lundi, novembre 3, 2025
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Lions indomptables : Sven Goran Eriksson au Cameroun

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Depuis ce jeudi aux premières heures, Sven Goran Ericsson est à Yaoundé. La nouvelle gardée dans les secrets de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a fini par se retrouver sur les réseaux sociaux, sous la forme de la rumeur. Avant que les pattes du « mensonge » ne se laissent découvrir. L’entraîneur de football loge au Mont Fébé hôtel de Yaoundé.

Une présence surprenante, tant son nom n’a jamais figuré dans la short list des personnes pressenties pour conduire les Lions indomptables. Mais il semble pourtant que la présence d’Ericsson au Cameroun est liée à ce dossier qui traine depuis décembre 2017. Des sources généralement bien introduites annoncent également la présence de Samuel Eto’o Fils dans la capitale camerounaise. « Au moment où nous parlons, les négociations sont en cours ; peut-être que l’entraîneur des Lions indomptables a même déjà paraphé son contrat », a glissé Parfait Siki, le nouveau chef du département communication de la Fécafoot, sur les antennes du poste national de la radio camerounaise, la Cameroon radio television (Crtv). Au moment où la rumeur parle de négociations qui coincent sur le salaire. Le technicien exigeant au moins 50 millions de francs Cfa.

Baccalauréat général : Taux de réussite en hausse de 5%

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Au lendemain de la publication des résultats du baccalauréat de l’enseignement général, l’Office du baccalauréat du Cameroun (Obc) a rendu publics les statistiques liées à la réussite. Il en ressort que le taux de réussite au premier diplôme universitaire au Cameroun, version enseignement général, est de 51,74% pour la session de juin 2018. Soit une augmentation de l’ordre de 5%. En 2017, ce taux était de 46,13%.

La région de l’Est trône en tête avec un taux de 62,19%, suivie du Nord-Ouest (60,83%) et du Sud-ouest (59,77%). Toutes ces trois régions sont sur une pente ascendante car elles ont enregistré en 2017, respectivement 39,03%, 57,82% et 41,30%. Avec le champion qui réussit un bond spectaculaire depuis la queue du classement. Au bas du tableau, l’Adamaoua (46,75%), le Nord (42,53%) et l’Extrême nord (34,95%) ferment la queue. La région la plus extrême du septentrion conserve ainsi cette dernière place déjà occupée l’année dernière (33,42%). En revanche, le Nord conserve sa 9ème place (39,13%), alors que l’Extrême nord recule de la 8ème à la 10ème position.

Douala-Yaoundé : un affaissement de la route bloque la circulation

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De longues files de voitures avançant à peine, des piétons bagarrant avec les automobiles pour user de ce qui leur sert de trottoir. Ainsi va Yassa, entrée de la ville de Douala en venant de Yaoundé, ce 25 juillet dans l’après-midi. C’est la conséquence de l’effondrement d’une buse métallique sur une partie de la chaussée. Les images font le tour des réseaux sociaux.
Fort heureusement, l’incident n’a pas pris dans son piège un usager de la route. Un communiqué du secrétaire d’Etat aux travaux publics en charge des routes, a vite informé l’opinion. Et un dispositif de sécurité disposé pour alerter sur la dangerosité du coin. Et les déviations organisées.
C’est la seconde buse métallique qui s’affaisse sur la route nationale N°3. Le 21 octobre 2016, la route s’était effondrée sur une buse fatiguée par l’usure du temps, au lieu-dit Manyaï, à une cinquantaine de kilomètres de Yaoundé, surprenant un camion dont les roues arrière sont restées coincées dans le vide, au-dessus du pont. La coupure de la chaussée réorientera les voyageurs de l’axe Yaoundé-Douala à se reverser sur le train. ce qui entraînera plus tard le drame d’Eséka qui a vu une perte de vitesse d’un train en surcharge et dont le dispositif de freinage n’était pas adapté à la lourde charge. Plusieurs dizaines de personnes y ont laissé leurs vies, et de nombreux disparus.

