Le Cameroun célèbre le samedi 20 mai 2023, la 51e édition de sa fête de l’unité nationale. L’événement, comme à l’accoutumée, revêt une coloration politique très marquée, caractérisé par une sortie officielle du président de la République, Paul Biya, aux festivités prévues pour la circonstance. Il s’agit premièrement du défilé civil et militaire auquel il assiste au boulevard du 20 mai dans la matinée, en compagnie d’un parterre de collaborateurs, d’invités, et surtout des représentants des missions diplomatiques accréditées au Cameroun.
En soirée, le chef de l’Etat renoue avec une vielle tradition après quelques années d’interruption, et offrira un dîner à ses hôtes dans l’enceinte du palais de l’unité, clou de la célébration de cette journée. La présence à ces deux temps forts à savoir, l’accès à la tribune présidentielle du boulevard du 20 mai, et l’accès au palais, requiert une invitation spéciale du couple présidentiel.
Pour cette 51e édition, les invités de Paul et Chantal Biya sont informés qu’il n’est pas autorisé l’usage des téléphones portables à ces deux endroits durant la journée du 20 mai. C’est la quintessence d’une note du ministère des Relations extérieures, adressée aux chefs des missions diplomatiques, responsables des postes consulaires, et aux organisations internationales accrédités au Cameroun.
« Le ministre précise que les téléphones portables ne sont pas autorisés aussi bien au boulevard du 20 mai qu’à l’enceinte du palais de l’unité et décline toute responsabilité du gouvernement camerounais face aux conséquences des agissements des contrevenants à ces hautes instructions », renseigne ce document datant du 17 mai dernier.
Il va sans dire que des fouilles seront instituées à ces endroits et conduites par les forces de sécurité camerounaises, afin de se rassurer que cette mesure est d’application effective.
Un bémol, les invités ne seront plus contraints d’observer nécessairement les mesures barrières liées à la pandémie de la Covid-19, ce d’autant plus que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué le 5 mai dernier que cette pandémie ne constitue plus une urgence de santé publique de portée internationale.
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