas question»

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Samuel Eto’o, est-ce que le Cameroun ne vit pas un passage à vide depuis sa victoire à la Can 217 ?
Non, nous sommes toujours champions d’Afrique. On n’a pas été qualifiés pour la Coupe du monde, mais on était dans une poule extrêmement difficile. Aujourd’hui, on a pris du temps pour trouver un sélectionneur qu’il convenait à cette équipe, et je suis plutôt content, parce que les dirigeants de notre pays ont porté un choix qui est non seulement sportif, mais qui va beaucoup plus loin que ça ; parce que, à mon avis, l’équipe nationale du Cameroun est la meilleure équipe au monde ; pour moi. Ils ont porté ce choix sur Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. A cet effet, je suis plus que satisfait.
Seedorf et Kluivert sont de grandes stars du football néerlandais et mondial, mais ils n’ont pas ne grande expérience comme sélectionneurs ; est-ce que ce n’est pas plus un choix de prestige qu’un choix d’expérience ?
Je vais vous prendre un exemple : quand Guardiola arrive en 2009, il n’a pas encore entraîné une équipe de première division ; il a entraîné Barcelone B pendant huit mois et il le fait très bien. Il se retrouve en train d’entraîner le Barça. Clarence Seedorf, très jeune encore, a entraîné l’une des plus belles, si ce n’est la plus belle équipe au monde, le Milan Ac. Et ce n’est pas donné à tout le monde. Patrick Kluivert a été dans ce staff quii a entraîné la sélection néerlandaise en demi-finale de la Coupe du monde au Brésil. Ce sont de grands joueurs et ceux qui veulent faire croire qu’ils n’ont pas une certaine expérience en tant qu’entraîneurs, je dis, c’est du n’importe quoi.
Voilà plusieurs années que vous n’êtes plus dans cette sélection, êtes-vous prêt à y revenir pour la Can 2019 ?
Non, non, je ne reviendrais plus, même si je suis toujours en activité, pour plusieurs raisons : déjà, j’estime que, que ce soit Choupo-Moting, Aboubakar ou Clinton Njie, et d’autres, nous sommes bien couverts à ce poste. Et de l’autre côté, parce que je ne veux pas donner raisons à ceux qui souhaiteraient avoir une excuse pour pouvoir créer le désordre dans cette équipe. Il faut que mes jeunes frères puissent s’amuser, prendre plaisir, gagner cette Can qui se jouera au Cameroun en 2019.
Et si jamais Seedorf et Kluivert vous demandaient de revenir dans cette équipe, qu’est-ce que vous leur répondriez ?
Ah non ! Je ne reviendrais pas.
Ce sont des amis…
Ce sont des amis, oui, des aînés, mais je ne reviendrais pas. Je pourrais apporter mon aide autrement. Mais revenir en équipe nationale ? Pas question.
C’est grâce à vous que Seedorf et Kluivert sont arrivés au Cameroun ?
Si je vous dis qu’on ne m’a pas posé cette question, ce serait vous mentir. Et je me suis dit, qu’est-ce que je pouvais conseiller à mon pays ? A ce moment-là, il y a eu des discussions avec différents entraîneurs et ça n’aboutissait pas. A un moment donné, ils se sont retournés vers ces entraineurs et j’ai dit, c’est ce qu’il fallait à notre pays à tous les niveaux.
Vous êtes très proches de la direction de la Fécafoot ; vous les conseillez, vous les aidez à prendre des décisions ?
Je ne suis pas seulement proche de la direction de la Fécafoot mais je suis aussi proche des dirigeants de mon pays. Vous savez, la Fécafoot c’est une organisation privée, mais quand on parle de l’équipe nationale du Cameron, on parle du gouvernement camerounais qui est le garant de cette équipe nationale. Pour prendre une telle décision, il a fallu la décision du premier Camerounais ; et quand on a fait appel à moi, je ne pouvais pas ne pas apporter ma contribution.
Le président Biya vous a demandé qu’est-ce que vous en pensiez ?
Pas directement, mais oui.