Présidentielle 2018 : Forces et faiblesses des poids lourds annoncés*

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Paul Biya : Un bilan mi-figue mi-raisin
Président sortant, le poids de la candidature de Paul Biya est tributaire de sa personnalité. C’est le 2e président du Cameroun en 58 ans d’indépendance. A 85 ans sonnés, le successeur d’Ahmadou Ahidjo boucle sa 36e année sans discontinuité du pouvoir. Une longévité qui charrie contre l’homme du 6 novembre 1982 des arguments contre ses ambitions. Si le taux d’alphabétisation des 15-24 ans présenté par la Banque mondiale, est resté évolutif (de 41,216 en 1976) à 70,68 % en 2007) ; avec la multiplication des écoles et universités, « l’accès à l’éducation et à la formation s’est améliorée ». En revanche, « le problème primordial du système des soins est : le faible accès des populations aux soins de santé de qualité », entre 2003 et 2010, fait observer une enquête camerounaise auprès des ménages. Des Ong croient que la situation n’a pas beaucoup changé, « malgré d’énormes facilités créées ».
En réalité, le bilan de Paul Biya se résume au taux de croissance. A la prise de pouvoir par Paul Biya, le taux de croissance est de 7,5 % ; le Cameroun est engagé dans des plans quinquennaux, principale boussole qui guide son plan d’investissement et d’aménagement du territoire. Le Produit Intérieur Brut (PIB) est de 7,323 milliards. En 36 ans de magistrature suprême, le pays a connu une croissance en yoyo, avec son pic en 1985 (8,1 %), mais depuis elle peine à se relever, stagnant en deçà de 5 %. Seules les années 1997 (5,3 %) et 2015 (5,8 %) ont connu des améliorations. Mais 2016 s’est terminée à 4,5 %.
La faute en partie à la corruption qui s’est enracinée au point de hisser le Cameroun au sommet du hit-parade du fléau en 1998 et 1999. Et depuis, Paul Biya se bat contre la gangrène, dans un contexte marqué par des soupçons de politisation du combat par ses adversaires. D’ailleurs, le Cameroun demeure 153e pays sur 180 dans l’indice de perception de Transparency international, en 2017, et 163e économie sur 190 dans le rapport Doing business 2018. Par ailleurs, la paix qui a toujours été le principal argument de renouvellement du bail est désormais à reléguer dans les tiroirs du passé. Après la secte islamiste Boko Haram qui perturbe la sérénité dans l’Extrême nord, et les rebelles centrafricains à l’Est, un front interne est né dans les régions du Sud-ouest et du Nord-Ouest. Objectif : la partition du pays sur des lignes linguistiques que la géographie peine à effacer. Mais Paul Biya croit être « le meilleur risque » contre l’implosion du Cameroun. Peut-être rattrapera-il des voix parmi ceux qui sont fatigués de le voir à la tête du pays ? Paul Biya qui semble être encore le seul pion du Rdpc, parti ultra majoritaire, à pouvoir éviter le chaos. Lui qui continue de fédérer les différentes factions ouvertes ou latentes de son parti.

