C’est un « pacte » qu’André Onana a souhaité entre la presse et les Lions indomptables. « C’est vrai que nous sommes en train de traverser des moments difficiles, mais j’aimerais que nous soyons ensemble dans les bons et les mauvais moments. Quand il faudra critiquer ce qui n’est pas bien, j’aimerais qu’on protège les plus jeunes, et qu’on tire sur les plus grands dont je fais partie», a lancé le portier principal des Lions indomptables. L’homme qui commence par souligner que « nous traversons des moments difficiles», a compris qu’il faut faire fi de la politique et se dire les vérités, pour mieux construire. Ainsi, au sortir d’une nouvelle bataille entre le ministère des Sports et de l’éducation physique, et la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), André Onana sait que la sélection est attendue à l’œuvre. Et en cas de mauvaise prestation, la critique sera fertile.
L’homme qui a glissé auparavant qu’« on se connait », sait que le Camerounais ne pardonne pas beaucoup, notamment en contexte de guéguerre avec dans positions très rangées. Les plus jeunes n’étant pas très aguerris à pareille situation. « Protégeons nos petits frères parce qu’on aura besoin d’eux pour assurer la continuité», a-t-il justifié sa sortie. Et le joueur qui accompagnait l’entraîneur à la conférence de presse d’avant-match, a attendu la fin de la l’exercice pour lancer son appel en direction d’une presse qui ressemble à divers points à son peuple : très exigeante.