Mounouna Foutsou: « Des milliers de jeunes ont bénéficié d’un accompagnement financier »

MOUNOUNA FOUTSOU, ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique

A quelques jours de la célébration de la 56ième édition de la fête de la jeunesse, éclairages du Minjec sur les principales interventions du gouvernement face aux difficultés des jeunes Camerounais.

Quels sont les thématiques et enjeux de la célébration de la fête de la jeunesse édition 2022 ?

La célébration de la fête de la jeunesse depuis 1966 est la manifestation de l’intérêt que les pouvoirs publics accordent à la jeunesse, « fer de lance et espoir de la Nation » qui, grâce à son dynamisme, son potentiel fort varié et son importance numérique, doit inéluctablement conduire le Cameroun vers l’émergence tant voulue par le Président de la République, S.E.M. Paul Biya. Pour cette 56ème édition, le thème retenu par la Très Haute Hiérarchie est « Jeunesse et participation volontaire aux grands défis du Cameroun ».

Le choix de ce thème est relatif au fait que la jeunesse camerounaise, frange majoritaire de la population doit, au regard de son potentiel reconnu à travers le monde, s’engager volontairement à œuvrer pour le développement inclusif et durable de notre mère patrie, avec pour socle, son attachement sans faille aux valeurs civiques, morales et éthiques qui sous-tendent la vie dans notre Nation. Il est donc question pour elle de multiplier des actions patriotiques, en vue de renforcer la cohésion sociale et partant, le vivre-ensemble harmonieux camerounais. Cette jeunesse est actuellement confrontée à plusieurs défis parmi lesquels : les crises sécuritaires dans les régions de l’Extrême Nord, du Nord-Ouest et Sud-Ouest, la dégradation du niveau de moralité, la montée de l’extrémisme violent à travers le monde, sans oublier la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19. Dans cette liste figure l’implication très active des jeunes à l’organisation des grands évènements sportifs, en occurrence la CAN Total Energies que le Cameroun a abrité du 9 Janvier au 06 février 2022. A cet égard, l’implémentation récente de la loi sur le volontariat vient donc ainsi renforcer les stratégies gouvernementales visant à favoriser une plus grande adhésion et participation au processus de développement durable. L’émergence du Cameroun tant souhaitée par tous, passe inéluctablement par la participation volontaire de tous à l’œuvre de construction nationale et plus particulièrement des jeunes. Toute chose qui appelle à l’engagement et à la mobilisation de tous sans exclusive autour des idéaux de paix, de liberté, de justice, de progrès social, de solidarité, de cohésion sociale et d’intégration nationale.

Quelles sont les principales innovations introduites cette année ?

Pour cette année, le Programme national harmonisé, validé par la Très Haute Hiérarchie, prévoit un certain nombre d’activités en ligne et en présentiel dans le strict respect des mesures gouvernementales de lutte contre la Covid-19. Outre les activités de lancement pendant lesquelles, nous avons tenu des rencontres familiales entre les communautés du Nord et du Nord-Ouest en l’occurrence les Chamba à la mairie de Poli, mais aussi, des séances de formation et de remise du matériel d’installation aux jeunes des villages pionniers de 2ème génération accompagnés dans le cadre du Plan Triennal Spécial Jeunes, nous avons également mis un accent sur le lancement officiel du Programme national d’éducation civique par le Réarmement moral, civique et entrepreneurial en abrégé Pronec Reamorce à travers les après-midis jeunesse.

L’autre innovation de cette édition est la campagne d’éducation civique dans les réseaux sociaux. À travers nos « patriotes des réseaux sociaux », il est question d’intensifier ladite campagne afin de promouvoir la culture de la paix, le patriotisme et le vivre ensemble harmonieux au sein des populations et lutter contre les discours haineux et autres déviances comportementales fréquentes sur la toile. Sans exhaustivité aucune, nous avons également le défilé qui en raison du contexte encore menaçant de Covid- 19 sera organisé cette année en groupe restreint. Il sera ainsi décentralisé jusqu’au niveau des quartiers et villages avec notamment l’accompagnement de nos Equipes Mobiles d’Animation Populaire Urbaines et Rurales, Emapur, présentes dans ces localités. Il sera alors question de réduire les effectifs par carré à 49 défilants pour maximiser les espaces entre défilants et réduire le nombre de carrés à deux par Arrondissement pour le défilé au niveau national et à un Carré par établissement pour les défilés au niveau des Arrondissements.

