« Le Cameroun est Un et Indivisible. Seul cet Absolu peut véritablement fonder un Nouvel Elan pour la Consolidation de notre Vivre-Ensemble. Plutôt que de Penser Région, Village, pensons d’abord République. La diversité ethnique qui caractérise notre Pays est une richesse dont l’importance n’est plus à démontrer. Alors, combattons la transformation des ethnies en de multiples miroirs à travers lesquels se construirait un certain ‘’Vivre-ensemble’’. Nous devons véritablement être ensemble, pour éloigner de notre Nation tous les plans de sa déstabilisation ». Le message de Robert Bapooh Lipot sonne comme une campagne. Le secrétaire général de l’Union des populations du Cameroun (UPC) reconnue par l’Administration territoriale, saisit l’opportunité de la célébration de la Semaine des martyrs du Parti des crabes en ce mois de septembre 2023, pour émettre ce cri de détresse. « Dans un contexte international qui se complexifie de plus en plus, nous avons le devoir de réaffirmer cette particularité de notre peuple à avoir son Destin entre ses mains », interpelle-t-il ses compatriotes. C’est que « parfois, il arrive que nous perdons de vue ces repères historiques pour lesquels certains ont payé de leur propre vie », insiste-t-il.
L’homme ne manque pas de s’attaquer à des adversaires de la Nation qu’il ne cite jamais nommément : « certains compatriotes, adeptes de la prise du ‘’Pouvoir par tous les moyens’’ » qui, selon lui, « rêvent d’une déstabilisation du Cameroun ». Alors, « le Parti historique, l’Ame immortelle du peuple camerounais, invite les Populations Camerounaises à plus de vigilance et de fermeté quant à la sauvegarde de l’unité, l’indivisibilité, la paix et la prospérité du Cameroun », poursuit-il. « Aujourd’hui plus qu’hier, pour l’intérêt supérieur de notre Nation, chaque citoyen camerounais doit cultiver en lui, l’esprit de tolérance, d’abnégation et de confiance aux institutions républicaines. Il ne faut pas sacrifier cette Identité remarquable de notre peuple à l’autel d’une politique qui met l’accent sur la Culture de la Haine », sensibilise Robert Bapooh Lipot. L’homme soutient, que « le peuple camerounais qui a su capitaliser les écueils et blessures de son histoire, passe pour être un modèle aujourd’hui en Afrique ». Et « cela n’est pas le fait d’un hasard. Il s’agit d’une tradition héritée de nos Martyrs qui ont su avoir l’intelligence nécessaire dans la gestion des contradictions et enjeux des Relations internationales », écrit-il.
Epidémie de coups d’Etats
Cela survient dans un contexte marqué par une épidémie de coups d’Etats en Afrique. Laquelle a commencé en Afrique de l’Ouest et dont le virus a infecté le voisin gabonais. Sans l’évoquer, Bapooh Lipot laisse croire qu’il redoute que des « ennemis ». Mais convoque la force de l’âme immortelle du Cameroun pour essayer de repousser éventuellement le spectre du virus déstabilisateur : « Les acquis de notre jeune démocratie doivent être sauvegardés et inscrits dans la vie de nos Institutions. A la Maturité évidente de notre Peuple, devrait nécessairement s’arrimer une Classe politique qui jusque-là tend à devenir un refuge d’Agents de promotion de la guerre dans une Afrique qui affirme de plus en plus son Indépendance quant à la gestion des grands enjeux du Monde Contemporain ».
De toutes les façons, le patron de l’administration de l’UPC est convaincu que « le Cameroun dispose des institutions fortes et modernes susceptibles de fonder sa Grandeur et sa Prospérité ». Et de ce fait, « tout Camerounais patriote et républicain a le devoir de s’opposer aux options anti-démocratiques normées par certaines officines pour organiser les génocides et les guerres civiles en Afrique ». Dans ce sens, « l’UPC soutiendra toujours les institutions de la République et ceux qui les incarnent sous la gouvernance des idéaux des Pères fondateurs de la Souveraineté de notre Nation », réaffirme le successeur d’Augustin Frédéric Kodock.
