Dans un communiqué de presse signé de Robert Bapooh Lipot ce 18 juillet 2023, « l’UPC condamne » la tuerie de Nacho junction par Bamenda ce 16 juillet et l’incendie de la résidence de Ni John Fru Ndi à Baba II peu avant. Des actes commis selon le gouvernement par des sécessionnistes qui sévissent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016. Pour le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (UPC), « en assassinant les paisibles citoyens dans des conditions de froideur et qui démontrent une déchéance humaine, les terroristes sécessionnistes se sont une fois de plus attaqués à la Nation camerounaise dans son ensemble ». Et constate par le fait même « la détermination des terroristes à installer la terreur et la guérilla urbaine dans les régions du Nord-Ouest et Sud-Ouest».
Alors, l’homme qui parle au nom du Parti historique qui a lutté pour l’indépendance et la réunification des deux parties du Cameroun jadis divisé par le colonisateur, propose une solution à la hauteur des ambitions des fossoyeurs de l’unité et de la stabilité de la Nation camerounaise : « L’UPC exige que des mesures spéciales soient prises par le Chef de l’Etat pour donner des pouvoirs exceptionnels aux Forces de Défense et Sécurité à même de mettre définitivement fin à ces actes barbares et ramener la Paix dans lesdites Régions », appelle-t-il. Pour le leader de l’UPC, « la Force légale et légitime de l’Etat doit totalement être mise en mouvement pour l’Intérêt supérieur et l’avenir du Cameroun».
Par ailleurs, prenant ce bâton légué par les Um Nyobè, Moumié, Ossende Afana,.. Bapooh Lipot appelle la classe politique à se liguer « derrière le Chef de l’Etat et les Forces armées camerounaises pour vaincre les sécessionnistes terroristes ». Afin que « les valeurs Républicaines l’emportent sur les options terroristes, déstabilisatrices de notre Nation». Une position que l’homme avait déjà soutenue lors de l’attaque de Mother Francisca à Kumba il y a deux ans. Paul Biya va-t-il accorder une oreille attentive à cette proposition ? En attendant, la classe politique se prononce déjà depuis quelques jours contre ces actes.