Cabral Libii : Jouvence en quête de légitimité
Le critique et contestataire de 2011 a évolué. Cabral Libii fut l’un des porte-voix d’une jeunesse Bassa-Mpoo Bati révoltée contre le régime en place, ou plutôt contre l’élite politique locale. « Si rien n’est fait, nous sommes prêts à aller jusqu’à démonter les rails sur le chemin de fer », menaça-t-il autrefois. Les jeunes de cette localité en voulaient à l’élite politique locale, Cathérine Bakang Mbock en tête, de ne pas relayer assez, les désidératas de la jeunesse. L’homme qui, en son temps, fut un des rares signataires du mémorandum adressé à Paul Biya à s’afficher physiquement, veut désormais décider à la place du faiseur de roitelets. Et ce n’est pas le courage qu’il manque pour son audace. A 40 ans, Cabral Libii a décidé d’être le Macron camerounais ». Référence faite à Emmanuel « Macron, le président français, congénère qui a brisé le mythe d’une jeunesse confinée à l’éternelle école de la politique. Damant le pion à la vieille classe politique française en 2017, pour s’aligner parmi les successeurs de Charles de Gaulle.
Au Cameroun, Cabral Libii qui a mis entre parenthèses sa jeune carrière administrative à l’université de Yaoundé II pour tenter de forcer le destin, est perçu comme le symbole d’une jeunesse révoltée et résolue à mettre à jour le logiciel politique du Cameroun. Cheval de bataille, le mouvement 11 millions de citoyens (initialement 11 millions d’électeurs). Et ce changement de dénomination est le premier obstacle imposé par la réalité du terrain. L’engagement politique étant la chose la moins partagée par les contestataires passifs de la classe politique. Mais Cabral Libii qui a su jusqu’ici rallier à sa cause les partisans du rêve, devra se défaire de cette image d’indic du régime qui lui colle à la peau depuis ses années d’étudiants (du premier cycle). Au plus fort de la crise entre l’Association pour la défense des droits des étudiants du Cameroun (Addec) et l’administration universitaire, l’homme est étiqueté comme un pion glissé au milieu des étudiants pour servir la cause d’un régime hostile à l’amélioration des conditions des étudiants. Un caillou dans la chaussure du leader de la jeunesse qui se défend d’avoir joué un tel rôle.

Maurice Kamto : Une affaire de plagiat collée à la peau
« Un juriste internationalement reconnu, une personnalité modérée et consensuelle dont l’engagement en politique est une chance pour le Cameroun ». Ainsi, parlait George Dougueli, journaliste camerounais en service à Jeune Afrique en avril 2018. A l’endroit du Pr Maurice Kamto. Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) subissait sur les réseaux sociaux et dans la presse, de tirs nourris d’adversaires s’attaquant à l’homme sur divers aspects de sa vie. De cette affaire de plagiat pendante devant les tribunaux et l’opposant à son ancien étudiant James Mouangue Kobila, à la promotion de son épouse au ministère des Relations extérieures, en passant par le marché de la réforme du Code pénal gagné par le cabinet de l’ancien ministre délégué à la Justice et son engagement dans un parti dit Baham ou ethno-tribal. L’ancien directeur de campagne de Ni John Fru Ndi à l’élection présidentielle de 92, tente de se concentrer sur l’objectif principal : le palais d’Etoudi. Si Maurice Kamto s’est défendu dans l’affaire du Code pénal, l’homme s’est refusé à tout triomphalisme dans le dossier de défense de l’Etat du Cameroun dans le conflit de Bakassi ; et a laissé ses partisans organiser sa défense dans les autres querelles. Mais l’accessoire résiste au temps. Celui qui, le temps d’un mandat parlementaire (un seul député, en 2013) s’est brouillé avec une bonne frange de ses accompagnateurs de la première heure. Le juriste continue de croire que la flopée d’intellectuels, en l’occurrence des avocats, qui composent l’ossature du directoire de son parti, parviendra à renverser la vapeur au soir du 7 octobre 2018.

