Il n’y aura plus grève des transporteurs routiers de marchandises. C’est du moins ce qui ressort de la réunion interministérielle tenue le 17 janvier à Yaoundé. A la suite du préavis de grève déposé le 11 janvier par les responsables de la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers de marchandises. Ceux-ci avaient avancés comme motifs : « les nombreuses tracasseries policières dont ils sont victimes, des actes de corruption et abus divers dans le contrôle des charges sur le réseau routier ». A titre d’illustration, explique l’un des transporteurs, « sur le corridor Douala-Ndjamena, chaque camionneur doit prévoir au moins 187 000 francs CFA par voyage, pour corrompre douaniers, gendarmes, policiers et autres agents de la prévention routière ». Ainsi, au terme des échanges avec le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe et Johny Rack, secrétaire général du ministère du Travail, les transporteurs ont convenu de mettre un terme à ce préavis de grève : « la plateforme syndicale, en prenant en compte les engagements du gouvernement à faire aboutir dans des délais raisonnables les doléances exprimées par celle-ci, et dans le souci de la préservation de la paix sociale, a décidé de la suspension de son préavis de grève », peut-on lire dans le communiqué ayant sanctionné les travaux.
Junior Matock
Transport routier : le gouvernement désamorce la grève des transporteurs
Le préavis déposé à cet effet le 11 janvier dernier pour tracasseries policières, a été annulé au terme d’une série de concertations entre l’etat et les responsables de la plateforme des organisations professionnelles des transports routiers de marchandises.