mardi, novembre 4, 2025
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Approvisionnement : 53% de la production d’eau potable perdue au Cameroun

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Endiguer le phénomène des eaux perdues

Eau potable pour tous. La promesse du gouvernement est loin d’être une réalité au Cameroun, du moins pour l’instant. Résidant le quartier Etoudi-arrondissement de Yaoundé I-, précisément derrière la chapelle, J. Tangmi, amorce son deuxième mois sans eau coulante dans son domicile. En aménageant pourtant dans ce quartier, il y a seulement environ trois mois, il croyait être sorti de l’auberge. « J’ai déménagé du quartier Ngousso en décembre dernier à cause des coupures intempestives d’eau. A peine j’ai été, durant un mois, ravitaillé que la même galère recommence », indique-t-il. A l’origine de son problème, un tuyau de conduite d’eau de la Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) qui a cédé non loin de son domicile. Les fuites occasionnées par cette conduite privent tous les ménages en contrebas d’eau coulante, depuis le mois de février dernier. En matinée, le point de fuite d’eau est devenu l’endroit où se ravitaillent certains ménages. En journée, il se transforme en laverie pour véhicules et motos. Dans ce quartier indique-t-on, l’endroit est redouté pour son humidité de jour comme de nuit. La chaussée -en terre- s’y est davantage dégradée à cause d’énormes lits que trace la coulée des eaux.

Ce cas au quartier Etoudi, est loin d’être isolé. Dans la ville de Yaoundé, les ménages privés d’eau à cause de la vétusté du matériel, en occurrence les tuyaux de conduite d’eau sont innombrables. Pis encore, ces cas ne sont pas immédiatement pris en charge par la Camwater dont les agents parcourent pourtant ces quartiers pour remettre les factures ou faire des prélèvements des indices des compteurs. « Nous les avons interpellés, en guise de réponse, un agent nous a fait savoir qu’il n’est pas technicien par conséquent il fallait s’adresser à la bonne personne ». Cela expliquerait certainement les déclarations du Dg de la Camwater à l’occasion de la célébration au Cameroun de la 20e édition de la Journée mondiale de l’eau : « aux consommateurs qui éprouvent encore des difficultés d’accès à l’eau potable, nous leur disons qu’aujourd’hui [le 22 mars, Ndlr] nous avons parlé de solidarité, c’est-à-dire que comme la ressource humaine n’est pas totalement à la hauteur des objectifs fixés, il faudrait qu’on partage les pans de consommation ». Toujours est-il qu’à cause de la vétusté des infrastructures, du vandalisme, de l’urbanisation rapide, d’une mauvaise politique des opérations de maintenance, d’une insuffisance des compétences technologiques et techniques, des contraintes financières avec une facturation inadéquate, de l’incidence des pertes commerciales élevées avec les branchements illégaux, des fraudes nocturnes, le Cameroun perd environ 53% de sa production d’eau potable. En terme financier, cela entraine une perte d’environ 37 milliards FCfa chaque année à l’Etat.
Par Jener Onana

Journée mondiale de l’eau : Le Cameroun veut améliorer le service public de l’eau

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Blaise Moussa face à la presse

« Pour les pénuries que nous observons ces derniers temps, il faut dire que la ressource n’est pas totalement à la hauteur des objectifs fixés, c’est pourquoi nous avons opté pour le partage des temps de consommations. Mais il revient à Camwater de mettre en œuvre tout ce qui est nécessaire pour que les temps de latence ne soient pas très étendus. Bien entendu, il y a des zones qui ont des difficultés, on va continuer de trouver les meilleures solutions pour résoudre ces problèmes. Une partie de ces solutions portent sur la communication. Il faut que les populations soient informées des difficultés que le réseau de distribution peut avoir ». Les explications sont de Blaise Moussa, Directeur général de Camwater (Cameroon Water Utilities Corporation), la société chargée du service public de l’eau potable et de l’assainissement au Cameroun. Des explications données au cours d’un échange avec la presse et la Ligue nationale des consommateurs, lors de la célébration de la Journée mondiale de l’eau le 22 mars à Yaoundé. La célébration avait pour thème : « Accélérer le changement pour un service public de l’eau potable innovant et durable. »

