mardi, novembre 4, 2025
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François Omam-Biyick : « Je suis partisan de ce que l’équipe nationale continue de gagner »

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Qu’est-ce qui fait l’actualité de François Omam Biyik au pays actuellement ?

Je suis en vacance, la saison est en cours. Pour cette saison, j’ai aidé Pierre-Aymeric Aubameyang à monter une académie de football au Gabon. C’est depuis le mois de juin qu’on est un peu en vacance, je profite pour me ressourcer.

Quel rôle jouez-vous dans cette académie ?

C’est moi le manager.

Est-ce à dire que la page de la Centrafrique est tournée ?

Elle n’est pas tournée ; nous attendons le financement. C’est le financement qui a retardé le projet de la Centrafrique. Donc nous espérons que ça va arriver.

Il semble que votre cœur a battu ces derniers temps pour Les Lions indomptables…

Oui, on suit toujours l’actualité du football camerounais, nos jeunes frères des différentes sélections.

Je voulais parler du banc de touche

Mon cœur n’a pas battu ; je n’ai pas postulé. Donc j’ai été heureux qu’enfin les autorités ont nommé une équipe pour diriger l’équipe nationale.

Vous vous attendiez à ce que ce soit Seedorf ?

On s’attendait à ce que ce soit un étranger ; parce qu’à partir du moment où on lance un appel pour les nationaux et les étrangers, c’est sûr que c’est pour un étranger.

Vous êtes satisfait du pedigree de celui qui est sur le banc ?

C’est un duo qui a fait une carrière internationale, qui a commencé ce travail d’entraîneur ; soutenons-les, donnons leur la chance accompagnons les pour reconstruire l’équipe nationale, pour la Can mais au-delà de la Can aussi.

Peut-on savoir pourquoi Omam Biyick n’a pas postulé ? Votre passage sur ce banc vous a laissé un goût amer ?

Non, j’ai appris beaucoup de choses, ça a été enrichissant. Je n’ai pas postulé parce que je n’avais pas à présenter un projet à la fédération. Je pense que le duo Seedorf/Kluivert a présenté un projet comme c’était prescrit. C’est à la Fédération ou au ministère de voir les projets et de choisir l’entraîneur qui leur convient.

Vous n’êtes pas partisan de la nationalisation du banc de touche ?

Je suis partisan de ce que l’équipe nationale continue de gagner, quelle que soit la couleur de la peau qui dirige.

Comment voyez-vous la refondation ?

La refondation est très importante. Là on nous amène deux jeunes entraîneurs qui ont l’expérience internationale, qui ont connu beaucoup d’entraîneurs. J’espère qu’on va en profiter pour refonder tout, à partir des équipes jeunes jusqu’à l’équipe A, sans oublier la direction technique nationale.

Et sur le terrain de la refondation, sur quel aspect devrait-on accentuer ? Managérial ? Technique ?

Ecoutez, il faut refonder tout. Au niveau du coaching on est en train de changer, au niveau du management, au niveau de l’organisation. On est en train de changer. Vous savez, ces équipes nationales, il y a beaucoup de monde qui tournait autour. C’est souvent de là que viennent les problèmes. Donc il faut vraiment éviter qu’une délégation camerounaise soit remplie de 50 dirigeants et 20 joueurs.

On peut donc dire que l’avenir s’annonce prometteur ?

On espère toujours.

Par Ludovic Ngouéka

Sélection : Nicolas Nkoulou résiste aux yeux doux de Clarence Seedorf

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La première liste de Clarence Seedorf ne comporte pas le nom de Nicolas Nkoulou. Et ce n’est pas faute pour le nouveau sélectionneur des Lions indomptables d’avoir essayé de convaincre le défenseur central de Torino. D’ailleurs dans sa tournée européenne à la recherche des talents souvent ignorés ou bannis sous ses prédécesseurs, Seedorf s’est le plus fait remarquer en Italie où il rencontrait l’ancien vice-capitaine. Mais l’homme qui avait déclaré au lendemain de la Can 2017 qu’il mettait la sélection nationale entre parenthèses, pour « se concentrer » dans son club, n’a pas été convoqué. « Nous avons discuté, mais il a dit qu’il souhaite prendre le temps de décider », a déclaré Clarence Seedorf à la presse. « Des choses se sont passées et il a décidé de prendre un peu de temps avant de décider », explique-t-il. Certes « c’est un des meilleurs défenseurs camerounais de l’heure », admet-il mais « nous lui avons donné du temps de réflexion », indique le nouveau patron de la tanière des Lions indomptables.