Qu’attendez-vous de la onzaine de la jeunesse ?

La onzaine de la jeunesse est un espace-temps durant lequel il est question non seulement de se poser afin de voir ce qui a été fait et ce qui reste à faire par les pouvoirs publics pour cette frange de la population. A ce titre, le Gouvernement camerounais développe de plus en plus des politiques cohérentes et inclusives visant une meilleure insertion socioéconomique de cette catégorie sociale, notamment à travers la mise sur pieds des structures d’encadrement et d’accompagnement de la jeunesse. La onzaine donne alors l’opportunité à la jeunesse de faire prévaloir l’entraide, la solidarité, le don de soi et l’intérêt général pour une participation citoyenne aux grands chantiers qui interpellent le Cameroun.

Nous attendons de la Onzaine qu’elle mobilise tous les jeunes autours des combats nobles qui sont ceux que mène notre pays le Cameroun afin d’accompagner la vision de la République exemplaire et émergente à l’horizon 2035 que le Chef de l’Etat, SEM Paul BIYA appelle de tous ses vœux.

Pour cela le thème de la célébration donne déjà les grandes lignes qui sont attendus des jeunes pendant et après cette célébration.

D’une manière globale, quelle analyse ou appréciation faites-vous du profil de la jeunesse camerounaise ?

La Jeunesse Camerounaise, je ne cesserai de le dire est une jeunesse entreprenante, patriote mais surtout soucieuse du développement harmonieux de la Nation. La mobilisation des jeunes lors de la Can Total Energies 2021 qui vient de s’achever est la parfaite démonstration que les jeunes ont à cœur leur pays mais également que ces derniers sont prêts à le porter vers des cimes plus élevées.

Le gouvernement camerounais conscient de la force que représente cette frange de la population ne ménage aucun effort pour que cette dernière soit mise dans les conditions à même de permettre son épanouissement. Nous avons ainsi, des projets et programmes d’insertion socioéconomique, où les jeunes démontrent leur savoir-faire. Aujourd’hui nous parlons du « made in Cameroon », je puis vous rassurer que les jeunes y sont pour beaucoup dans la montée fulgurante de la valorisation du made in Cameroon qui est déjà un label. Cette jeunesse entreprenante et patriote est observable aussi bien au niveau national que dans la diaspora ou des success stories affluent de toute part. Personnellement, nous l’avons constaté lors de la première édition du Salon international de promotion des entreprises bénéficiaires du Plan triennal spécial jeunes organisé à Yaoundé en décembre 2021. Ces exemples et bien d’autres nous font dire que la jeunesse camerounaise est prête à relever les défis qui l’interpellent, c’est pourquoi nous sommes à ses côtés pour qu’elle y parvienne.

Où en est la mise en œuvre de l’initiative « Youth Connekt Cameroon », lancée il y’a quelques années ?

Le « Youth Connekt » est une initiative conjointe ONU-Gouvernement, qui vise à connecter les jeunes à diverses opportunités socioéconomiques et politiques dans le but d’optimiser leur autonomisation et faciliter leur pleine participation au développement. Il est question ici de booster le dividende démographique de l’Afrique à travers l’innovation, le renforcement de la connexion des jeunes à leurs modèles, à leurs pairs, aux ressources disponibles, aux compétences et opportunités économiques. Sa mise en place au Cameroun s’est faite de manière participative et solennelle à travers de larges consultations des jeunes, des administrations, du secteur privé et des autres parties prenantes. Pour marquer la haute adhésion des pouvoirs publics au concept, le lancement officiel, placé sous le très haut patronage du Président de la République, S.E.M. Paul Biya a eu lieu le 09 décembre 2019.

