Le sourire n’aura duré que le temps des séries dans lesquelles étaient engagés les deux Lions indomptables de la natation. Chacun ayant terminé sa série en tête. Charly Ndjoume, engagé dans la deuxième série chez les hommes, a fait une performance de 27’’22 sur les 50m nage libre, devant le Djiboutien Gaber Ibrahim Houssein (27’’41) et le Gambien Buaro Ebrima Sorry (27’’44). Chez les dames, Elisabeth Milanesi Norah a fait autant, avec une performance de 26’’41. Devançant la Saint-Lucienne Charlemagne Mikaili (26’’99) et la Fidjienne Rova Cheyenne (27’’11). Cependant, aucune des deux performances camerounaises n’a finalement permis de retrouver le vert-rouge-jaune en demi-finale de l’épreuve. Du coup, le Cameroun s’est contenté des victoires de série, et ses ambassadeurs dans la discipline, ont rallongé la série noire de la Cameroon olympic team.
Il ne reste plus que quatre athlètes en compétition : les deux haltérophiles (Jeanne Eyenga et Clémentine Meukeugni), la lutteuse Essombe Tiako, et le sprinteur Emmanuel Eseme. La prochaine étape verra le Cameroun en haltérophilie. Ce sera en arraché. Et c’est Jeanne Gaëlle Eyenga qui donne le la ce samedi, chez les 76kg. La jeune fille de 22 ans portera le destin de toute une nation sur ses épaules. Il faudra attendre le lendemain, dimanche 1er août 2021, pour les 87kg dames. Dans la catégorie, elles seront cinq au départ, pour cette épreuve d’arrachée. Outre Clémentine Noumbissi, on aura l’Espagnole Lidia Valentin Perez, la Brésilienne Jacqueline Antonia Ferreira, la Coréenne Yeounhee Kang et la Néo-Zélandaise Andrews-Nahu Kanah. Le record dans la catégorie, est celui des juniors, détenu par l’Australienne Eileen Cikamatana (151kg) à l’épaulé-jeté. Rien n’est établi pour le reste. Clémentine Meukeugni Noumbissi n’est pas à son premier essai sur la scène internationale. L’expérience des jeux africains et du Commonwealth pourront peut-être être un atout pour la Lionne indomptable. Autant pour Essombe Tiako qui était déjà aux précédents jeux à Rio 2016.