Plusieurs semaines après la commémoration du 80ème anniversaire du Débarquement de Provence, Robert Bapooh Lipot n’en a pas fini de célébrer le « Discours d’espérance » attribué par le président Emmanuel Macron à son homologue Paul Biya à cette occasion. Le président de la République du Cameroun était le « porte-parole » de l’Afrique à cette occasion, et a servi une leçon de paix, « dans un monde où la sinistrose des guerres entre le Nations et les peuples réapparait pour fonder de nouveau, les relations internationales », souligne le secrétaire général de l’UPC reconnu par l’Administration territoriale. Justement, au moment où la France, épicentre de la guerre meurtrière qu’a été la 2ème Guerre mondiale (1939-1945), se souvient des moments atroces connus par son peuple, elle est engagée comme bon nombre de pays occidentaux, à une nouvelle course aux armements, comme ce fut déjà le cas lors des deux premières Guerres mondiales.
Robert Bapooh Lipot croit qu’il faut davantage donner un écho à ce discours, mieux, à la gouvernance d’un « sage » d’Afrique. « La classe politique camerounaise a le devoir historique aujourd’hui de se réconcilier avec le président Paul Biya qui, devant la sublime porte de l’histoire a besoin de toutes les dynamiques républicaines pour construire une symphonie à même de vaincre définitivement tous les plans de déstabilisation du Cameroun », lance l’homme politique. « Les multiples attaques visant la déstabilisation de notre Pays exigent de la classe politique camerounaise, une attitude de pardon et de rédemption par rapport à la sauvegarde de la souveraineté de notre Nation», pousse-t-il plus loin.
Le pont est vite trouvé pour appeler à une union autour de la personne de Paul Biya, face aux menaces de division et d’atteinte à l’intégrité territoriale du Cameroun : « l’Alliance pour la symphonie républicaine s’éloigne des marécages et laboratoires de promotion des clivages et toutes autres formes d’exclusion issus d’une mauvaise appréhension du multipartisme», relève-t-il. « C’est une cure de jouvence politique qui permettra à l’opposition camerounaise de sortir de sa déchéance pour être véritablement utile au Cameroun », clame-t-il.
UPC
Pour sa part, l’UPC version Bapooh Lipot se voit en visionnaire : « L’engagement de l’UPC dans l’extension de cette symphonie républicaine et son déploiement en alliances vise à éloigner du Cameroun le péril qui frappe à nos frontières et à maitriser définitivement les dissonances internes qui puisent leur énergie dans la gestion des ambitions subjectives», se vante Robert Bapooh Lipot. Evoquant l’alliance de son parti (l’ex-UPC version Augustin Frédéric Kodock), avec le Rdpc de Paul Biya. C’est que, « il n y a jamais eu dans l’Histoire de notre Nation, un moment où notre peuple a choisi de démissionner de ses responsabilités quant à l’affirmation de sa souveraineté. Oui, cela a toujours été l’identité remarquable et immuable du peuple camerounais. Cette indomptabilité d’un attachement viscéral à la souveraineté de notre peuple a toujours servi de boussole aux Pères fondateurs de notre Nation », enseigne-t-il.
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Alors « vouloir tourner le dos à ce repère historique de l’engagement politique de notre peuple, ce pourquoi certains ont payé de leur vie, c’est véritablement arborer le statut d’ennemi du Cameroun», soutient Bapooh Lipot. Pour l’Upéciste qui prône une démarche « contraire » à l’extrémisme des pères-fondateurs, en évoquant un contexte différent, « telle qu’elle est déterminée aujourd’hui, une certaine partie de l’opposition camerounaise est une menace pour la paix, la souveraineté et l’unité du Cameroun ». Et de conclure que « les humiliés, les haïs, les victimes, ne doivent pas se transformer en humiliants, haïssants, oppresseurs ».