« Par-dessus tout, je me rejouis du triomphe du droit et de la réaffirmation et du respect des Statuts et Règlements comme pierre angulaire de la gouvernance sportive que tous les acteurs du football appellent de tous leurs voeux». En ces termes, Guibaï Gatama réagit à sa victoire sur la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) au terme de la procédure judiciaire ouverte au lendemain de son éviction du Comité exécutif de la Fécafoot le 27 août 2022. L’homme se refuse à tout triomphalisme dans une situation où il vient pourtant d’infliger une raclée à son adversaire, Samuel Eto’o qu’il avait pourtant accompagné durant la campagne électorale, avec l’espoir de redonner au football camerounais la place respectable que disait rechercher l’ancien capitaine des Lions indomptables qui entendait ainsi nettoyer une maison du football dont il dénonçait les tares et avatars, avec surtout les nombreuses violations des droits des acteurs. Pour lui-même retomber dans les mêmes travers quelques temps après.
De toutes les façons, dans le communiqué qu’il commet, le journaliste dit « [prendre] acte de cette décision qui [me] réhabilite pleinement et me me restitue ma place de membre à part entière du Comité exécutif de la Fécafoot élu le 11 décembre 2021 ». Saluant au passage la réhabilitation de ses compagnons de combats que sont « François Kouédem injustement suspendu comme président de la Ligue de l’Ouest », mais aussi « l’annulation de la suspension de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC)», ainsi que « le retour de tous les organes juridictionnels indépendants élus en août 2021 dont les mandats avaient été irrégulièrement révoqués».
Guibaï Gatama soutient que « la formation arbitrale a laissé a renvoyé la responsabilité du constat de la vacance à une assemblée générale extraordinaire de la Fécafoot». Faisant allusion à la décision de la justice espagnole qui avait condamné en juin 2022 l’ancien joueur du FC Barcelone à 22 mois de prison pour « fraude fiscale ». Ce qui aux yeux des « dissidents » de la Fécafoot, constituait n motif d’éviction du président de la Fécafoot. Et dans la procédure TAS 2022/A9277, Guibaï Gatama et les autres appelants que sont la LFPC, la Panthère sportive du Ndé, Alim Konaté,…demandaient par ailleurs la constatation de l’inéligibilité de Samuel Eto’o. Sauf que ni les appelants, ni la formation arbitrale présidée par Jacques Radoux, n’avaient les éléments probants, notamment la décision de justice en question, pour appuyer leur demande.
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Sa prise de parole était attendue depuis hier matin. Guibaï Gatama n’a pas attendu longtemps pour se prononcer sur cette affaire qui aura duré près d’un an. Aujourd’hui, le délégué de l’Extrême-Nord se reéouit simplement de retrouver son fauteuil parmi les dirigeants de la Fécafoot. Et ne mentionne pas l’appui financier que le TAS a demandé à la Fécafoot de leur verser.
