Partenariat d’affaires : sous-traitance : l’appel au respect de la charte de bonnes pratiques.

Les différentes parties soulignent la nécessité de se référer à ce document qui est une sorte de « gentlemen agreement » entre les donneurs d’ordre et les prestataires.

La bourse de sous-traitance et de partenariat (Bstp), dans son rôle de mise en relation des grandes entreprises et les PME et PMI vient d’organiser à Douala une autre édition de « journées fournisseurs ». Ce concept vise à réunir autour d’une journée, une grande entreprise et les PME PMI locales avec en perspectives que ces dernières puissent décrocher un marché. « La Bstp contacte une grande entreprise ensuite lui demande de fournir la liste des projets qu’elle a par devant elle, la BSTP cherche par la suite dans sa banque de données, les PME susceptibles d’exécuter les marchés en question ; elles sont invitées à venir rencontrer la grande entreprise lors de ces journées qui se terminent par des B2B », explique Evariste Yameni, directeur de la bourse.

Cette édition avait comme maître d’ouvrage, la mairie de ville de Douala. « Le développement d’une ville a besoin d’une boussole. Nous avons une vision et elle ne peut se concrétiser que si les entreprises entrent par leur technicité et leur expertise dans la concrétisation des projets, d’où la nécessité de s’ouvrir aux entreprises pour qu’elles s’approprient elles même de la vision de la mairie et que les projets se réalisent à temps et de manière efficace », a indiqué Jeremi Sollé, adjoint au maire de la ville. Au cours de cette rencontre, les différentes parties, ont sou ligné la nécessité de respecter la charte la charte de bonnes pratiques et de contrat type en sous-traitance industrielle au Cameroun.

Un outil qui a été mis sur pied afin de mettre fin aux différents conflits souvent observés dans l’exécution des marchés par les sous-traitants. Ce docu ment, fruit de longs plaidoyers, a ainsi pour rôle de régir les relations entre le donneur d’ordre, l’entreprise principale et l’entreprise sous-traitante qui est généralement la PME et la PMI. Il se présente comme une sorte de « gentlemen agreement », et décrit les droits et obligations des parties. Il s’agit entre autres des conditions financières, des pénalités ou des éventuelles indemnisations etc.

Cette charte prend également en compte le fait que le contrat de sous-traitance peut être différent en fonction du type de marché. Contrairement aux contrats, cette charte est unique et ne peut être modifiée. Structurée en six parties, elle aborde divers points. Entre autres, l’application des dispositions légales et contractuelles, l’exécution des travaux, les liaisons et coordinations, les prix, les paiements, les délais et les calendriers d’exécution, les dépenses communes, les clauses de confidentialité, de résiliation et surtout la question de règlement de litiges. D’où l’importance soulevée de mettre ce docu ment au centre des partenariats d’affaires qui pourraient naître avec la CUD et les PME. La sous-traitance continue de connaître des évolutions au Cameroun. Reste at tendu d’une loi sur la sous-traitance.

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.