Cela a été l’occasion pour Blaise Moussa, de tenir un discours sur cette problématique, avant de répondre aux questions des journalistes. Il faut le dire sans ambages, l’accès à l’eau potable au Cameroun reste préoccupant. Le pays compte pas plus de 500 000 abonnés à la Camwater sur une population de près de 27 millions d’habitants. Le problème posé reste l’important déficit en eau courante. Ces dix dernières années, le gouvernement a pris des initiatives importantes, notamment en ce qui concerne la ville de Yaoundé.

Inadéquation entre l’offre et la demande

La capitale camerounaise compte actuellement près de trois millions d’habitants. Mais, cette population, sans cesse croissante, est confrontée au problème d’approvisionnement en eau potable, tant la capitale camerounaise concentre les problèmes liés à la distribution de l’eau potable en Afrique : abaissement périodique du niveau du fleuve, vétusté des équipements, instabilité du courant électrique et, de surcroît, configuration topographique peu favorable. En conséquence, alors que les besoins en eau de Yaoundé sont estimés à quelque 350 000 m3 par jour, les habitants doivent se répartir les 150 000 m3 que produit la station de traitement d’Akomnyada, et la station de traitement d’eau potable de la Mefou. Aussi, si Camwater est mis à l’index en raison de sa gestion pour le moins équivoque de la station de captage de Mbalmayo et des réseaux de transport et de distribution déclarés en grande partie vétustes, les pénuries d’eau inédites qui frappent la capitale mettent surtout en évidence une certaine inertie de l’État dans la conduite du Projet d’alimentation en eau de la ville de Yaoundé et ses environs, depuis 2017. D’une capacité de production de plus de 300 000 m3/jour, ce projet de grande envergure est principalement financé par la République populaire de Chine. À la fin du projet, Yaoundé et ses environs devraient recevoir de la Sanaga, un supplément de 300 000 m3 d’eau par jour, extensible à 400 000 m3/jour. Il faut également signaler que le fait que l’État du Cameroun ait refusé, en 2016, de renouveler le partenariat avec la CDE, filiale d’un consortium marocain formé par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), était venu ralentir la dynamique des projets qui étaient mis en œuvre pour desservir Yaoundé. Les autorités camerounaises avaient préconisé alors un retour de la distribution de l’eau potable, redevenue rentable, dans le giron de l’opérateur public Camwater, propriétaire du réseau.
Par Mballa Bélinga

38ème anniversaire du RDPC à Yaoundé 5 : Ce que le ministre Rose Zang Nguele pense du président de section Augustin Bala

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L’ex-ministre et pionnière du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (parti au pouvoir) dit être très satisfaite de la politique menée par l’actuel président de section.  

L’esplanade du stade Omnisports Ahamadou Ahidjo de Yaoundé a abrité vendredi 24 mars dernier, le meeting de soutien au président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), organisé par la section RDPC du Mfoundi 5. C’était à l’occasion du 38ème anniversaire du parti au pouvoir.

Le meeting a également été marqué par les hommages et remerciements de la section du Mfoundi 5 à madame Rose Zang Nguele, femme pionnière de la scène politique camerounaise et du département du Mfoundi, membre du Bureau politique et Comité Central du RDPC.