« le Cameroun c’est une terre de paix, on aime vivre ensemble et je ne suis pas inquiet. Les matchs se joueront à Limbé »

Cette Can 2019, est-ce qu’elle aura vraiment lieu au Cameroun ?
Elle aura lieu au Cameroun. Si vous avez pu voir ces derniers jours le Cameroun est en train de fournir des efforts incroyables. Il est vrai que le président de la Caf, à un moment donné dans sa volonté de pousser l’Etat du Cameroun à aller beaucoup plus vite, avait fait une sortie médiatique. Et je dis merci parce que ça nous a tous réveillés. Aujourd’hui, si vous arrivez au Cameroun, il n’y a pas que les stades, parce que la Can apporte des infrastructures, des routes, une visibilité pour ce pays pendant un mois, et l’Etat du Cameroun est en train de bien faire. Merci à la Caf qui est a bien voulu faire confiance à notre pays.
N’empêche ; tout n’est pas prêt ; il y a encore des infrastructures qui manquent, notamment des stades…
Mais vous savez, tout n’est jamais prêt. Ce n’est pas qu’au Cameroun, et ce n’est pas qu’en Afrique. Vous savez, en 2014, la Fifa s’est posé la question ‘’est-ce que la Coupe du monde aura lieu finalement au Brésil ?’’ ; Parce que le Brésil n’était pas prêt. Mais finalement, le Brésil était présent. Ce sera pareil pour le Cameroun.
Comment se fait-il qu’à dix mois de cette Can, on ne connaisse pas toujours les dates précises de la compétition ?
Il ne me revient pas de répondre à cette question. La Caf est l’institution qui organise cette a Can, c’est à cette institution de nous situer à ce niveau.
Parmi les villes qui doivent accueillir la Can 2019, il y a Limbé dans le Sud-ouest anglophone, vu les violences politiques qui sévissent dans cette partie, est-ce que ce n’est pas inquiétant ?
On n’est pas inquiet. Vous savez, il est vrai, en ce moment le Cameroun connaît des tensions, mais je suis convaincu qu’on trouvera un terrain d’entente, parce que le Cameroun c’est une terre de paix, on aime vivre ensemble et je ne suis pas inquiet. Les matchs se joueront à Limbé, et Limbé c’est 45km de Douala où je suis installé. Et je ne suis pas inquiet par rapport à cela.
Qu’est-ce que vous pensez de ces tensions politiques ?
Ecoutez, je ne suis pas encore politicien. Mais mon souhait en tant que jeune Camerounais c’est que le Cameroun dans son intégralité retrouve la paix.
Samuel Eto’o, vous venez de passer trois ans dans le championnat turc, maintenant que c’est fini, où irez-vous ?
On ne sait pas encore. Je ne sais pas où aller. Je suis encore en train de regarder le marché. La chance que j’ai c’est que je peux signer à n’importe quel moment dans n’importe quel championnat. Je regarde les offres que j’ai et puis je prendrai ma décision dans les prochains jours.
On parle de vos dans le championnat de France, ce qui serait une première…
C’est un honneur, merci.
Vous confirmez donc ?
Si je disais que je ne parle pas avec certains clubs français, c’est vous mentir, vu qu’à travers mon avocat, je me suis exprimé en disant que j’étais ouvert à écouter les offres qui venaient de France. Et puis, déjà Nîmes dont je fais un petit coucou aux supporters. Le club Nîmes m’a directement tweeté sur la possibilité faire une cagnotte pour pouvoir payer mon salaire ; j’ai directement réagi pour demander si je pouvais participer. Et c’était vraiment bien, mais bon… On a des offres et on va voir ce qui convient bien pour la fin de ma carrière, et je ferais mon choix.
On parle de vous à l’Ogc Nice…
On verra bien.
Si vous venez en France, ce sera de toutes les façons en Ligue 1 ?
Ah oui, parce que même si Lens s’est manifesté, mon objectif premier est de jouer en première division.
A 37 ans ce n’est pas facile de continuer au poste d’attaquant, mais vous y tenez et vous vous accrochez…
Je crois plutôt que c’est difficile pour les défenseurs. Moi je sais marquer des buts, c’est ce que j’ai fait toute ma vie, et c’est ce que je vais continuer à faire. C’est plutôt difficile pour les défenseurs parce qu’à un moment donné, vous n’avez plus cette vitesse-là, mais moi, même si je n’ai pas ma vitesse de 20 ans, je garde toujours une bonne vitesse et en plus, avec l’expérience, je comble toujours ça.
Qu’est-ce que vous pensez du championnat de France par rapport aux autres championnats que vous avez connus ?
Il devient de plus en plus important, très important même, mais pour qu’il soit au même niveau que les autres, je crois qu’il faut que l’une des équipes de ce championnat, que ce soit l’Om, Lyon ou Paris, puisse gagner la Champion’s league.
Donc on vous verra peut-être dans l’un de ces trois clubs ?
Ça ne dépend pas que de moi.
Mais ça vous tente ?
Moi ce que je veux c’est de continuer à jouer au football ; jouer deux saisons encore et puis arrêter ma carrière et commencer une nouvelle vie.
Samuel Eto’o au Psg ?
Je suis déjà supporter du Psg ; je ne sais pas si ça se fera avant la fin de ma carrière. Mais le plus important pour moi c’est de continuer à jouer, de continuer à marquer des buts et de prendre plaisir.
Le 1er avril dernier Jeune Afrique a publié une interview de vous dans laquelle vous annonciez votre candidature à la présidence du Cameroun, c’était un poisson d’avril mais est-ce que vous pensez à la politique ?
Chacun de nous à son niveau fait de la politique, mais il y a une certaine politique que je ne touche pas, ça ne m’intéresse pas, mais il est vrai que je fais la politique à mon niveau. Et chacun de nous d’ailleurs ; mais je n’ai jamais imaginé d’avoir une carrière politique. Ça ne m’intéresse pas.
Oui mais il y a Georges Weah…
Georges Weah c’est Georges Weah, moi c’est Samuel Eto’o. Il est vrai que le président Georges Weah a une brillante carrière sportive, après il s’est lancé dans la politique mais ce n’est pas le souhait de tout le monde.
Samuel Eto’o, vous avez envie de jouer en France dans les prochains mois ?
Moi je veux jouer au football. J’ai connu les trois autres grands championnats, je n’ai pas connu le championnat français. Mais je ne suis pas non plus obsédé à vouloir jouer en France. Si cela se fait, ce sera quelque chose de bien, si cela ne se fait pas, je continuerai à être heureux et à supporter mon Paris saint germain.
Mais on sent qu’avant la fin de votre carrière, vous avez envie de jouer en France.
Pour nous Camerounais, Africains et Francophones, la France est un pays de référence. A chaque fois que quelqu’un dit ‘’je vais en France’’, la première pensée c’est sur la France. Et plus jeune, c’était un rêve d’évoluer en France. Cela ne s’est pas fait, mais grâce au bon Dieu et à tous les coéquipiers que j’ai pu avoir jusqu’à présent, j’ai eu une carrière exceptionnelle. Si cette occasion se présente, je serai là et je serai toujours heureux.
Et jouer, pourquoi pas, avec Mbappe au Psg ?
J’espère qu’il sera le prochain ballon d’or.
Samuel Eto’o, merci.