Rendu à deux années d’implémentation, nous pouvons nous réjouir que beaucoup a été fait. Dans cette dynamique on a des ambassadeurs de la paix qui ont été formés, il y’a eu des formations en entrepreneuriat, des compétitions entrepreneuriales à l’instar du youth connekt boot Camp qui ont été organisés et qui ont vu la sélection et le financement de plusieurs projets de jeunes. En termes de chiffres, je peux vous dire que globalement on enregistre près de 400 000 jeunes déjà interconnectés sur les 1 million attendu. Ce chiffre étant dû au contexte sanitaire qu’on a connu et qui a ralenti les activités. C’est aussi près de 6 000 emplois créés sur les 36 000 attendus au départ. Grâce notamment aux Hang out qui ont été organisés, on peut dire que les rapports intergénérationnels ont été renforcés car il y’a beaucoup plus de jeunes qui se connectent aujourd’hui aux Hangouts organisés avec les membres du gouvernement, les rôles-modèles, avec les jeunes success stories. A ce jour, grâce au Youth Connekt, la jeunesse camerounaise se trouve mieux connectée aux opportunités qui existent, aux décideurs, à leurs pairs jeunes et aux nombreuses opportunités offertes par le gouvernement.

Quid du Plan Triennal Special Jeunes ? Quel bilan ?

Le Plan triennal spécial-jeunes est une initiative du Président de la République, SEM Paul BIYA qui ambitionne de renforcer la stratégie gouvernementale visant à juguler la précarité parmi les jeunes et à favoriser leur contribution à la croissance économique, par l’appui à la création d’entreprises et d’emplois décent dans quatre domaines prioritaires que sont l’agriculture, l’industrie/ artisanat, l’économie numérique et l’innovation technologique. A travers cette initiative en faveur de la jeunesse il s’agit pour le Chef de l’Etat, de rester fidèle à son engagement constant de toujours placer la jeunesse au centre de ses préoccupations.

S’agissant de l’axe 1 dudit Plan à savoir la mise en place d’un Observatoire national de la jeunesse (Onj), fonctionnel au sein des Centres multifonctionnels de promotion des jeunes est une réalité. Aussi, l’Observatoire dispose depuis quelques années déjà d’un siège construit et équipé, d’une plateforme numérique accessible au www.onjcameroun.cm, d’un mini data center, d’un centre de télé référencement ouvert et accessible à ce jour au numéro 1505. Ainsi, l’ONJ est engagé depuis 2021 dans la production et à la distribution de 50 000 Cartes Jeunes Biométriques, subventionnée entièrement par le gouvernement. Et d’ailleurs, à l’occasion de notre séjour à Logone Birni dans le département du Logone et Chari, nous avons remis des Cartes jeunes biométriques aux bénéficiaires de la localité. Ainsi, en termes de bilan chiffré pour ce premier aspect, on dénombre plus d’un million de jeunes inscrits à la plateforme de lOnj et 34 498 enrôlés à la Carte jeune biométrique.

En ce qui concerne à l’axe 2 relatif au financement direct des projets d’insertion socio-économique des jeunes, nous retenons, en résumé, que depuis le lancement du Pts Jeunes, 8.340 jeunes ont bénéficié de l’accompagnement financier, 139 villages pionniers de deuxième génération et 116 clusters économiques ont été installés avec la création de plus de 21.000 emplois directs.

Enfin, pour ce qui est de l’axe 3, l’on note un accroissement de 22 Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (CMPJ) construits ; 30 CMPJ équipés et 16 CMPJ réhabilités. On peut donc dire que des actions pertinentes et des ajustements nécessaires sont réalisés pour assurer une plus grande visibilité du Plan triennal spécial jeunes qui est une haute prescription du Président de la République S.E.M Paul Biya.

Quelle évaluation peut-on faire à ce jour des nombreux autres programmes d’insertion des jeunes qui existent déjà ?