« C’est un message de gratitude en direction du président national son excellence Paul Biya pour avoir créé ce grand parti qui est facteur de cohésion nationale, de progrès et de paix. Nous renouvelons notre confiance à notre président national et nous nous tenons prêts pour les futures échéances électorales, notamment la présidentielle de 2025. Nous devons dire merci à ceux qui ont travaillé pour le parti. Nous ne devons pas attendre que quelqu’un soit mort pour faire des discours autour de sa dépouille. Remercions nos camarades vivants, pour les loyaux services rendus à notre pays et surtout à notre parti. C’est ce que nous avons voulu faire aujourd’hui à travers cet hommage rendu à madame Rose Zang Nguele pour ses loyaux services. Mais nous allons également primer les militants de base qui se dévouent sous le soleil, sous la pluie pour le bien-être du pays et du parti. Plusieurs d’entre eux ne peuvent pas être des conseillers municipaux ou régionaux, ou députés mais c’est à nous de leur dire merci à travers ce geste. C’est pour cette raison qu’une soixantaine a été primée et nous allons continuer dans ce sens afin que chacun se sente concerné dans l’œuvre de construction du parti à Yaoundé 5 » a expliqué Augustin Bala, président de section RDPC du Mfoundi 5, par ailleurs maire de ladite commune.

Rose Zang Nguele

« Je suis très satisfaite des hommes politiques que je laisse »

« Que le président Paul Biya gagne toujours à Yaoundé 5, c’est le message que je peux passer. Nous sommes en pleine période électorale et il faut que les militants continuent de travailler. Je suis très satisfaite des hommes politiques que je laisse, je crois que je ne me suis pas trompée. Ce sont des personnes assidues et de confiance, qui peuvent faire mieux que moi. A notre époque c’était très difficile mais actuellement c’est encore plus difficile mais je crois que ceux qui m’ont remplacé peuvent faire l’affaire et relever tous les défis »

Saison agricole 2023 : La Capef et ses partenaires vont financer l’entrepreneuriat agricole à hauteur de 20 milliards

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C’est dans le cadre du lancement de la campagne nationale de sensibilisation, de vulgarisation et d’information sur les projets de cette structure.

Les membres de la Chambre d’agriculture, des pêches et des forêts (Capef) qui sont porteurs de projets dans le secteur de l’entrepreneuriat agropastoral vont bénéficier d’une enveloppe de 20 milliards FCFA cette année 2023. L’initiative qui est en effet un  partenariat entre la Capef ; la Cameroon Postal Services (Campost) et Yunus (une entreprise basée à Londres avec pour but de financer des projets agropastoraux au Cameroun et dans le monde) a été présentée à la presse mercredi 22 mars 2023. La Capef est un organe  porte-parole, qui défend les intérêts du monde agricole et rural auprès des pouvoirs publics, des collectivités territoriales décentralisées, et des organismes nationaux et internationaux.

Ledit programme sera développé sur trois points. D’abord le financement des projets grâce à l’innovation technique et financière et la digitalisation des cycles complets de crédits. Ensuite la protection sociale de la promotion de l’entrepreneuriat, la couverture des risques, de pertes, de protection des ressortissants et membres avec des offres de services de micro assurance et bâti autour d’une plateforme digitale de gestion de service complet de l’assurance fournie par Yunus.

Martin Paul Mindjos Moumeny, président de la Capef explique au journal Cameroon Tribune édition du vendredi 24 mars 2023 indique que « la question de financement est un problème crucial. Et il y a une grosse opportunité que la Campost et Yunus mettent à la disposition de ces membres qui sont dans toutes les régions du pays et dont dans les activités relèvent de notre compétence à savoir, l’agriculture, l’élevage, la pêche et les activités forestières ».

Importations des produits agricoles : L’Etat a dépensé plus de 300 milliards FCFA entre 2017 et 2021

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C’est ce qui ressort du Pacte pour l’alimentation et l’agriculture, publié par la Banque africaine de développement.

Sur la période 2017-2021, les produits et les intrants, que sont le riz, les céréales, le blé et le méteil, les poissons de mer congelés, les insecticides, fongicides et herbicides, et les engrais pèsent pour environ 25% des importations alors que le Cameroun dispose d’un potentiel de production conséquent permettant de combler la demande intérieure.