Jadis vice-capitaine des Lions indomptables sous l’ère Volker Finke, Nicolas Nkoulou, avait payé le prix de la contre-performance du Cameroun à la Coupe du monde 2014. Laquelle était marquée par un incident au départ de la délégation de Yaoundé pour le Brésil. Les joueurs ayant snobé le Premier ministre qui devait leur remettre le drapeau du pays. La suite fut une partie de conflits et actes d’indiscipline lors de la compétition. Au retour du Mondial, le capitaine Samuel Eto’o et ses adjoints Vincent Aboubakar et Choupo-Moting, ont été mis à l’écart, au profit de Stéphane Mbia Etoundi.  Les misères des « responsables » du chaos au niveau des joueurs ont continué à payer par la perte de confiance de la part du successeur de Volker Finke. Du coup, l’on a régulièrement vu au banc de touche l’ex défenseur de l’Olympique de Marseille. L’homme renversera la situation en finale de la Can 2017 en inscrivant le but salvateur pour le Cameroun. Avant d’aller se relancer à Torino.

C’est ce talent en regain de forme que Seedorf cherche dans sa défense. Mais Nicolas Nkoulou Ndoubena se fait encore prier. Clarence Seedorf ne désespère pas. «Nous allons continuer de discuter ; nous espérons que très bientôt il sera de retour en sélection ». conclut-il sur le cas.

Les Lions indomptables : La première liste de Seedorf sans Moukandjo

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Gardiens

André Onana

Fabrice Ondoa

Carlos Kameni

Défenseurs

Michael Ngadeu

Yaya Banana

Ambroise Oyongo

Felix Eboa

Jerome Onguéné

Faï Collins

Allan Nyom

Gaëtan Bong

Milieux

Zambo Anguissa

Georges Mandjeck

Adrien Tameze

Kunde Malong

Attaquants

Paul-Georges Ntep

Karl Toko Ekambi

Vincent Aboubakar

Fabrice Olinga

Maxim Choupo-Moting

Stephane Bahoken

Salli Edgar

Moumi Ngamaleu

 

Les Lions indomptables : Clarence Seedorf tente de corriger la copie de Broos

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Voici le nouveau patron des Lions indomptables

Cet après-midi, Clarence Seedorf livre sa première liste de joueurs. En prélude au match amical que le Cameroun joue contre les Comores. S’il est presque certain qu’il ne devrait pas y avoir une révolution en tant que telle, la première liste du technicien hollandais devrait comprendre beaucoup de changements. Et l’on peut déjà être certain de revoir un certain Nicolas Nkoulou dans la tanière. L’homme qui a mis entre parenthèse l’équipe nationale au lendemain de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2017). Dès son retour en Europe après la signature de son contrat, le successeur d’Hugo Broos a fait un petit tour d’Europe pour rencontrer quelques Camerounais y évoluant. Parmi les joueurs rencontrés, l’ancien capitaine qui évolue à Torino en Italie. Un acte qui trahit le besoin pour le nouveau patron de l’encadrement technique de composer sa défense avec l’ancien Marseillais. Rien n’a filtré des échanges entre les deux hommes ; toujours est-il que le champion d’Afrique n’a jamais véritablement fermé définitivement les portes de la sélection. Lui qui a terminé l’ère Broos en perte de confiance.

Des sources crédibles parlent entre autres également d Joël Matip, un autre dont les performances en clubs n’ont pas eu à convaincre les prédécesseurs de Seedorf. Pendant ce temps, Patrick Kluivert a dit son admiration pour André Onana. Le gardien titulaire de l’Ajax d’Amsterdam qui, malgré ses prouesses en Europa league, n’a jamais été dans les bonnes grâces d’Hugo Broos. Le technicien belge qui avait dès le départ jeté son dévolu sur Fabrice Ondoa presque pas compétitif en clubs, mais qui assurait en sélection. Il est donc fort probable que les buts des Lions indomptables changent de patron.