Source: Rfi

Les Lions indomptables : Quatre ans de bail pour Seedorf et Kluivert

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« Par l’acte de signature de vos contrats avec le Cameroun, vous êtes désormais…entraîneur national sélectionneur et entraîneur national adjoint des Lions indomptables ». Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a fait cette déclaration à l’intention de Clarence Clyde Seedorf et Patrick Kluivert. Un choix porté sur les deux anciens joueurs de la sélection néerlandaise, « le mérite et la reconnaissance de vos états de service », a justifié le ministre des sports et de l’éducation physique (Minsep). Parmi les attributions du nouveau staff technique conduit par Clarence Seedorf et qui sera complété dans les prochains jours selon la tutelle des sports, « la sélection des joueurs, la discipline des joueurs, le suivi des joueurs, la programmation et la coordination des activités de l’encadrement technique, le choix et l’organisation technique des stages, des entraînements et des matchs en liaison avec la Fécafoot,… » Une mission que devra mener les successeurs d’Hugo Broos et Alexandre Bélinga, de manière à satisfaire «le besoin des Camerounais de retrouver leur équipe nationale conquérante, compétitive, indomptable, munie d’une âme et d’un atout qui est une marque spécifique, le ‘’fighting spirit’’ », a prescrit Bidoung Mkpatt.