Akere Muna : Le candidat de la « nouvelle république »
Le Tribunal de grande instance (TGI) examine toujours la plainte d’Ama Tutu Muna, accusant son frère Akere Muna de « déclaration mensongère, dissimulation de procédure, faux et usage de faux en écriture privée ou de commerce ». La prochaine audience est prévue le 15 août prochain. Sept jours plus tôt, le Conseil constitutionnel devrait déjà avoir donné son verdict sur les candidats définitivement admis à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Suffisant pour dissiper les craintes qui menaçaient la candidature d’Akere à ce scrutin. « C’est une affaire qui n’a aucun fondement. Elle ne nous inquiète plus ; du moment où notre candidature aura déjà été reçue et validée », disent les services de communication de l’avocat. Akere Muna craignait pour son dossier. Maintenant, il est serein. « L’opportunité de changement est à notre portée, déclare-t-il. Les Camerounais se trouvent dans l’obligation de la saisir ». L’avocat a notamment axé son projet sur le prisme de la construction d’une « Nouvelle République ». « Ces élections nous donnent l’occasion de sauver des vies, de sauver notre pays et de faire renaître l’espoir », assure-t-il. « Il serait souhaitable que Paul Biya passe le relais », affirme-t-il encore. Avocat et figure de proue de la lutte anticorruption depuis des années, Akere Muna a pourtant flirté avec le gouvernement. Pas seulement en tant que fils de Solomon Tandeng Muna. Mais aussi en tant qu’acteur direct de certains cercles du pouvoir. Il a commencé à se démarquer et à prendre position contre les autorités publiques, dès le début de la crise dite anglophone. Il dispose d’un bon potentiel, a des qualités et le discours nécessaires pour ratisser auprès du parti au pouvoir comme dans l’opposition. Son entourage pense que son principal atout réside dans le fait qu’il soit natif de la région du Nord-Ouest. Même si certains séparatistes anglophones le considèrent comme un traitre qui n’épouse pas leurs idéaux. En effet, pour ce qui est de la forme de l’Etat, objet des tensions en cours dans les régions anglophones, Akere Muna est formel. S’il est élu président de la République du Cameroun, il choisira le fédéralisme, parce qu’il « respecte nos différentes cultures », précise-t-il.

Joshua Osih : Réussir où Fru Ndi a échoué
« Ils ont la fièvre. Ils savent qu’Etoudi est à notre portée ». Joshua Osih n’a pas caché son excès de confiance, le soir de son investiture en vue de l’élection présidentielle du 7 octobre prochain. Le candidat du Social democratic front (SDF) croit en ses chances de victoire. Peu importe les challengers qui se dresseront sur son chemin. Homme d’affaires originaire de la région du Sud-Ouest, Joshua Osih, 49 ans, est connu pour ses multiples interventions dans les médias. Le N°2 du SDF s’est construit une réputation d’homme intègre, honnête et plein de convictions. Sa parfaite maîtrise du français et de l’anglais sont un atout au moment où le pays reste divisé sur la question du Cameroun anglophone. Partisan du fédéralisme, ce nouveau candidat de l’opposition devient le potentiel principal challenger du candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), avec l’ambition de faire mieux que Ni John Fru Ndi, battu par le chef de l’Etat, Paul Biya, aux scrutins de 1992, de 2004 et de 2011. Faire mieux que les scores du chairman revient cependant à gagner l’élection. Et sur ce point, les avis d’experts divergent. Enfin, pour le moment.
Si certains croient le candidat du SDF est capable de créer la surprise en octobre prochain, d’autres voient déjà les obstacles qui vont se hisser sur son chemin. Le premier, c’est son choix avoué pour le retour au fédéralisme. Une forme de l’Etat souhaitée par plusieurs ressortissants des régions anglophones, mais rejetée par Yaoundé et la grande partie francophone du pays. Convaincre la majorité de voter son projet s’annonce par conséquent (très) difficile. Mais ce n’est pas tout. Joshua Osih devra également faire face à une nouvelle caste de détracteurs qui s’apprêteraient à lui opposer son ascendance suisse. Métis de mère suisse, Joshua Osih pourrait en effet voir la question de ses origines posée une fois de plus sur les tables de débats publics. Quand on sait que la question de la double nationalité répugne la majorité des Camerounais, il parait certain qu’elle pourrait lui coûter de précieux points. De plus, Osih et le SDF sont dans le collimateur des sécessionnistes autoproclamés anglophones qui ne souhaitent pas voir le parti de la balance prendre part à cette présidentielle. A l’évidence, les fidèles partisans des mouvements indépendantistes anglophones ne devraient pas prendre la peine d’aller aux urnes. Ce qui contribuerait davantage à réduire les chances d’un SDF dont la masse électorale est basée en régions anglophones.