Comme vous le savez, les jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 35 ans représentent plus du tiers de la population du Cameroun. Cette catégorie sociale est la plus frappée par le chômage et surtout le sous-emploi C’est pourquoi l’encadrement de cette jeunesse en général et son insertion économique en particulier comptent parmi les priorités majeures des pouvoirs publics. Ceci s’est traduit au Minjec par le développement d’un dispositif d’insertion socio-économique qui inclut en plus du Plan triennal spécial jeunes, d’autres projets. Parmi ces projets nous avons de façon non-exhaustive le Projet d’Appui à la Résilience Socio-Economique des jeunes vulnérables des Régions du Nord Cameroun, depuis 2016. Le bilan de ce projet fait état de 1 604 jeunes formés et accompagnés dans 20 filières. En ce qui concerne le programme CMPJ-Incubator, 234 jeunes ont été formés et insérés dans le tissu économique. La dernière cuvée a d’ailleurs tout récemment en décembre 2021, reçu des équipements au Cmpj de référence de Douala, lors de notre visite de travail dans la région du littoral.

C’est dire que les projets et programmes pilotés par le ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique en faveur de l’insertion socio-économique des jeunes, font leur bonhomme de chemin avec des résultats assez palpables sur le terrain. Des ajustements nécessaires sont également à faire et sont faits pour que le maximum de jeunes bénéficie de ces appuis pour leur pleine insertion dans le tissu économique du pays.

Et comme c’est connu de tous, plusieurs autres administrations et départements ministériels mettent en œuvre des initiatives visant l’épanouissement des jeunes à travers leur insertion socioéconomique.

D’une manière générale, monsieur le ministre, quelles sont les mesures prises en faveur de la jeunesse ou pour améliorer leur encadrement et leur promotion ?

Vous m’excuserez de mettre un accent sur ce qui est fait à travers le département ministériel dont j’ai la charge. L’encadrement de la Jeunesse camerounaise compte depuis toujours, parmi les priorités majeures du gouvernement de la République. Ceci s’est traduit entre autres, par la création en 2005 et l’opérationnalisation progressive des Centres multifonctionnels de promotion des jeunes (Cmpj) sur toute l’étendue du territoire, avec pour mission, l’encadrement et l’accompagnement extrascolaires de la jeunesse en vue de son épanouissement. Pour ce faire, une large gamme d’activités est développée au quotidien dans ces structures d’encadrement de proximité, notamment au plan socio-éducatif, socio-culturel, sportif, sanitaire, socio-économique et professionnel. De ce fait, les Cmpj s’imposent aujourd’hui comme le guichet unique d’information, de formation et d’insertion des jeunes, partout où ils se trouvent au Cameroun. J’ai l’habitude de dire que ces Centres sont en réalité des « hôpitaux » où les jeunes qui éprouvent des difficultés doivent se rendre afin de trouver des solutions à leurs problèmes. Aussi, les mesures prises pour les jeunes prennent également en compte les activités de sensibilisation. C’est alors que mon département ministériel a entrepris en partenariat avec toutes les parties prenantes, la relecture du Programme National d’Education Civique en 2021 et le lancement le 03 janvier 2022 dans la région de l’Extrême Nord, du Programme National d’Education Civique par le Réarmement moral civique et entrepreneurial en abrégé Pronec-Reamorce.

Ce programme est un instrument pédagogique d’éducation civique, morale et entrepreneuriale adapté et répondant aux besoins actuels de toutes les couches de la population. Il propose des réponses appropriées aux actes inciviques actuels observés dans les structures scolaires et extrascolaires. Mais aussi, l’une des innovations de ce programme est qu’il prend en compte le volet entrepreneurial, en ce sens où son objectif est d’avoir des citoyens modèles qui sont également socio-économiquement installés et ce de manière durable.

Quel est le dispositif mis en faveur des jeunes de la diaspora ? Et quel bilan peut-on faire de ce dispositif ?

