Fécafoot : Samuel Eto’o tend la main à l’Assemblée générale 2009

Dans un communiqué rendu public ce 22 février 2022, Samuel Eto’o Fils annonce qu’il aura une rencontre de travail ce 24 février 2022, « une assise avec les membres issus de l’Assemblée générale de la Fécafoot de 2009». Le nouveau président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) reste muet sur l’ordre du jour de cette rencontre prévue au Mont Fébé hôtel de Yaoundé, et se contente d’indiquer que « cette concertation rentre dans le cadre des engagements pris en vue de parvenir à la réconciliation et à l’apaisement de la famille du football camerounais». Et donc certainement une tentative de ramener dans son camp ceux qui attendaient d’être rappelés aux affaires pour adopter les nouveaux textes devant encadrer le processus électoral ayant conduit à l’élection de Samuel Eto’o, mais qui ont été ignorés en son temps par Séidou Mbombo Njoya, le président transitoire de la Fécafoot, pour désigner d’autres profils pour cet exercice préalable à la tenue des élections en 2021.

Et ceux-ci avaient dans leur majorité, soit 44 membres, saisi la Chambre de conciliation et d’arbitrage (CCA) du Comité national olympique et sportif du Cameroun (CNOSC) pour contester la légitimité des personnes appelés à adopter les nouveaux textes en juillet 2021. Peu avant l’échéance, soit le 21 juin 2011, la juridiction suprême nationale a donné raison à ces contestataires, mais la Fécafoot qui avait boycotté le procès, avait saisi le TAS pour invalider cette décision. Entre temps, Séidou Mbombo Njoya a perdu l’élection au profit de son mentor de 2018, Samuel Eto’o.

Sauf que depuis son élection le 11 décembre 2021, le successeur du prince Bamoun est plus engagé sur d’autres fronts que la réconciliation qu’il promettait il y a peu. Du temps est passé, et l’on n’avait pas l’impression que l’ancien candidat devenu président, ne semble pas se presser pour une initiative qu’il avait annoncée être une des priorités de son « premier » mandat. Au point que les plus radicaux des adversaires au processus électoral l’ayant conduit à Tsinga, se sont lassés. Abdouraman Hamadou qui avait annoncé avoir fait une passe à Samuel Eto’o en lui accordant un temps de répit au cours duquel il entendait voir les négociations en vue de tourner la page des procédures judiciaires se tourner, a indiqué que l’ancien attaquant des Lions indomptables a refusé sa passe. Et depuis une semaine, le TAS a écrit aux parties impliquées dans une des multiples procédures engagées contre l’élection de Samuel Eto’o, que la Fécafoot n’a pas versé son avance de frais de procédures. Ce qui laissait comprendre que la sentence de la CCA de juin 2011 donnant les pleins pouvoirs à l’AG 2009 pour légiférer à la Fécafoot, le temps de la transition. En clair, le TAS devrait confirmer s’il en est besoin, la sentence de la CCA.

Samuel Eto’o va-t-il réussir à anticiper sur cet autre coup qui risque de lui être fatal ? Tout est possible, tant l’homme porté par une bonne frange du peuple camerounais à la tête du football camerounais, semble n’être pas le bienvenu à la tête du football camerounais. Lui qui continue d’attendre d’être félicité par le président de la FIFA, comme cela se fait généralement.

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