Garga Haman : Une dernière pour l’honneur ?
Il revendique la première place au sein de l’opposition camerounaise. Pourtant, quand il parle du chef de l’Etat en place, candidat du parti au pouvoir, le Rdpc, Garga Haman Adji avoue lui être éternellement reconnaissant. Troisième lors du dernier scrutin, le 9 octobre 2011 avec ses 3,21 % derrière John Fru Ndi du Social democratic Front (10,71 %) et Paul Biya (77,99 %), l’ex-ministre de la Fonction publique, démissionnaire du gouvernement en 1992, est convaincu que les années se suivent mais ne se ressemblent pas. A 74 ans, le président naturel de l’Alliance pour la Démocratie et le Développement (ADD) garde toujours espoir. Même s’il reste difficile à cerner : il critique le champion du parti des flammes pour être resté au pouvoir jusqu’à un âge (85 ans) qu’il juge très avancé, mais avoue ouvertement qu’il lui doit beaucoup.
« Paul Biya m’a ressuscité », dit-il souvent. Longtemps malade en effet, l’indéboulonnable N°1 de l’ADD avait bénéficié d’une aide du chef de l’Etat pour se soigner définitivement. « Je saisis l’occasion de la manière la plus solennelle pour remercier le président Paul Biya et pour lui rester à jamais reconnaissant », avait-il insisté dans cet entretien publié en 2015 par le quotidien Le Jour. Un propos surprenant de la part de ce dur à cuire, extrêmement critique envers l’homme du Renouveau, qui l’a par ailleurs fait membre de la Commission nationale anticorruption (Conac). Autre preuve de cette amitié, la petite causerie entre les deux hommes le 6 janvier 2017, lors de la cérémonie de présentation des vœux du nouvel an au président de la République. « Le président m’a dit d’aller à Bamenda et de ramener tous ceux qui veulent nous quitter. Et, je lui ai fait la promesse de le faire », avait déclaré Garga Haman Adji. Et dire qu’il se fait passer pour un « opposant ».

Source: Défis actuels

*La titraille a été modifiée

Présidentielle 2018 : Les 28 dossiers reçus par Elecam

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En tout, ce sont 28 candidats qui ont été déposées dans les bureaux d’Elections Cameroon (Elecam) à la forclusion du délai, le 19 juillet 2018 dont six indépendants. Naturellement le président sortant, Paul Biya investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Avec lui, on note quatre autres anciens clients de la présidentielle (Garga Haman, Adamou Ndam Njoya, Isaac Feuzeu et Olivier Bile), et un new comer aux couleurs du parti leader de l’opposition (Joshua Osih). Les autres sont tous des nouveaux, investis par de nouveaux partis. .
Candidats investis par des partis politiques
1- Paul Biya (Rassemblement démocratique du peuple camerounais)
2- Joshua Osih (Social democratic front)
3- Garga Haman (Alliance pour la démocratie et le développement)
4- Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun)
5- Akere Muna (Front populaire pour le développement)
6- Adamou Ndam Njoya (Union démocratique du Cameroun)
7- Kum Ane Ihims (Bilingual Yaounde political party)
8- Chantal Roger Tuile (Debout le Cameroun)
9- Isaac Feuzeu (Mouvement pour l’émergence et le réveil du citoyen)
10- Bertin Kisob (Cameroon party for social justice)
11- Valentin Egono (Union camerounaise pour la démocratie et l’innovation)
12- Antoine de Padoue Ndemmanu (Rassemblement démocratique du peuple sans frontière)
13- Cabral Libii (Univers)
14- Jean Blaise Gwet (Mouvement patriotique pour le changement du Cameroun)
15- Vincent Sosthène Fouda (Mouvement camerounais pour la sociale démocratie)
16- Jean Marie Fomo Ngotta (Renaissance Sociale Démocratique du Cameroun)
17- Habiba Issa épouse Duala M’bedi (Union des populations du Cameroun)
18- Steves Léopold Ndjoumou (Union pour le Redressement Economique du Cameroun)
19- Charly Djapa (Parti socialiste des écologistes camerounais)
20- Olivier Bile (Union pour la fraternité et la prospérité)
21- Serge Espoir Matomba (Peuple uni pour la rénovation sociale)
22- Frankline Ndifor Afanwi (Mouvement citoyen national camerounais)
Les indépendants
23- Kekomo Boboro
24- Hervé Choup Kangaing
25- Barin Koulla
26- Jean patrice Etonde Etonde
27- Rigobert Gabanmidha
28- Généviève Amvene

