Dans un long communiqué signé à Banjul le 06 avril dernier, la gardienne des droits de l’homme en Afrique s’est prononcée contre le recul supposé des droits de l’Homme au Cameroun. « La Commission Africaines des Droits de l’Homme et des Peuples suit avec intérêt l’évolution des Droits de l’Homme au Cameroun, Etat partie de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples », affirme le communiqué. La Commission panafricaine indique avoir été informée que suite aux manifestations organisées par le parti de Maurice Kamto, le 26 janvier, « des répressions policières excessives, des balles réelles, auraient été tirées par des éléments des forces de police, faisant plusieurs blessés » et « de l’arrestation des principaux leaders de l’opposition, dont Maurice Kamto. »
La Commission Africaines des Droits de l’Homme et des Peuples pour qui toutes ces manœuvres participent aux violations des droits individuels au Cameroun, tranche et « condamne fermement l’usage excessif de la force par les forces de l’ordre, ainsi que l’usage de la force létale envers les manifestants et les civils non armés », et appelle ainsi le gouvernement camerounais ses obligations de « garantir le respect, et la protection des droits consacrés par la Charte africaine ».
Par Joseph Essama
Source : Défis actuels