S’agissant de la contribution du secteur agricole à la balance commerciale du Cameroun, il a été observé, sur la période 2017-2021, une aggravation du déficit du solde de la balance commerciale, passé de 1 172,3  FCFA à 1 479 milliards FCFA, soit plus de 3 00 milliards FCFA. À titre d’exemple, le riz ; le froment (blé), le méteil et les céréales font partie des dix produits les plus importés, avec un poids respectif dans les importations en 2021 de 5,4%, 4,7% et 9,4%.

Selon l’Institut national de la statistique (INS), 1er semestre 2022, la balance commerciale du Cameroun a été déficitaire de 280,4 milliards FCFA. En effet durant cette période, les importations affichent un montant cumulé de 2 140,7 milliards FCFA (1 075,5 et 1065,2 milliards respectivement pour le premier et le deuxième trimestre). Tandis que les exportations quant-à-elles se chiffrent à 1 860,3 milliards FCFA (soit 1000,8 au premier trimestre et 859,5 milliards le trimestre suivant).

Au ministère des Finances (Minfi), l’on informe que sur la période 2019-2021, les exportations de banane plantain sont respectivement passées 24 300 tonnes (2019) ; 25 048 tonnes (2020) et 28 820 tonnes (2021), soit une variation de 15% sur cette période. Le cacao brut en fève quant à lui est passé de 288 862 tonnes ; 246 609 tonnes et 269 378 tonnes sur la même période, soit une variation de 9,2%.

Dans  la  Stratégie  de  transformation  structurelle  de  l’économie  camerounaise,  le secteur rural est appelé à se moderniser afin de parvenir à un niveau de performance suffisant pour avoir un effet positif sur la réduction de la pauvreté et sur la création d’emplois décents supplémentaires en milieu rural.

Zlecaf : les PME invitées à former des réseaux

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Pour mieux saisir les opportunités de marchés qu’offre la zone de libre-échange continentale africaine, les experts recommandent les partenariats d’affaires et la formation des réseaux aux PME camerounaises.

Depuis le 1er janvier 2021, la zone de libre-échange africaine (ZLECAf) est pleinement opérationnelle. Cet accord de libre-échange devrait permettre au continent d’améliorer significativement sa compétitivité.  Car ce marché représente plus d’ 1 milliard de consommateurs et des facilités pour un échange plus efficace des biens et services fabriqués sur le continent.  Étant donné que ce sont près de 90% des droits de douane qui seront progressivement éliminés. Ces données combinées par diverses études dont celle de la banque mondiale ont été présentées comme opportunités pour les PME camerounaises au cours de la dernière édition de PMEXchange à Douala.

Les experts présents au forum sont unanimes. Les PME camerounaises ont du potentiel. Mais elles doivent renforcer leurs capacités notamment la qualité de leurs produits. Celles du domaine du commerce sont fortement encouragées à se mobiliser, car l’un des objectifs  de la Zlecaf, est  l’augmentation massive des échanges à l’échelle continentale. En effet, le marché interrégional représente 58% des exportations en Asie et 67% en Europe. En Afrique, il n’est que de 16% actuellement (le coût des échanges étant extrêmement élevé).  Les opportunités d’échange sont donc importantes. Les experts suggèrent aux PME de se mettre en réseau ou de former des partenariats dans les secteurs tels que l’agro-alimentaire, où on note une forte  demande par exemple du côté de Nigéria. En formant un bloc, les PME camerounaises pourraient selon eux facilement gagner des grandes parts de marchés et voir les coûts allégés, que si elles agissaient seules.

Selon la Banque mondiale, près de 68 millions d’habitants du continent pourraient voir leur revenu augmenter avec la Zlecaf. C’est aussi une grande opportunité pour les jeunes et les femmes grâce à l’annonce d’un cadre règlementaire favorable à ces catégories de personnes.  Seulement, des  défis sont à relever. Pour la problématique de financement, les PME devront parvenir à se former et se constituer en groupes pour capter facilement des financements. Au niveau institutionnel, la question des infrastructures et les procédures de dédouanement sont citées comme des principaux défis. Car, le délai de dédouanement des marchandises est  actuellement de 30 jours en Afrique contre 10 jours dans l’Union européenne.  Toutes ces réflexions ont été développées au cours de la conférence ayant pour thème : « PME et saisie des opportunités  des marchés régionaux. Cas de la zlecaf ». Un  panel modéré par Brigitte Moumy de la branche Diaspora à Ecam  avec la contribution du Conseil National des Chargeurs du Cameroun.

