Télécoms : l’Art se dote des clés d’une performance durable

La stratégie de l’Agence repose notamment sur l’appropriation par l’ensemble des acteurs, de son nouveau cadre juridique et les principales implications dans son pilotage et son fonctionnement.

A l’ART, on l’avoue : obtenir une performance durable ne relève ni du miracle, ni de la magie, mais d’une rigueur de tous les jours et d’un engagement de tous les acteurs. Et parmi les ingrédients du succès réside désormais en première place, l’appropriation par tout le personnel de l’Agence et des acteurs du secteur, des nouveaux textes législatifs et réglementaires adoptés par le gouvernement à l’effet d’améliorer la gestion des entreprises et établissements publics afin que ceux-ci puissent jouer pleinement leur rôle dans l’atteinte des résultats escomptés. C’est en tout cas l’un des défis que veut relever Justine Diffo. A l’initiative de la nouvelle Présidente du Conseil d’Administration (PCA) de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), un atelier d’échanges et de débats sur le nouveau cadre juridique de l’Agence a été organisé les 25 et 26 mai derniers à l’hôtel Mont Fébé de Yaoundé. Objectifs ? « Permettre aux participants de s’approprier le nouveau cadre juridique et ses principales implications dans le pilotage et le fonctionnement de l’ART ; revisiter et intégrer les exigences et principes cardinaux de la performance dans la gestion de l’ART ; susciter le développement d’une vision consolidée et partagée en matière de bonne gouvernance et de se servir au quotidien de la technique de mobilisation pour une meilleure implémentation du nouveau cadre juridique des établissements publics à l’ART », a expliqué le directeur général de l’Agence, Philémon Zoo Zame.

Au plan juridique et institutionnel en effet, le dernier texte en date est l’arrêté signé par le ministre des Finances le 04 mai 2020, portant classification des Etablissements publics au Cameroun. Près d’un an plus tôt, le président de la République, Paul Biya, signait le décret N°2019/322 du 19 juin 2019 fixant la classification des établissements publics, la rémunération, les indemnités et les avantages de leurs dirigeants et le décret No2019/320 du 19 juin 2019 précisant les modalités d’application de certaines dispositions des lois 2017/010 et 2017/011 du 12 juillet 2017 portant statut général des établissements publics et des entreprises publiques. Des textes dont la compréhension et l’appropriation sont indispensables pour le bon fonctionnement de l’ART qui entend ainsi booster ses performances et contribuer à l’accélération de la digitalisation du pays.

Assainissement et bonne régulation

De ce fait, plusieurs exposés étaient au menu des échanges avec les experts/ Notamment celui présenté par Mathias Eric Owona Nguini sur le thème : « L’impérieuse nécessité d’une meilleure appropriation et d’une saine application du nouveau cadre juridique des établissements publics et des organes de gestion ». Ou encore les sujets de discussion menés sur les thèmes : « Les défis de l’amélioration de la performance à l’ART » ; « Les défis de la promotion de la gouvernance à l’ART » ; « La technique de mobilisation: moteur d’action pour une meilleure implémentation du nouveau cadre juridique à l’ART ». Parce qu’il était également question à travers cet atelier, de susciter le développement d’une vision consolidée et partagée en matière de bonne gouvernance et de se servir au quotidien de la technique de mobilisation pour une meilleure implémentation du nouveau cadre juridique et réglementaire des établissements publics. S’inspirant du président de la République qui dans son adresse à la jeunesse le 10 février 2016 invitait le gouvernement à « poursuivre avec méthode et efficacité l’assainissement et la bonne régulation » des Télécommunications, « secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale », la PCA de l’Agence a appelé ses collaborateurs à faire preuve d’un engagement exemplaire dans ce domaine. « L’ART de par ses missions, se trouve fortement interpellée dans la réalisation de ces engagements, avec une réadaptation complète du mode de gouvernance et de régulation du secteur », a-t-elle déclaré. Et de conclure : « le gouvernement attend de nous l’élaboration des outils modernes de gestion des ressources humaines de l’ART, au rang desquels un Plan d’Organisation et d’Effectifs, un cadre organique moderne calqué sur les standards internationaux ».

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