Il aura fallu pas moins de 24h non stop de pourparlers avec les deux Hollandais que le Minsep a désignés le 4 août dernier comme entraîneur principal et adjoint de l’équipe nationale de football fanion du Cameroun. Les négociations auront duré. Dès l’arrivée de l’entraîneur principal à 2h, jusqu’à l’aboutissement peu après minuit. Un long temps qui a nourri toutes sortes de supputations. A en croire certaines sources, les deux parties ne se seraient pas accordées facilement sur les salaires et la durée des contrats. « Il ne peut pas y avoir désaccord car les négociations avaient déjà abouti à un accord sur le salaire avant même le déplacement des entraîneurs », réfutait Parfait Siki, le chef du département communication de la Fécafoot.  Sans justifier l’élasticité du temps pris par ces négociations. Au point que tout se termine au pas de course pour ceux dont le vol retour était programmé ce matin à 5h. Même si les montants des rétributions des deux hommes n’ont pas été dévoilés, il reste que des sources généralement bien renseignées ont avancé le chiffre de 63 millions FCfa au départ.

La signature de ces contrats marque la fin d’une quête de huit mois d’un technicien pour les quintuples champions d’Afrique. Après avoir signifié en décembre 2017 à Hugo Broos que son contrat ne sera pas renouvelé à son terme en février 2018, la Fécafoot a ouvert un processus de recrutement d’un nouvel entraîneur. Un appel à candidature lancé a échoué, puisque les candidats retenus n’en font pas partie. Alors qu’une short list de cinq entraîneurs avait été constituée, et quatre de ces chanceux ont été auditionné à Paris en mai dernier. Sans succès. Finalement, le gouvernement a jeté sin dévolu sur un duo contacté en Russie lors de la Coupe du monde. Les heureux élus en ont pour quatre ans, selon un communiqué de la Fécafoot.

Les Lions indomptables : Seedorf et Kluivert sont au Cameroun

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Trêve de supputations. Ils sont bien là, Clarence Seedorf et Patrick Kluivert. Les deux entraîneurs désignés le 4 août dernier par le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) sont arrivés ce jour à Yaoundé. D’abord Clarence Seedorf qui a atterri à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen ce matin, à 2h45, par vol Royal Air Maroc. Accueilli par le président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), l’homme a été installé à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Après un tête-à-tête d’une trentaine de minutes avec Me Dieudonné Happi dans le salon Vip de l’aéroport. Question de prendre connaissance l’un de l’autre. Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, le Minsep, s’est fait représenter par Bella Heves, l’inspecteur de pédagogie de son département. Mais le Minsep de circonstance n’a pas pris part aux échanges. Sous le regard d’une trentaine de journalistes qui ont bravé la nuit pour témoigner de l’arrivée du Hollandais qui prendra en charge la sélection nationale du Cameroun.

Celui qui s’apprête à prendre les rênes des Lions indomptables n’a adressé aucune parole à la presse. « Aucune déclaration n’est prévue ; c’est après la signature de son contrat qu’il s’exprimera », a prévenu Parfait Siki, le chef du département communication de la Fécafoot. Il faudra donc attendre ce moment tant attendu mais qui demeure dans l’ordre de l’inconnu, pour avoir le moindre détail de la collaboration qui liera le technicien néerlandais au Cameroun. Entre temps, l’homme a été de la délégation qui est allé accueillir son compatriote et adjoint Patrick Kluivert, lui aussi arrivé par vol Kenya airways à 11h55.

La suite prévoit la signature de leur contrat ce soir au ministère des Sports. Ce n’est qu’après cela que l’on aura une idée plus claire sur les termes de leur bail à la tête des Lions indomptables. Mais déjà, des sources introduites parlent d’un contrat de deux ans, avec à leurs côtés deux techniciens locaux, l’un pour entraîner les gardiens de buts et l’autre pour accompagner les deux techniciens principaux dans le suivi des joueurs de champ.