Tatiana MELIEDJE Y.

Réaction

Christian Ossono, expert en commerce international

« Il faut  aussi améliorer la gouvernance »

« Nous avons un pays voisin qui est le Nigeria. Il a plus de 200 millions d’habitants aujourd’hui  et on projette que sa population en 2050, sera  de 450 millions d’habitants ; l’équivalent de toute l’Europe. Aujourd’hui pour y aller vous pouvez emprunter une route complètement bitumée qui va jusqu’à Lagos. Donc c’est à la portée et je crois savoir qu’il y a des producteurs de tomates qui vendent leurs produits aux usines de Dangote au Nigeria donc les possibilités existent. Les politiques ont mis en place le cadre juridique. Il y a d’autres choses qui doivent être mises en place, mais entre producteurs, il faut s’organiser pour pouvoir attaquer ce marché. La structuration me semble être la meilleure option pour les PME et au fur et à mesure qu’elles vont évoluer elles vont changer de stratégie.  Les défis sont d’ordre infrastructurels et logistiques. Il faut juste s’assurer que le rythme de ce processus soit accéléré pour qu’on ait la possibilité de partir d’un pays pour le Cameroun et vice versa. Maintenant, il y a des coûts de facteurs qu’il faut rationaliser de manière à ce que nos PME soient les plus compétitives possible. Il faut  aussi améliorer la gouvernance, réduire  la corruption par ce que sont des facteurs de coûts réels mais qui n’apportent pas de progrès. »

Cameroun-Namibie : les Brave Warriors accrochent les Lions indomptables

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La Namibie a fait douter le Cameroun

Il aura fallu attendre l’entrée de Pierre Kunde Malong pour que le Cameroun rétablisse l’équilibre au score. Injecté à la 70ème minute en lieu et place d’Olivier Ntcham, le milieu de terrain s’est chargé de l’exécution d’un coup franc sur les 40m. Le cuir levé dans la surface de réparation, a trouvé la tête de Kemen dans un mouchoir. Le milieu de terrain qui signait sa première sortie chez les Lions indomptables, a ouvert aussi son compteur buts. De quoi réveiller l’antre de Mfandena qui était plongée dans le doute et le calme. Les Lions indomptables venaient ainsi de rétablir l’équilibre au score. Les Brave warriors avaient ouvert le score à la 26ème minute par Shalulile qui a profité d’une hésitation de Castelleto sur une balle plombée derrière la défense camerounaise. Le défenseur central a préféré couvrir le ballon pour son gardien resté dans ses buts, plutôt que de placer le cuir en touche. Les deux adversaires maintiendront cet équilibre au compteur jusqu’au coup de sifflet final.

Le Cameroun respecte la « tradition » qui veut qu’il ne perde pas au stade Ahmadou Ahidjo, mais est ainsi accroché à domicile par la Namibie, malgré sa domination de 71% de possession de balle. Le match comptait pour la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 qui se jouera en Côte d’ivoire en janvier 2024. Mais le pays de Samuel Eto’o demeure premier du groupe C avec quatre points, suivi de la Namibie (2 points). Le Burundi suit avec autant de points, et le Kenya suspendu par la FIFA, ferme la queue du groupe avec zéro point. Le match retour aura lieu mardi prochain en Afrique du sud. Rigobert Song aura ainsi l’occasion de réviser sa copie et rectifier le tir raté à Yaoundé.

Hydrocarbures : Le Cameroun va importer 645 000 tonnes de produits pétroliers en quatre mois

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Le gouvernement vient de lancer un avis de consultation international pour la sélection des traders sur la période allant d’avril à juillet 2023.