Pour le reste, difficile de parier sur de nouveaux éléments. Toujours est-il que Clarence Seedorf, connu pour sa rigueur technique, devrait ramener beaucoup d’internationaux camerounais jusqu’ici éloignés de la tanière des Lions indomptables. Peut-être dans la suite logique des yeux doux que le Comité de normalisation et Samuel Eto’o avaient déjà engagés envers ceux que la presse a baptisés de « bannis ». Une mission avait regroupé en mars 2018 à Paris une bonne brochette de ces joueurs talentueux mais qui ont dû quitter la sélection contre leur gré, dépités par les choix des entraîneurs. Parmi eux, il y avait Jean-Armel Kana Biyick, Allan Nyom, Idris Carlos Kameni et Choupo-Moting. Joël Matip n’y était pas, mais l’on a argué qu’il s’était excusé pour se concentrer sur son club qui était alors en compétition européenne. Si l’on reste dans la même logique, on pourrait retrouver Idris Carlos Kameni dans les rangs.

En revanche, Samuel Eto’o n’est pas attendu dans cette liste. L’ancien capitaine de la sélection a réitéré la semaine dernière qu’il ne reviendra pas en sélection. Lui que l’on voit derrière le choix de Clarence Seedorf. Lui qui, à 37 ans, reste un des meilleurs attaquants camerounais en service. On en saura un peu plus cet après-midi lors de la conférence de presse que donnera Clarence Seedorf au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot).

Prime Potomac SA : Ben Modo fait de la purge interne

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Dans un communiqué signé du 03 août 2018, Ben Modo annonce à l’opinion publique que quatre de ceux qui, jusqu’à une époque récente, étaient employés de Prime Potomac, ne font plus partie des effectifs. Il s’agit de Nkodo Edibi, jusqu’ici directeur général adjoint, Patrick Eyinga, jadis directeur des marchés (depuis le 31 juillet 2018), Félicité Hortense Djougne Signe, précédemment directrice des affaires financières et Christian Ehongo, jadis chef comptable (depuis le 4 juillet). Le constat est que ce sont des cadres supérieurs et plus proches collaborateurs de Ben Modo. Et le signataire du communiqué décline la responsabilité de Prime Potomac sur « tout acte posé par l’un de ces individus ».
Une mise en garde qui achève de confirmer que l’entreprise américaine de droit camerounais a traversé une crise interne. « Il y a parfois eu des trahisons. Certaines crises connues par Prime Potomac étaient fomentées par certains hauts responsables de l’entreprise même », souffle une source interne. Ben Modo a donc jugé utile de se séparer des mauvais grains qu’il a décelés dans son groupe. Pour poursuivre le pari du rendez-vous donné aux émissaires de la Confédération africaine de football (Caf) quant au respect des délais dans la livraison des marchés d’infrastructures à lui confiés à Garoua.

Sur les cinq sites encore en chantier pour abriter la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019, le pôle de Garoua a très souvent été secoué par des grèves et mouvements d’humeur d’employés et de fournisseurs. Des mouvements d’humeur qui ont causé un retard sur l’avancée qu’avait réussi à avoir Prime potomac SA sur ses échéances. Après avoir mécanisé une partie des travaux, Ben Modo vient de se séparer de proches jugés peu collaborateurs. Par ailleurs, Ben Modo a réorganisé les équipes.

Et si les séparatistes avaient tourné la page Ayuk Tabe ?

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26 janvier 2018. La nouvelle de l’extradition à Yaoundé de Sisiku Julius Ayuk Tabe, le leader autoproclamé du Southern Cameroon national council (Scnc) et neuf de ses partisans, arrêtés trois semaines plus tôt à Abuja au Nigeria vient de tomber. Tout de suite, les partisans de la sécession du Cameroun inondent les réseaux sociaux et lancent un ultimatum de 48h au régime de Yaoundé, pour libérer leur leader et ses camarades. Au moment des faits, les membres du mouvement séparatiste pensent sérieusement que leurs menaces feront plier le gouvernement. Mais rien. Les 48h données à Yaoundé sont passées. Et rien. Cela fait plus de 5 mois que le président de l’autoproclamée « République fédérale d’Ambazonie » a été placé en détention préventive au Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) à Yaoundé. Depuis, il n’y a plus personne chez ses partisans pour revendiquer sa libération. « Au regard du comportement de ceux qu’il a recruté dans son combat, on a bien l’impression qu’Ayuk Tabe ne manque à personne », tranche une source sécuritaire. Sisiku Julius Ayuk Tabe aurait donc définitivement été jeté aux oubliettes. Pourtant, la crise se poursuit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun. Pas un mois ne passe sans que les populations de ces deux régions anglophones n’assistent, impuissantes et apeurées, à des affrontements entre les combattants séparatistes et les éléments des forces nationales de sécurité déployés dans la zone.