Ministères : Les 17 nouveaux secrétaires généraux

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Premier acte fort. Dans le secteur universitaire

Enseignements secondaires : Bisse Bea
Communication : Félix Zogo
Contrôle supérieur de l’Etat : Jean Bernard Mboutou Ze
Agriculture : Patrick Mvondo Nna
Education de base : Ebone Paul Tiku
Relations extérieures : Achille Bassilekin III
Environnement, protection de la nature et développement durable : Dohgansin Galega, née Bobyiga Prudence Tangham
Enseignement supérieur : Wilfried Nyongbet Gabsa
Eau et Energie : Adolphe Ndjouke Thome
Domaine et affaires foncières : Gabriel Dodo Ndoke
Décentralisation et développement local : Fred Rodrigue Aurélien Ebongue Makolle
Commerce : Manaouda Malachie
Sports et éducation physique : Zachée Robert Théophille Benga
Industrie et développement technologique : Fru Jonhathan
Travaux publics : Urbain Noël Ebang Mve
Postes et télécommunications : Mohamadou Saoudi
Fonction publique et réforme administrative : Maïna Anatole

Gouvernement : Paul Biya remanie à la Semry, au Conseil économique et dans des ministères

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Paul Biya
La situation sur le terrain est aux antipodes de ce que décrit Amnesty International

Au moment où les regards sont tournés vers l’élection présidentielle, Paul Biya a convié les Camerounais à vivre plutôt un mouvement à la tête des administrations des ministères et institutions de l’Etat. Un qui devrait vivre un week-end triste, c’est Marc Samatana. Celui qui était jusqu’à ce 20 juillet 2018, directeur général de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), perd son poste au profit de Fissou Kouma, maire de Yagoua. C’est le seul directeur général concerné par les textes lus au 17h-18h du poste national de la Crtv. Comme Samatana, Emmanuel Wonyu libère le Conseil économique et social où il officiait comme secrétaire général, au profit de Ngoumbe Zacharie. L’enseignant y officiait depuis le 22 décembre 2015, après avoir servi au même poste au ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep).

Le vent insufflé par le président Paul Biya a beaucoup plus soufflé à la tête des secrétariats généraux des ministères. L’homologue et successeur Félix Zogo, d’Emmanuel Wonyu au Minsep, Oumarou Tado a été remercié par Paul Biya, au profit de Benga Zachéé Robert. Pendant qu’Achille Bassilekin III quitte le sous-secrétariat général du Groupe Afrique-Caraïbes-Pacifiques (Acp), pour rejoindre le secrétariat général du ministère des Relations extérieures.
Félix Zogo qui a longtemps trimé comme conseiller technique, avant de devenir le tout puissant « ministre » de la Communication de fait, le temps de l’évacuation d’Issa Tchiroma, et de la vacance au poste de secrétaire général, est récompensé pour sa patience doublée de témérité. L’enseignant à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) remplace Emmanuel Ndjéré promu président du Tribunal criminel spécial (Tcs) depuis le 8 juin 2017.

Paul Biya comble le trou béant du ministère de la décentralisation et du développement local. Un ministère créé le 2 mars 201 et qui n’avait pas de personnel jusqu’ici. Ebongue Makole Fred sera pionnier au poste de secrétaire général.