Dans le cadre de l’approvisionnement pérenne du Cameroun en produits pétroliers, Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’énergie (Minee) a lancé une consultation internationale ouverte pour la sélection des traders. C’est en vue de la livraison des produits pétroliers aux importateurs locaux. Il s’agit de la fourniture de 654 000 tonnes métriques de produits pétroliers au titre des mois de avril ; mai ; juin  et juillet 2023.

Le communiqué du Minee précise que la soumission peut se faire sur un ou plusieurs lots ainsi qu’il suit : lot A : 245 000 tonnes métriques de super (gasoline) ; lot B : 290 000 tonnes métriques de gasoil ; lot C : 60 000 tonnes métriques de jet A1 ; lot D : 20 000 tonnes métriques fuel 1 500 et lot E : 30 000 tonnes métriques fuel 3 500.

Malgré ses propres difficultés d’approvisionnement, matérialisées par des pénuries sur le marché, le Cameroun va continuer à faciliter le ravitaillement de la République centrafricaine (RCA) en produits pétroliers au cours de l’année 2023. L’annonce avait été faite par le Minee au cours d’une audience qu’il a accordée à son homologue en charge du développement de l’énergie et des ressources hydrauliques, Arthur Bertrand Piri.

Déjà en 2022, lors d’une opération similaire, le gouvernement camerounais avait également lancé un appel à manifestation d’intérêt à la recherche des sociétés de trading reconnues sur le marché international pour la fourniture aux marqueteurs locaux de 510 000 tonnes métriques de produits pétroliers pour le compte du 3ème trimestre 2022.

Changement climatique : Le gouvernement met en place un fond régional d’adaptation

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L’instrument va disposer de plusieurs sources de financements qui pourront être entre autres les Etats ; les organismes internationaux ; les acteurs dans le Bassin du Niger qui peuvent être le secteur privé.

Le gouvernement à travers son ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) a organisé hier jeudi 23 mars 2023 à Yaoundé, un atelier de concertation avec les acteurs concernés, dans le cadre de la mise en place et l’opérationnalisation d’un Fonds régional d’adaptation au changement climatique (Fracc) et un mécanisme de paiement pour les services environnementaux (PSE) dans le Bassin du Niger.

L’atelier tenu hier dans la capitale politique du pays Yaoundé, avait plusieurs objectifs. D’abord préparer la mission du comité régional, mis en place par les ministres de l’autorité du Bassin du Niger afin de faciliter leur passage au Cameroun lors d’une rencontre prévue avec les parties prenantes du projet qui disposent déjà d’une bonne connaissance du processus de mise en place du projet Fracc.

Selon les responsables du Minepat, l’étude a déjà été conduite depuis plusieurs années dans les pays concernés malgré quelques difficultés rencontrées liées aux questions sécuritaires. La réunion tenue hier à Yaoundé a servi de cadre d’échanges entre les parties prenantes impliquées dans le projet, afin de recueillir les propositions d’ajustements si nécessaire, pour la finalisation du texte qui devra mettre en place le Fonds régional d’adaptation au changement climatique.

« Le Fonds va disposer de plusieurs sources de financements qui pourront être les Etats ; les organismes internationaux ; les acteurs dans le Bassin du Niger qui peuvent être le secteur privé ; les utilisateurs de l’eau à l’instar des paiements de services environnementaux entre autres. Il est question que le Comité ad hoc sous-régional examine ce qui existe déjà dans tous les Etats parce que nous également au Cameroun disposons déjà de plusieurs fonds logés dans certains ministères, notamment celui de l’Eau et celui de l’Environnement » a expliqué Briand John Mintyne, coordonnateur du projet.

L’autre question en débat lors des travaux était de savoir s’il faut mettre en place une taxe additionnelle et savoir qui va supporter les frais avant la mise en place du Fracc. L’atelier porté par le Programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger (Pida/CC/BN) composante Cameroun regroupe entre autres les acteurs du secteur public, privé, de la société civile et les bénéficiaires.