Le nouveau visage de la sécession

Or même si les morts se comptent dans les deux camps, des experts rassurent que la mise à l’écart de Julius Ayuk Tabe contribue fortement à affaiblir le mouvement sécessionniste. « Aujourd’hui, on est divisés, ça ne peut pas marcher comme ça ». Sur les réseaux sociaux, les séparatistes anglophones ne cachent plus leur désarroi en effet. L’arrestation au Nigeria et l’extradition à Yaoundé fin-janvier de leur « président » impacte considérablement sur leur déploiement. Dominée par des groupuscules qui s’opposent, l’insurrection souffre de l’absence d’un leader politique et a cédé la place à une intense bataille de leadership et au rançonnement des populations. D’un côté, il y a les anciens leaders du Southern Cameroon National Council (Scnc), vieux mouvement interdit par Yaoundé qui plaide pour la cause séparatiste depuis les années 1995. Ces derniers se sont regroupés au sein du Scacuf, le Southern Cameroons Ambazonia Consortium United Front dans lequel ils prônent la lutte pacifique. « Les négociations sont notre meilleure arme », affirmait à Jeune Afrique, Millan Atam, un leader du Scacuf ? cette nébuleuse politique qui dispose d’une télévision en ligne et de grands activistes sur les réseaux sociaux.

Or, de l’autre côté s’est peu à peu formée une seconde nébuleuse de groupes indépendantistes, qui, pour la plupart, prônent la lutte armée contre « les forces d’occupation colonialistes ». Il s’agit selon des médias internationaux, de l’Ambazonia Defense Forces (ADF) et du Southern Cameroons Defence Forces (Socadef). A côté de ces deux groupes, plusieurs autres revendiquent une identité propre, sans qu’il soit possible de déterminer leur impact sur le terrain : le Scdf (Southern Cameroons Defence Forces, homonyme du Socadef), les Tigers of Ambazonia, les Vipers, l’Ambazonia Restoration Army (ARA), les Ambaland Forces…

Sécession : du nouveau dans l’affaire Sisiku Tabe

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Officiellement, le flou persiste autour du sort des dix leaders sécessionnistes anglophones parmi lesquels Sisiku Julius Ayuk Tabe, président de l’autoproclamée « République fédérale d’Ambazonie », arrêtés selon leur mouvement indépendantiste dans un hôtel d’Abuja au Nigeria, le 5 janvier dernier. Mais officieusement, des langues se délient. Extradés au Cameroun le 26 janvier de cette année, la garde à vue des dix prévenus a été renouvelée. Soit déjà un peu plus de 5 mois dans les geôles du Secrétariat d’Etat à la Défense (SED) à Yaoundé. « C’est un dossier qui est déjà à la disposition du Commissaire du gouvernement, confie une source sécuritaire bien introduite. On ne peut que s’appuyer sur l’essentiel de ce dossier c’est-à-dire que les intéressés sont mis en garde à vue renouvelée au niveau de la gendarmerie. Parce qu’en matière de terrorisme, la garde à vue peut être renouvelée plusieurs fois. Pour le moment, il s’agit d’une affaire judiciaire qui suit son cours normal ».

Les avocats en panne de motivation

La défense confirme la même information. « C’est le statu quo depuis leur extradition au Cameroun. L’enquête se poursuit au niveau de la gendarmerie », explique Me Claude Assira, l’un des trois avocats membres du collectif désigné pour défendre les leaders anglophones arrêtés. « Le renouvellement de leur garde à vue inquiète : ce n’est pas une bonne chose de voir une personne privée de ses droits pendant si longtemps », poursuit-il. Lui qui n’a cependant toujours pas pu rencontrer ses clients. « Je n’ai toujours pas pu rencontrer monsieur Ayuk Tabe, dit-il. L’ennui c’est que je suis seul, et un homme seul contre tout un système ne peut pas faire grand-chose. Je n’ai pas trouvé nécessaire d’y aller et il n’y a pas eu d’élément nouveau de toute manière ». Dans sa voix, il se dégage clairement un sentiment de découragement, de démotivation. « L’ennui c’est que je suis seul, et un homme seul contre tout un système ne peut pas faire grand-chose. Il y a une grosse dissonance collective. Beaucoup de gens doivent se dire que le dossier en lui-même est mauvais et pensent sans doute que le résultat final ne devrait pas tourner en la faveur des accusés. Etant donné la grosse machine étatique qui est mise en place ».

