L’objectif du gouvernement à travers cette étude est de définir une approche de recasement préventif des personnes vivant dans endroits exposés aux risques d’inondation.
Le gouvernement du Cameroun à travers son ministère de l’Habitat et du développement urbain (Minhdu) recherche une firme pour l’élaboration d’une méthodologie opérationnelle de libération des zones marécageuses. C’est dans le cadre du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (Pdvir).
L’objectif du gouvernement à travers cette étude est de définir une approche de recasement préventif des personnes vivant dans endroits exposés aux risques d’inondation. L’une des missions du consultant sera d’analyser l’occupation de quelques zones marécageuses préalablement identifiées par le maître d’ouvrage, en coordination avec les communes concernées (deux zones par communes, dans les communes de Yaoundé 1er et Douala 1er) et les ministères concernés.
Il s’agit aussi pour le gouvernement de faire une analyse générale socio-économique des zones concernées à travers leur situation foncière, l’installation des personnes, le recensement des occupants légaux et illégaux ainsi que leurs droits au regard des politiques opérationnelles de la Banque mondiale et leurs biens.
Outre l’inventaire des équipements publics, le consultant va aussi élaborer un cahier des charges d’une étude pour un Projet de recasement préventif (PRP) dans les villes de Douala et Yaoundé.
Les zones marécageuses sont réputées par l’humidité qui les caractérise. Ces zones peu recommandées pour les constructions des habitations sont pourtant très prisées par les agriculteurs à cause de nombreuses potentialités dont elles recèlent. Les experts définissent ces zones comme étant des terrains exploités ou non, habituellement inondés d’eau de façon permanente ou temporaire pendant une partie de l’année.
Depuis plusieurs années, le Cameroun consolide les fiches d’inscription de six nouvelles zones humides comme sites Ramsar.
Un site Ramsar est la désignation d’une « zone humide d’importance internationale » inscrite sur la liste établie par la Convention de Ramsar par un État partie. Un site Ramsar doit répondre à un ensemble de critères, tels que la présence d’espèces vulnérables de poissons et d’oiseaux d’eau.
Les zones humides concernées sont : le parc national de Ma Mbed Mbed dans l’Extrême-Nord, le bas Sanaga vers l’estuaire, la plaine inondée du Nyong dans le Centre, le lac Ossa et le bassin versant du Nkam-Wouri dans le Littoral et enfin la zone humide de Batoke-Bakinguile dans le Sud-Ouest.