Fécafoot : Bidoung Mkpatt somme Dieudonné Happi d’être transparent

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Dans un courrier adressé au président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep) «demande de bien vouloir me faire tenir dans les plus brefs délais les projets des statuts de la fédération, assortis du chronogramme du calendrier électoral ». Au moment où des sources introduites annoncent l’assemblée générale extraordinaire de la fédération pour le 28 juillet 2018. Soit dans dix jours, et une semaine après la promulgation par le président de la République de la loi d’orientation sportive qui constituait le dernier verrou pour la suite de la normalisation de la Fécafoot. Les travaux de l’Assemblée générale extraordinaire devant consister en l’adoption des nouveaux textes fondateurs de la Fécafoot seront adoptés. Le Minsep veut ainsi avoir une idée de ce qui sera soumis aux délégués de la Fécafoot, à l’avance. Lui qui a remporté la victoire du dernier épisode de la guerre de la Fécafoot. Le projet de texte (modifié) de la nouvelle loi portant organisation des activités physiques et sportives, ayant été adopté par le Parlement, et promulguée par le président de la République. Face à des adversaires qui ont réussi à transporter les débats au sujet de certaines dispositions de cette loi au Parlement lors de la dernière session parlementaire.
Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt veut voir clair dans ces textes, objet de divers rebondissements dans la crise qui secoue la Fécafoot depuis 2013. Envoyée à la Fifa le 14 décembre 2017, la mouture n’est revenue qu’en juin dernier, sous la pression des clubs amateurs qui s’offusquaient de ce que la Fifa conditionne le retour des textes à la modification de la loi de 2011 sur les activités physiques et sportives. Les clubs amateurs sous la conduite d’Abdouraman Hamadou, qui ont attaqué la prorogation du mandat du comité de normalisation au Tribunal arbitral du sport (Tas). Obtenant le retour du projet des textes. Mais l’assemblée générale extraordinaire initialement programmée pour le 23 juin a été reportée sine die à quelques jours. Au motif que le projet de loi modifiant la loi de 2011 pourrait être adopté par le Parlement.
Par ailleurs, le ministre tient à connaître le calendrier électoral, qui dépend de l’adoption des textes. D’autant plus que ce sont ces textes qui devront encadrer le processus électoral. L’équipe à Dieudonné Happi dispose encore jusqu’au 31 août 2018 pour rendre sa copie définitive. Face aux défis qui attendent le Cameroun (parachèvement des projets de construction d’infrastructures sportives, organisation de la Can 2019, recrutement d’un nouveau sélectionneur), le gouvernement souhaiterait boucler le dossier Fécafoot pour mieux se concentrer.

Manipulations : Atanga Nji nomme des leaders dans des partis d’opposition

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Alors que l’on s’achemine vers la clôture des dépôts de candidatures pour l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, le ministre de l’Administration territoriale a cru devoir imposer la paix dans trois partis d’opposition qui vivent des crises de leadership. Il s’agit du Cameroon people’s party (Cpp), du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance (Manidem) et de l’Union des populations du Cameroun (Upc). Dans un courrier adressé aux gouverneurs de régions ce 18 juillet 2018, Paul Atanga Nji indique que Robert Bapooh Lipot est le secrétaire général légal de l’Upc, Anicet Ekane président du Comité de direction du Manidem et Tita Samuel Fon président du Cameroon people’s party (Cpp). Le patron de l’administration territoriale tranche ainsi dans les crises internes à ces rois partis à tendance radicale envers le régime de Yaoundé. Prenant faits et causes pour des tendances qui se sont rapprochées du gouvernement ces derniers mois.