Avec pour objectif général de recueillir la perception des acteurs sur les changements climatiques, la mise en place du fonds Fracc, son opérationnalisation et sa gouvernance. Pour mémoire, la mise en place d’un Fracc et du mécanisme de paiement pour les services environnementaux dans le Bassin du Niger, intervient dans le cadre de l’implémentation de la décision numéro 2 du 11ème sommet des chefs d’Etats tenu à Cotonou au Benin le 08 janvier 2016, relative au financement du Plan opérationnel du Bassin du Niger.

Parlement : Voici les 70 sénateurs élus

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Le RDPC a tout raflé

Au terme d’une audience solennelle de proclamation des résultats des sénatoriales du 12 mars dernier, le Conseil constitutionnel a déclaré vainqueur le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) sur l’ensemble des dix régions du Cameroun. Les pronostics ont été confirmés. Le parti au pouvoir disposait d’une majorité obèse au sein du corps électoral. En étant le seul parti à concourir sur l’ensemble des régions. Du coup, sa victoire était assurée. Ainsi, tous les candidats RDPC sont élus.

Les neuf autres partis qui ont pris part au scrutin sont rentrés bredouille. Et même les quatre recours enregistrés par le Conseil constitutionnels ont été déclarés irrecevables. Seul le président de la République pourra éviter à la Chambre haute du Parlement d’être monocolore. Paul Biya qui dispose d’un délai maximal de dix jours à compter de la date de publication des résultats, pour nommer les 30 autres sénateurs. Par le passé, l’homme a ouvert le champ aux partis alliés, notamment le FSNC, l’UNDP, l’ANDP, le MDR et l’UPC. Pour ce dernier parti, c’est la faction Bapooh Lipot qui a souvent bénéficié des privilèges. Cette fois-ci, il est fort probable que Paul Biya se tourne vers Baleguel Nkot qui est désormais reconnu par l’Administration territoriale.  

Les 70 sénateurs élus

REGIONS                    TITULAIRES          SUPPLEANTS

ADADAMOUA               OUMAROU ISSA    DAWAIDAI Yvonne

                                SOUADATOU DJALLO épse KALKABA     SOULEY HAMAYADJI

                                ROUGAYATOU ASTA DJOULDE    NANA ABDOULAYE

                                ABBA HAROUNA   AHMADOU TIZANI

                                BAROUA NYAKEU FANTA BABA Suzanne

                                MAMOUDOU MAZADOU   THERESE MOUEN

                                ZOUBAÏNATOU SALIHOU épse BASSIROU        HAMADAMA HASSAN

CENTRE                      NKODO Laurent   MEKONGO ONDOUA Adalbert Séraphin

                                BELL Luc René      NGO NLOGA épse BIYONG Alice

                                MAMA Jean-Marie EYEBE NTI née NGONO Marie Louise

                                OKALA BILAÏ Nicole Arlette Eléonore    DJOFLO Denis

                                KOUNGOU EDIMA Eliane Didier   AWOUMOU BOBO

                                TABI Pierre Emmanuel    BILOA TSOGO épse EYEBE

                                BOYOMO ASSALA YOMBO ISSA AHMED

EST                           AMAMA AMAMA Benjamin         BITOMO EBEYO Gaston Eric