Me Claude Assira l’avoue à demi-mots : le comportement des membres du collectif d’avocats désignés pour défendre Sisiku Julius Ayuk Tabe et ses compères est anormal. « C’est une défaillance », dira-t-il même. « Peut-être que les autres ont peur d’être suspectés compte tenu de l’ampleur de l’affaire, poursuit-il. La difficulté réside au niveau du manque de motivation des avocats ». Me Akere Muna, l’un des membres du trio d’avocats qui constituent la défense est officiellement candidat à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. L’ex-bâtonnier est en campagne. Et pour l’heure, rien ne semble plus important pour lui, que la route qui mène au Palais d’Etoudi. Me Agbor Balla, le dernier avocat de la liste passe quant à lui plus de temps à l’étranger où il multiplie des sorties dans des séminaires et autres fora sur la protection des droits de l’homme. « Les gens ont juste cru devoir attendre une évolution du dossier afin de pouvoir déclencher la procédure. On pensait qu’au mois de juin, on aurait la possibilité de voir les audiences commencer. Malheureusement à ce jour, il n’en est rien », se plaint encore Me Claude Assira. Début février 2018, d’autres avocats s’étaient plaint du manque de collaboration des éléments des forces de sécurité qui ne leur avaient pas permis de voir le leader du mouvement sécessionniste anglophones et ses collaborateurs. Alors que son épouse, Lilian Ayuk Tabe, inquiète, avait dans une note largement diffusée sur les réseaux sociaux, demandé au gouvernement de lui faire parvenir une vidéo pour prouver que son mari est encore en vie. Jusqu’ici, elle continue d’attendre.

Présidentielle 2018 : Le Conseil constitutionnel rejette toutes les requêtes

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Les électeurs n’auront que les 9 candidats retenus par Election’s Cameroon (Elecam) pour l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Ainsi, en a décidé le Conseil constitutionnel ce 17 août 2018. Réunie en audience publique, la plus haute juridiction de la République a rejeté toutes les requêtes déposées par huit des 19 candidats recalés par l’organe en charge des élections.

A la déception d’Olivier Bilé. « J’étais le seul qui méritait d’être repêché », pleurniche Olivier Bile, après le verdict. Lui qui continue de dénoncer la fermeture anticipée des bureaux du Trésor au soir de l’expiration du délai de dépôt des candidatures. « Mes équipes sont arrivées à temps, mais les caisses du trésor étaient déjà fermées », appuie-t-il. Mais le président de l’Union pour la fraternité et la prospérité n’a pas encore baissé les bras. Si Généviève Amvene, l’envoyée de Dieu a fini par capituler face à la dureté de la loi, le promoteur du Foyisme politique s’en remet à Paul Biya, candidat sortant et garant du respect de la constitution. En attendant, seuls les neuf d’Elecam seront en lice le 7 octobre prochain.

Opposition : Guerre ouverte entre Akere Muna et le Sdf

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Une session extraordinaire du National executive commettee (Nec) du Social democratic front (Sdf) élargie aux élus du parti, se tiendra jeudi prochain à Yaoundé, sous la présidence de Ni John Fru Ndi. Le communiqué invitant obligatoirement les décideurs du parti leader de l’opposition est signé de Jean Tsomelou, secrétaire général du parti. Le sénateur indique que l’ordre du jour porte sur la déclaration faite par Akéré Muna sur les antennes d’Equinoxe Tv, accusant le Sdf d’avoir fait invalider sa requête par la Cour suprême en 1992, au sujet de l’élection présidentielle. Invité de la Télévision du peuple, l’ancien bâtonnier avait déclaré que « j’avais déposé une requête à la Cour suprême pour exiger l’annulation de l’élection, mais le Sdf a saisi la même Cour suprême pour dire qu’il n’avait mandaté personne pour faire une requête».

Les têtes pensantes du Sdf devraient préparer une réplique à celui qui fut le directeur de campagne de Ni John Fru Ndi à cette première élection de la réouverture démocratique. La Cour suprême avait déclaré vainqueur Paul Biya devant Fru Ndi, sur un score serré (39,9% contre 35,9 % et Bello Bouba arrivant en 3ème position avec 19,2 %). Le parti du 26 mai 1990 a toujours clamé sa victoire volée, sans contester par la voie légale, celle de la Cour suprême, alors compétente pour connaître des contentieux électoraux. Depuis l’annonce de sa candidature pour le scrutin du 7 octobre prochain, Me Akere Muna ne loupe pas une seule occasion de revenir sur cette victoire volée du Sdf, mais surtout sur la gestion de ladite défaite, pour condamner le parti qu’il avait alors accompagné. Lui qui appuie ses dires par des résultats différents (38,02% pour Fru Ndi, 31,52 %) pour Bello Bouba et 24,78% pour Paul Biya), compilés avec le concours de nos correspondants en mission dans chaque capitale provinciale. Le fils de l’ancien Premier ministre qui en outre déclare avoir quitté le Sdf parce que « j’avais refusé de reconnaître le fait que la Cour suprême avait proclamé M. Biya comme président de la République ».