Afin de répondre aux attentes et Très Hautes Instructions du Chef de l’Etat, S.E.M. Paul Biya, concernant la mise en place des mesures incitatives pour le retour des jeunes la diaspora au Cameroun et accélérer leur implication au développement local, le Gouvernement de la République, à travers le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique a lancé en 2017, le Programme d’Aide au Retour et à l’Insertion des Jeunes de la Diaspora- (le PARI-JEDI).

Le Minjec est l’un des deux départements ministériels qui a en charge les questions de diaspora, c’est pourquoi depuis 2017, nous opérationnalisons le PARI-JEDI qui est un mécanisme de mobilisation des jeunes camerounais de la diaspora en vue de leur retour et leur insertion socioéconomique et de la promotion de la participation de la diaspora à l’œuvre de construction nationale par le biais d’une gestion concertée des phénomènes migratoires et de ces conséquences en milieu jeune.

À date, plus de 1987 jeunes de la diaspora ont été mobilisés à travers la plateforme de l’Observatoire national de la jeunesse, dont certains ont entrepris des activités multiformes au Cameroun notamment le jeune Tema Biwole Arsène Stéphane qui l’an dernier a passé plus d’un mois et demi auprès de ces pairs locaux dans l’optique de les encourager à effectuer les études de physique pour ne citer que celui-là. Plus de 4900 jeunes migrants irréguliers de retour ont été accompagnés dans leur processus de retour par le PARI-JEDI.

Plusieurs campagnes de sensibilisation contre les migrations irrégulières ont été effectuées sur le triangle national à l’effet d’édifier les jeunes sur les dangers de la migration irrégulières et de ses conséquences en milieu jeune ainsi que les opportunités d’insertion socioéconomique offertes par les programmes et projets gouvernementaux mis à leur disposition.

Depuis le 07 octobre 2021 se programme conduit l’initiative Diaspora and Local Youth Joint-venture (Dialyj), lancée sous le Très Haut Patronage du Chef de l’État, dont le but est de créer un environnement incitatif favorable à l’expression entrepreneuriale issue d’une synergie volontaire et inclusive entre les jeunes de la diaspora et leurs pairs locaux pour en faire des champions de l’industrialisation endogène du Cameroun.

A ce jour, l’appel à projet de sélection des meilleures idées de projets est en cours et ira jusqu’au 18 février 2022. C’est alors une occasion pour moi d’interpeller les jeunes de la diaspora et les jeunes locaux à se faire enregistrer sur la plateforme à l’adresse www.dialyj.cm afin de soumettre soumettre leurs projets dans l’un des domaines retenus. Nous avons de plus en plus des retours positifs qui font état du fort intérêt que les jeunes portent à cette initiative.

En cette veille de la 56eme édition de la fête de la jeunesse, quel message d’encouragement adressez-vous aux jeunes ?

Comme j’ai coutume de dire aux jeunes, les opportunités sont à leur portée, nous faisons l’effort de dynamiser nos moyens de communications pour que ces opportunités soient connues de tous et partout je parle notamment du digital qui est de plus en plus utilisé par ces jeunes. Il est important que ces jeunes puissent se saisir de ces opportunités, cela implique qu’ils puissent se rapprocher des structures d’encadrement des jeunes à l’instar des Centres multifonctionnels de promotion des jeunes qui sont des laboratoires de formation et d’encadrement de proximité de la Jeunesse.

Aussi, je dirais à ces jeunes de tenir bon, de ne pas se laisser aller aux discours malveillants. Qu’ils fassent preuve de résilience dans tout ce qu’ils entreprennent, c’est par ce moyen qu’ils trouveront leur voie. Comme a coutume de dire le Président de la République, les jeunes doivent s’armer du « fighting spirit » nécessaire pour l’accomplissement de leurs rêves. Le volontariat est l’un des moyens par lesquels ils peuvent tirer leur épingle du jeu.

Je vais terminer mon propos en souhaitant à toute la jeunesse camerounaise, aussi bien celle locale que celle de la diaspora, une agréable et merveilleuse Fête de la Jeunesse.

Propos recueillis par François Bambou (Defis Actuels N° 639)

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