Les Lions indomptables : Comment Paul Biya a sifflé la fin de la récréation

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Premier acte fort. Dans le secteur universitaire

Fin de trêve sous fond de tergiversation à la tête des Lions indomptables. Clarence Seedorf et Patrick Kluivert remplaceront Hugo Broos et Alexandre Bélinga. Après avoir invité la presse pour faire le point des travaux des chantiers d’infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) a lâché le morceau que nul n’attendait. Certes l’on pouvait percevoir des signes annonciateurs lorsque Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt a fermé la porte au nez de Sven Göran Eriksson la semaine d’avant. Le Suédois invité par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) aux fins d’audition pour entraîner l’équipe nationale fanion de football du Cameroun, repartira trois jours après, sans accord. Dans les coulisses, l’on a appris que le désaccord est né du salaire que réclamait, pas moins de 50 millions FCfa. Et la Fécafoot qui pilote le dossier, a annoncé la poursuite du processus.

Des sources crédibles annonçaient Clarence Seedorf et Patrick Kluivert cette semaine, pour l’entretien. Ils viendront plutôt signer leur contrat. « Dans les prochains jours », indique la Fécafoot. Mais les échanges avec le Cameroun datent d’un peu plus longtemps. « Ils ont ouvert les négociations en Russie pendant la Coupe du monde », confirme un journaliste ayant couvert le Mondial 2018. A peine après avoir tenu des auditions à Paris, avec les candidats de la short list. Après le lapin posé par Philippe Troussier, les quatre autres se sont débinés tour à tour.

Le processus lancé depuis décembre 2017 durait déjà un peu trop, en prévision de ce que le contrat d’Hugo Broos n’allait pas être renouvelé en février. Mais la Fécafoot qui n’y a pas beaucoup associé le gouvernement, n’avançait pas assez. Jusqu’à l’arrivée d’Eriksson, pour que le gouvernement apprenne que « les négociations étaient en cours », et la signature du contrat imminente. Paul Biya qui s’est souvent invité sur ce terrain, a anticipé. Bidoung Mkpatt a dit agir sur « très hautes instructions ».

Les Lions indomptables : Seedorf et Kluivert à Yaoundé demain

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Voici le nouveau patron des Lions indomptables

Après quelques jours de tergiversations, la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) annonce par communiqué ce soir l’arrivée de Clarence Seedorf et Patrick Kluivert à Yaoundé. Le premier atterrit à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen à 3h, et l’adjoint à 12h. Un communiqué laconique qui n’ajoute plus rien. Toujours est-il qu’en annonçant la nomination des deux techniciens, l’instance faîtière du football camerounais qui, initialement, comptait recevoir les deux Hollandais pour un entretien, avait plutôt indiqué que les nouveaux patrons du banc de touche des lions indomptables arriveront au Cameroun sous peu pour signer leur contrat. Les négociations entamées en Russie entre les deux parties, ont certainement avancé en coulisse, loin des regards de la presse et de l’opinion.

Clarence Seedorf et Patrick Kluivert arrivent au terme d’un processus qui dure depuis huit mois. A la clôture de la réception des dossiers, l’on parlait de 77 candidatures reçues. Un comité ad hoc avait dépouillé et en a retenu cinq pour une short list d’où devait sortir la fumée blanche. Mais après audtion de quatre des cinq candidats, les choses n’ont pas avancé, et finalement, la Fécafoot a engagé une nouvelle phase de recherche. Laquelle a vu passer Sven Goran Eriksson, que le ministre des Sports et de l’éducation physique (Minsep) Bidoung Mkpatt a réchigné à recevoir. Pour recruter quelques jours plus tard des candidats de la liste secrète de la Fécafoot. Ils seront là demain.

Noël Désiré Tchinda : « Nous rendrons nos chantiers dans les délais,…mi-octobre »

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Peut-on espérer si Prime sera prêt à l‘arrivée des émissaires de la Caf ?

Je ne sais pas si nous sommes prêts, mais ce que je sais c’est que nous passons des nuits blanches, parce que nous mettons tout sur pied pour que cette visite soit totale.