                                BEGALA MIKEL Naomie épse AKONO     BELEKOU Gilbert

                                ASSO Elise ADJA MINKARANKO Séverine

                                NDANGA NDINGA Badel  ABENDANG épse KORONDO

                                KOTOKO Michel     TAKA MOSSONGOL Thérése

                                Mireille ADARE GASSAWILY        SOUMAN NDENGUE Sophine

                                KOUMA Eugène    OUMAROU MIDJIYAWA

Extrême-nord              MAHAMAT ABDOULKARIM          KASSIM OUMAR

                                ABDOULAYE WOUYAK MARAVA  KOUVOU BOULOUS

                                ZAKIATOU DJAMO épse SALE GOUDOUSSOU   WANIE Salomon

                                ALIOUM ALHADJI HAMADOU      AMADOU

                                FOUTCHOU Julienne épse DJAKAOU BOUBA    MARTHE THOMAS

                                WAIDERE Dorothée Angeline épse BINGUELA  DJOUPSIA Etienne

                                NIKAMANE Nathanaël      NANA Séraphine

Littoral                       DIN BELL Marie Armande         BIYAGA KAPYN TEKLA

                                BILE Jean David   MBONE ESSAMBI Annette Laure

                                Yvette Josette Jacqueline NG’OBAMA épse YINDA    NGO MAKELE Elisabeth Liliane

                                KETCHANGA Célestin      DIPOKO SONGUE Pierre BETANSEDI

                                MANGA ZANG      HALIMATOU MAHAMODA SANY épse NJONKOU

                                Dieudonné DIKABO         KAMSEU

                                NGANDO NGONDE Marguerite épse SOPPO SOPPO   OUWE EWANDE Elise

Nord                          GARBA SOUAÏBOU          MBAINGANG Anastasie Josée

                                Yvonne ASTA       BOUBA MOUSA

                                DIDJATOU OUMAROU      WOBO BADAMASSI  ABDOUL-AZIZ

                                SOUROUHOUL Emmanuel ZIGOUBE Thérèse

                                SALAMATOU épse MOUSSA Martine      ABAKAR MAHAMAT

                                SALI MOHAMAN   SALIOU YERGUE Elisée

                                OUMAROU VAIDANG       MAMOUDOU AMADOU BAME

Nord-ouest                  LAFON épse ENO EMMA VERYELE         SHINGWA AMOS MBUH

                                NGAFEESON Emmanuel BANTAR         BEMI épse VOBOH Alice THEBO

                                NEBA NDOSIRI Bridget NDOYE  LUM Juliana NGWA

                                KOBENGE SEKEDI BOMEH         KAH épse OKAH Emmerencia MBONG

                                ENWE Francis ABI ANTUNKA Mathilda MBWA

                                FOINTAMA HILDA ALUMA NUH FUEN Esther

                                MBUFONG Carl Moses FONTONG          USIMA FATU

Ouest                         NGOUCHINGHE Sylvestre NONO Henri

                                FOMETHE Anaclet SEME Régine

                                MOUTIO Micheline épse DSAMOU          KOUATCHOU Manfred

                                POKAM Max         BOUGCHE Constante Clarice épse KAMGANG

                                TCHUETCHUE MBOKOUOKO Rodrigue NZAPPA

                                NGANGOUBE AMINATOU AHMADOU AHIDJO

                                PUENE Françoise  MOUTCHEU NOUBISSIE Emmamuel Mathurin

Sud                           ZANG OYONO Calvin      NNA David

                                MBITA MVAEBEME Lippert Daniel Raymond     METUGU ABENA épse AKOA

                                OBAM ASSAM Samuel     MEKINA ASSENG Vincent

                                ELOUMBA MEDJO Thérèse         SALLA SALLA Vincent

                                NGBWA BALA Yvette      ZO’O Joseph Séverin

                                AFANE Jeanne Caroline   FERDINAND EYIZO’O

                                MBA MBA Grégroire       EYENGA Marie Claire

Sud-ouest                   TABETANDO NDIEB-NSO ETENGENENG Doris OJONG

                                OTTE Andrew MOFA       SONA SONA HABIBULLAH

                                MBELLA MOKI Charles    DORIK MONDE MOKOSSO

                                NTUBE Agnès NDODE épse NDJOCK     EKWOGE Joseph ELONGOME

                                ANKIE AFFIONG Rebecca AMAH NAIENGE MESEMBE Gabriel

                                LEKUNZE Andreas NEMBO        AMIN MARIANA ANYITOH épse FONJI

                                LIONEL PAPINATU FONDERSON JONG EBENYE Rosine épse TOTO NDONGUE

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