Au sortir de la réunion de crise de jeudi prochain, des lignes devraient bouger au sein du groupe des ténors de l’opposition. Au moment où le projet d’une coalition de l’opposition semble de plus en plus certain. Le Sdf devrait certainement prendre des distances face à un compagnon qui ne lui fait pas de cadeau. Toujours est-il que la guerre est presque ouverte entre les deux camps engagés dans la course pour la présidentielle prochaine. Joshua Osih prend le témoin chez John Fru Ndi, pendant que l’ancien vice-président de Transparency international évolue sous les couleurs du Front populaire pour le développement (Fpd).

Inspection Caf : Antony Baffoe gronde, Garoua rassure, le Cameroun avance

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« Si à la prochaine visite les chantiers ne sont pas terminés, on sera obligé de retirer la CAN au Cameroun ». Selon une source interne à la délégation de la 3ème mission d’inspection de la Confédération africaine de football (Caf), Antony Baffoe n’a pas mâché ses mots à Garoua, face aux responsables des chantiers d’infrastructures de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2019. «Ils ont donné sept semaines aux entreprises pour finir leurs chantiers», apprend-on. Le Ghanéen, secrétaire général adjoint de la Caf, annonce son retour au Cameroun pour le 1er novembre prochain. A l’occasion, l’ancienne vedette du football ghanéen compte « prendre une décision finale ».

Une menace que ne redoute pas Ben Modo, le patron de Prime Potomac, adjudicataire des marchés de six chantiers sur le site de Garoua : la réhabilitation du stade du Cenajes, de la gendarmerie, de Poumpoumre, du Camp d’entraînement de Coton sport, de l’hôtel La Bénoué et la construction de l’hôtel des sports. « Nous livrerons les chantiers le 30 Septembre, tel que le stipule le contrat que nous avons signé avec l’Etat du Cameroun», assure-t-il. C’est ce site qui a souvent causé des insomnies au comité local d’organisation de la 32ème Can de football. Notamment les chantiers confiés à Prime Potomac qui ont été secoués par des grèves et mouvements d’humeur.

Espoir

Et pourtant, sur le terrain, l’entreprise américaine reste optimiste. En dehors de L’hôtel des sports où l’on s’activait encore à préparer la 3ème des quatre dalles prévues pour cet hôtel de 108 chambres, à cinq jours de la visite de la Caf, sur les autres chantiers, le gros-œuvre est terminé et on s’occupe des finitions. « Le climat social a causé des dysfonctionnements, mais il y a une stratégie en marche pour que nous puissions tenir les délais », a rassuré Noël Désiré Tchinda, le directeur technique de Prime Potomac Cameroon S.A. Désormais, Prime potomac a opté pour la mécanisation de la main d’œuvre et l’usage de préfabriqués (pour l’Hôtel des sports). Le signal d’optimisme est donné depuis le site d’où sont régulièrement émis les arguments de doute et de crainte.

Du côté de Mota Engil, le Portugais qui s’occupe de la rénovation du stade de Roumdé Adjia et de la construction du stade annexe et d’un hôtel de 70 places, les bruits sont rares, mais on est aussi concerné par l’ultimatum d’Antony Baffoe. Assurance a été donnée que « les délais seront respectés ». A Yaoundé-Olembé où se construit le stade qui abritera le match d’ouverture, la charpente est en cours d’installation, puis suivra la pose de la toiture. Pendant ce temps, la fixation des sièges se poursuit. Japoma-Douala n’en est pas éloigné. Bafoussam est prêt depuis 2016, comme Limbé-Buea. Mais les travaux du site de l’Ouest se concentrent sur les camps d’entraînement, avec la pose du gazon. Seul hic, l’aménagement des routes qui traîne. En clair, le comité local d’organisation de la Can 2019 se dit confiant au moment où se déroule la 3ème mission de la Caf. La fin des travaux dans la plupart des chantiers étant fixée au plus tard à fin octobre 2018.

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