Mais au moins, les observations faites par la Caf après la dernière visite, les avez-vous déjà corrigées ?

Vous serez surpris, mais par rapport au planning que nous avons remis à la Caf, nous sommes légèrement en avance. Ce qui nous met dans une position très confortable. Nous ne nous contentons pas de cela, mais nous nous mettons absolument prouver aux Camerounais que nous pouvons réaliser ce challenge. Et nous vous invitons le 8 (août, Ndlr) pour voir le PowerPoint que nous allons projeter pour faire la comparaison entre ce qui est réellement fait et ce qui était prévu par la Caf.

Précisément, vous évaluez l’avancée à quel niveau ?

C’est très simple ; le planning c’est juste un tableau qui vous situe sur le niveau des travaux par rapport à des dates précises. Vous allez voir que dans ce tableau, lorsque nous avons prévu que nous serons à X point de tels travaux à telle date, à ce jour nous avons dépassé ce niveau. Et donc ce qui nous intéresse maintenant, ce qui nous met dans la grosse pression actuellement, ce sont les délais contractuels qui sont très serrés ; et nous sommes tenus de respecter ces délais. C’est ça notre défi.

Et en ce moment, vous effectuez quels travaux ?

Pour les infrastructures sportives, hormis les couvertures qui sont en train d’arriver, nous avons bouclé avec les gros œuvres. Les seconds œuvres sont en train d’être amorcés. Ça n’a pas encore effectivement démarré parce qu’il y a des préalables ; on a des normes à respecter, des procédures à respecter. Pour poser un matériel de second œuvre, il faut préalablement soumettre sa fiche technique à la maîtrise d’œuvre, qu’on vérifie si ce

« ces ouvriers étaient nourris ici gratuitement, et malgré cette gratuité, ils avaient encore droit à des primes de logement, de nutrition dans leurs salaires. Et il y avait également des primes de rendement »

matériel respecte la norme, respecte le cahier de charge. Quand cette fiche technique est validée, c’est en ce moment qu’on l’achemine à la direction des opérations et de la logistique pour entrer en contact avec les fournisseurs. Nous sommes en train de boucler cette phase qui est capitale, parce que vous pouvez commander un matériel qui n’est pas réceptionné. On l’a presque bouclée, les commandes sont lancées, et d’ici quelques jours vous pouvez assister au début de la pose des carrelages dans les vestiaires.

Et dans les hôtels ?

Dans les hôtels nous avons encore de gros œuvres qui ne sont pas encore bouclés. Comme on vous a dit, pour l’Hôtel 100 chambres, nous avons encore trois planchers ; mais nous sommes passés à un système de préfabriqués qui nous permet de boucler un plancher en quinze jours. Donc logiquement, dans un mois nous serons dans les finitions des gros œuvres. Entre temps, il y a une mission qui doit aller aux Etats-Unis, en Italie, pour réceptionner sur place les équipements qui vont aller dans les hôtels. Je crois que nous sommes en train de boucler ce réglage-là. L’administration, la maîtrise d’œuvre vont effectuer ce voyage pour acheminer ce matériel au Cameroun.

Qu’est-ce qui vous a poussé à opter pour les préfabriqués ? Ce n’était pas prévu au départ, je pense…

C’est un problème de délais. Les préfabriqués nous permettent de gagner en temps.

Sur les aires de jeu, on a l’impression que rien n’est prêt ?

Pour les aires de jeu, nous sommes en train de poser la terre végétale. C’est la dernière couche qui doit réceptionner le gazon. Nous avons posé des drains, posé du sable, et heureusement pour nous, on est en saison pluvieuse et cela nous a donné le temps d’expérimenter nos drains, de voir si nos aires de jeu fonctionnent. Et c’était avec beaucoup de satisfaction totale. Maintenant nous pouvons poser la terre végétale avec beaucoup de confort ; et cette opération prendra moins d’une semaine. Et après nous attendrons le gazon.

A quand donc la livraison des travaux de Prime Potomac ? Ce sera par étapes ?

