Après la première phase qui a permis l’enlèvement de 34 épaves flottantes, il est question de passer ce chiffre à la hausse dans la deuxième phase en cours.
Depuis 2018, le Port Autonome de Douala est engagé dans une vaste opération d’enlèvement des épaves afin de décongestionner l’espace portuaire de Douala. Les plans d’eau et les quais étant encombrés par des épaves et autres rebus des navires. Environ 30% des exploitations étaient perdues chaque année du fait notamment de cet encombrement.
L’opération est menée par la régie déléguée de dragage. La phase 1 de cette activité d’enlèvement des épaves flottantes est déjà achevée. Une trentaine d’épaves de navires ont été enlevées dans ce cadre par la firme BONIFACIO SARL qui menait les travaux.
Pour la phase 2, apprend-on des autorités portuaires, il est question de dépasser les résultats de la phase 1. De la trentaine enregistrée précédemment, il est question actuellement d’atteindre 50 épaves. La charge est confiée à la société italienne Lucatelli. Elle va principalement se déployer dans la zone du quai BOSCAM en zone avale, ce qui va faciliter les échanges avec les pays de l’Afrique centrale.
Ce sont au total 4,7 milliards de FCFA qui ont déjà été investis dans cette opération de désencombrement des quais, des darses et des plans d’eau. Mais il faut dire que l’enlèvement des épaves génère aussi des revenus. Le Port Autonome de Douala a une prévision des recettes d’un peu plus de 34,749 milliards de FCFA d’ici 2050, dont environ 1,339 milliards de FCFA représentant la redevance domaniale et 33,350 milliards de FCFA pour l’achat des sédiments bruts issus des fonds marins.