C’est la substance du rapport de la Chambre africaine de l’énergie qui sera bientôt publié.
Selon le rapport de NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, malgré les conséquences de la pandémie de Covid-19 encore perceptibles dans certaines économies, l’offre de liquides en Afrique en 2023 a atteint près de 7 millions de barils par jour, soit plus de 430 000 barils par jour de plus que les niveaux les plus bas de l’Afrique en 2020, qui étaient d’environ 6,55 millions de barils par jour.
Le rapport sur l’état de l’énergie en Afrique au 1er trimestre 2023 qui sera bientôt publié indique que les approvisionnements énergétiques russes vers l’Europe continuent de diminuer à la suite de la guerre en Ukraine, l’Afrique est prête à augmenter ses exportations de pétrole et de gaz naturel vers le continent, et les approvisionnements pétroliers africains devraient rester stables tout au long de l’année 2023 et au-delà.
L’on apprend également qu’en 2023, la production mondiale de liquides (brut + condensats) devrait rester stable, avec une moyenne annuelle de 83,4 millions de barils par jour. L’approvisionnement en liquides de l’Afrique devrait contribuer à hauteur de 8 % du volume mondial au cours de l’année. Les cinq principaux producteurs du continent (le Nigeria, la Libye, l’Algérie, l’Angola et l’Égypte) contribueront à plus de 80 % de la production de liquides de l’Afrique en 2023.
Selon les chiffres officiels, la Société nationale des hydrocarbures (SNH) a transféré au Trésor public camerounais 205,22 milliards FCFA issus des ventes de pétrole à fin avril 2022, soit une hausse de 68,66% en glissement annuel. Ces ressources proviennent « après déductions des charges », des ventes de 13,68 millions de barils équivalent pétrole (gaz et pétrole), dont 8,19 millions de barils de brut et 876,33 millions de m3 de gaz naturel. La hausse des recettes peut s’expliquer par la légère hausse de production et des cours du brut.