Il peut avoir de légers décalages. Comme vous avez pu le constater, il y a Raï Rey et Cotonsport qui ont pris de l’avance Poumpoumre et le Cenajes qui ont 1% de retard par rapport aux autres, c’est aussi de cette façon que les finitions vont être effectuées. Il y en a qui vont boucler avant les autres, mais ce sera un décalage de quelques jours.

Ce sera à peu près quand ?

Je préfère rester dans nos délais contractuels, à savoir mi-octobre.

Vous dites donc que la page des grèves est tournée ?

Si chaque partie respecte ses engagements, je crois que nous n’allons plus vivre cet épisode. Mais le passé est définitivement tourné. Nous regardons vers l’avenir.

Et les droits sociaux de ceux dont vous vous êtes séparés ont-ils été réglés ?

Tout à l’heure devant vous, il y a un ouvrier qui est venu pur des réclamations, j’ai pris le soin de mettre une mention pour que son dossier soit rapidement traité. Pour le problème de règlement des droits sociaux, ça se traite parfois au cas par cas. Les employés n’ont pas les mêmes problèmes. Les ressources humaines passent parfois des nuits blanches pour traiter au cas par cas les préoccupations des uns et des autres. Certains ont juste un problème de certificat de travail, d’autres ont besoin de lettres de recommandation, d’autre ont des réclamations parce qu’ils ne sont pas satisfaits du règlement. Mais je vais vous dire une chose qui va vous surprendre : ces ouvriers étaient nourris ici gratuitement, et malgré cette gratuité, ils avaient encore droit à des primes de logement, de nutrition dans leurs salaires. Et il y avait également des primes de rendement. Ce qui fait que le jeune qui travaillait dans le chantier de Prime potomac pouvait gagner deux fois son salaire. Vous pouvez vérifier dans la ville de Garoua, vous comparez le niveau du salaire par rapport aux autres entreprises, je peux vous assurer que Prime paie les salaires comme aux Etats-Unis.

Combien d’employés compte Prime Potomoac aujourd’hui ?

Je ne peux pas vous donner des chiffres exacts ; seules les ressources humaines peuvent les avoir. Ça peut tourner autour de 800 personnes. Vous savez, nous sortons d’une grève et nous sommes encore en train de boucler avec les effectifs qui ont été maintenus. Et avons désormais opté pour la mécanisation des chantiers et progressivement, nous sommes en train de recruter un personnel qualifié et technique, qui maîtrise le matériel de pointe et réduire ceux qui ne le maîtrisent pas. Donc les effectifs bougent encore.

Propos recueillis par Ludovic Ngouéka, à Garoua

Can 2019/Garoua : Prime potomac retrouve la sérénité et regarde vers le futur

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Sur le site de L’hôtel des sports de Garoua ce matin du 03 août 2018, le soleil peine à imposer ses rayons au froid qui accompagne le ciel brumeux de Garoua. Il est 8h30. Les petits commerçants installés à l’entrée du site de ce chantier de 108 chambres ont pris position comme à l’accoutumée, et leurs principales cibles que sont les employés du chantier, sont passées à la trappe. Seuls quelques clients occasionnels défilent encore. A l’intérieur, sur la grande cour, des dizaines de personnes s’affairent à des commissions diverses. Entre les allées et venues de certains, il y en a qui transportent du matériel, d’autres qui échangent sur des commissions et courses à faire. La centrale à béton tourne déjà à plein régime. Sous le contrôle de quatre ou cinq personnes. Plus loin, l’atelier de ferraille. Ici, une jeune dame tord des fers qui sont coupés à l’aide d’une machine. Au-dessus de la bâtisse de R+2, plusieurs dizaines de manœuvres tissent ces fers et entrelacent sur un support en planches, pour préparer une dalle.

A quelques jours de l’arrivée de la 3ème mission de la Confédération africaine de football (Caf), Prime Potomac a ainsi tourné la page des intrigues. Du moins, l’ère des grèves et autres mouvements d’humeur est révolue chez l’entrepreneur américain adjudicataire des marchés de six chantiers de construction d’infrastructures prévus pour abriter la Coupe d’Afrique des nations (Can) de football, édition 2019. « N’eût été les grèves, on serait très loin maintenant. Certes, tous les postes de travail n’étaient pas asphyxiés par les mouvements, mais dans cette ambiance, le travail de terrain était complètement à l’arrêt, et cela nous a causé un tort », regrette Noël Tchinda, le directeur technique de Prime Potomac. Cependant, « par rapport au planning que nous avons remis à la Caf, nous sommes légèrement en avance. Ce qui nous met dans une position très confortable », se vante-t-il presque.