Et les réactions ne se sont pas fait attendre. « C’est un non-événement, une démarche maladroite et grossière », balaie d’un revers de la main, Franck Essi, le secrétaire général du Cpp. Pour le patron de l’administration du parti de Kah Wallah, « ce n’est pas une note interne à une administration qui vient changer les organes dirigeants d’une association ». D’ailleurs « il a désigné quelqu’un qui n’est même plus dans l’exécutif ». Tita Fon, le président fondateur du Cpp, devenu président d’honneur, avant d’être suspendu en mars dernier après que l’homme ait engagé le ralliement de son parti au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), parti au pouvoir. Autant à l’Upc : « C’est un acte antirépublicain ! », dénonce Pierre Baleguel Nkot, le secrétaire général de l’Upc légalisée il y a un an par René Emmanuel Sadi, le prédécesseur d’Atanga Nji. Pour le patron du parti d’Habiba Issa, « Bapooh n’a jamais eu un papier qui atteste qu’il est le secrétaire général de l’Upc ; puisque c’est le ministre Sadi lui-même qui a signé mon acte, et aux défilés, et d’autres événements, c’est moi qui suit invité et interlocuteur pour l’Upc ».
Des réunions de crise se sont multipliées en 24h au sein des différentes formations politiques, notamment au sein des factions ignorées par Atanga Nji. Avec la promesse de réagir à cet « acte antirépublicain ».

Présidentielle 2018 : Autant de pattes du crabe, autant de positions

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L’Union des populations du Cameroun (Upc) n’a pas failli à sa réputation de parti à plusieurs facettes. Alors que l’on tend vers la clôture des dépôts de candidatures, la faction légale n’a pas encore arrêté une position définitive. Le sommet du parti reste prisonnier des divergences de vue entre Pierre Baleguel Nkot et Habiba Issa. Le secrétaire général a déclaré sur le plateau d’Actualité Hebdo en juin dernier que « l’Upc n’aura pas de candidat à l’élection présidentielle ». Estimant que « la victoire du candidat du président Paul Biya est certaine ». Mais plus important, « le pays est en guerre et la priorité est de pacifier l’ensemble du territoire ». Alors « je pense qu’il est nécessaire de sécuriser le territoire avant de penser aux élections », propose-t-il. Mais la constitution ne prévoyant pas le report de l’élection présidentielle, le patron du parti des crabes souhaite voir son parti « soutenir le président sortant, dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale de transition ».

 

l’Upc fait le politique de l’Upc et non la politique d’un autre parti

De quoi sortir de ses gongs la présidente : « L’Upc ira aux élections sous sa propre bannière », s’oppose Habiba Issa. Position soutenue par le 15 juillet par le Conseil général du parti. Réuni en urgence, l’instance a Comité directeur rappelle la résolution prise par le Congrès unitaire d’octobre 2017 : « L’Upc est disposée, conformément à ses appels incessants au dialogue inclusif, à étudier la mise en place d’un partenariat politique sous la forme d’une coalition électorale ou programmatique avec d’autres formations politiques nationales », lit-on dans une Recommandation prise à l’issue des travaux. D’ailleurs « l’Upc fait le politique de l’Upc et non la politique d’un autre parti », rappelle le conseil général. Donnant mandat au Comité directeur à« préparer l’Upc à aller à l’élection sous ses propres couleurs ». En clair, « avec son propre candidat ».

En face, Robert Bapooh Lipot, le secrétaire général de l’ancien faction pro-Kodock, et qui n’a pas pris part au congrès unitaire, continue sa marche solitaire. Au cours d’une conférence de presse donnée à Yaoundé ce 17 juillet, le député et ses partisans ont appelé au soutien à la candidature de Paul Biya. Au nom de l’alliance renouvelée entre sa faction et le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Bapooh Lipot juge utile d’accompagner le président sortant. « L’allié qu’est le Rdpc est un allié digne de confiance », croit-il. Une confiance fondée sur sa gestion des affaires publiques. Bapooh Lipot et ses affidés saluent la fermeté du chef de l’Etat face aux terroristes qui menacent la paix et la sécurité tant au front de l’Extrême nord que dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

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