Rendez-vous en septembre-octobre

Pour autant, l’on ne veut pas courir le risque d’une trop grande assurance. « Nous ne nous contentons pas de cette avance. Nous voulons prouver aux Camerounais que nous pouvons réaliser le challenge et nous comptons rendre tous nos chantiers à temps », assure le patron technique de Prime potomac. Et l’Hôtel des sports, « le seul où le gros-œuvre n’est pas terminé », est le site où l’entreprise américaine compte jouer la carte de son challenge. « Ici, il manque encore deux niveau, mais ils seront terminés à temps. Nous sommes capables de couler une dalle en une journée. D’ici une semaine, on va commencer à remplir les murs », explique Achille Ndamdja Tabeth, le conducteur des travaux. Le chef des travaux de ce chantier est d’autant plus rassuré que l’option des préfabriqués et de la mécanisation du travail, sont de mise désormais, après la purge des effectifs consécutive à la dernière grande grève. « Nous fabriquons des prédalles. Lorsque les poutres sont coulées, la manutention et le reste se font à l’aide des machines. Il y a un projecteur de bétons qui pallie les efforts humains. On fait seulement des raccords », explique Bintu Tsimoa, le directeur des études. Des centaines de dalots sont disposés à l’arrière de la cour. La centrale à bétons, elle, « peut produire 200 mètres cube de béton par jour » selon les experts de Prime.

 

Sur les autres chantiers confiés à l’entreprise de Ben Modo, les chefs des travaux répètent le même refrain : « Le gros-œuvre est terminé ; il ne reste plus que les finitions ». Et surtout que « les délais de livraison seront respectés ». Bénéficiaire des marchés de gré à gré de six chantiers de construction/réhabilitation de six chantiers d’infrastructures liés à l’organisation de la Can 2019, sur le site de Garoua, Prime Potomac a connu plusieurs perturbations dans son déploiement, avec des grèves et mouvements d’humeur des employés et des fournisseurs. « Nous avons connu ces soucis à cause des retards dans le paiement des décomptes. Ce qui a causé des ennuis tant avec les employés qu’avec nos fournisseurs », justifie Noel Tchinda, le directeur technique de Prime Potomac. Une situation qui a semé le doute dans les esprits quant aux capacités de l’entreprise à tenir le pari « le jour dit », comme promis par Paul Biya, le président de la République lui-même. «Mais la situation est revenue à la normale. Le climat social a causé des dysfonctionnements, mais aujourd’hui, nous avons une équipe dynamique et motivée ». Ainsi, l’ère des grèves et mouvements d’humeur est révolue. Et l’on projette la fin des travaux à fin septembre, ou mi-octobre au plus tard.

Présidentielle 2018 : Elecam retient 9 candidats sur les 28

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Ils seront doc neuf à briguer la magistrature suprême le 7 octobre prochain. Paul Biya, Garga Haman, Maurice Kamto, Cabral Libii, Serges Espoir Matomba, Akere Muna, Adamou Ndam Njoya, Ndifor à Franklin et Joshua Osih. Tous les clients habituels et les grands noms jusqu’ici annoncés y sont donc. En revanche, aucune candidature féminine n’a échappé à la rigueur du Conseil électoral d’Elecam.

Cependant, la messe n’est pas encore dite pour les 19 recalés par Elections Cameroon (Elecam). D’autant plus que le Code électoral prévoit des recours auprès du Conseil constitutionnel. Lequel, en dernier ressort, peut réhabiliter certains dossiers rejetés par l’organe technique en charge des élections. En fonction des arguments que présenteront les éventuels requérants, et au vu de la pertinence des pièces qu’ils produiront. Du coup, le rêve d’entrer à Etoudi est encore permis pour Jean Patrice Etonde Etonde et compagnie.

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