mercredi, novembre 5, 2025
spot_img
Accueil Blog Page 597

Fécafoot : La Fifa proroge le bail de Dieudonné Happi jusqu’au 16 décembre

0

Me Dieudonné Happi et ses collègues du Comité de normalisation resteront à la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) jusqu’au 16 décembre 2018, soit trois mois et demi de pige en bonus. Ainsi, en a décidé la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Dans un courrier électronique adressé à la Fécafoot ce jour-même.

Ce deuxième prorogation est plus courte que la première, et est un délai au cours duquel le Comité de normalisation devra organiser les élections, après avoir fait adopter les nouveaux textes fondateurs de la Fécafoot. Et la Fifa indique que sa décision est prise par le bureau du Conseil, souligne que «la promulgation de la nouvelle loi constitue une étape importante vers l’adoption des nouveaux statuts par la Fécafoot dans la mesure où la législation précédemment en vigueur empêchait la fédération de respecter ses obligations statutaires envers la Fifa en matière d’arbitrage». En clair, pour la Fifa, plus rien n’empêche d’atteindre le bout du tunnel. La normalisation II a donc jusqu’au 16 décembre pour livrer sa copie, après avoir trouvé un successeur à Iya Mohamed.

Presidentielle: Jean Kuete à la tête de l’equipe campagne du RDPC

0

Au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), on ne change pas l’équipe qui gagne. Dans une note signée du 29 août 2018 par Jean Nkuété, le secrétaire général du Comité central du parti au pouvoir a rendu publique la liste des présidents et vice-présidents des commissions régionales de campagne du candidat du parti à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. A quelques exceptions près, le parti de Paul Biya a pris les mêmes pour recommencer.

Et la grande nouvelle est la confiance retirée à Yang Philemon. Le Premier ministre n’a pas été conduit à la direction de campagne du candidat sortant. Lui qui avait assuré cette mission en 2011, suivant une tradition ainsi faite. Ainsi, Peter Mafany Musongue avait dirigé la campagne de Paul Biya. Cette fois-ci, le Premier ministre ne jouera pas les premiers rôles. Yang Philemon a été relégué à sa région natale. L’homme présidera la commission régionale de campagne pour le Nord-ouest. Paul Biya a-t-il libéré un Yang Philemon déjà très occupé par la crise dans les régions du Nord-ouest et du sud-ouest ? Rien n’est moins sûr, tant l’heure semble être au repli sur les plus proches collaborateurs tant professionnels que sociologiques. A en croire La Lettre du continent, la direction de campagne de Paul Biya a été confiée cette fois-ci à Samuel Mvondo Ayolo, nommé directeur du cabinet civil depuis le 2 mars dernier. Le ton avait déjà été donné lors du dépôt de la candidature du président sortant. Si Jean Nkuété avait porté le dossier, c’est son accompagnateur qui avait joué le rôle de mandataire. Toujours est-il que l’organisation de la campagne est signée de Jean Nkuété à qui le président national du parti au pouvoir a confié la supervision générale des opérations de campagne. mais comme de tradition, Paul Biya devrait lui-même désigner son directeur de campagne. Lequel pourra être un de ses proches collaborateurs, en l’occurrence le Premier ministre, comme le veut une certaine tradition.

Pour le reste, les mêmes noms reviennent. Avec notamment Mohammadou Abbo Ousmanou contrôle l’Adamaoua, secondé par Théophile Baoro. Dans le Centre, Jean Bernard Ndongo Essomba est reconduit, mais avec comme vice-président Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales, qui arrive pour la première fois à ce niveau. A l’Est, Bernard Wongolo est l’heureux élu, secondé par Joseph Le ; pendant qu’à l’Ouest, le sultan Mbombo Njoya garde le poste, avec comme vice-président Emmanuel Nzete, le délégué du gouvernement. Egalement, Peter Mafany Musongue qui avait déjà assuré la tâche au sommet, retourne également dans le Sud-Ouest.

NB: Article mis à jour le 3 septembre

Mercato : Choupo-Moting au pied de la Tour Eiffel

0

Sauf raisons médicales, Eric-Maxim Choupo Moting jouera pour le Paris Saint Germain cette saison. L’attaquant des Lions indomptables est arrivé à Paris hier, pour subir les examens médicaux préalables à son recrutement. « Je ne veux pas mentir ici. Pour ça, je veux dire que nous essayons Bernat et Choupo-Moting. Ils passent leur visite médicale maintenant. On essaye de signer les deux joueurs. Mais je ne sais pas maintenant s’il y a des autres joueurs pour nous parce que c’est tard », confirmé Thomas Tuchel, l’entraîneur du club parisien, en conférence de presse ce jour, rapporte footmercato.fr. Le premier cité, Juan Bernat, faisait partie des profils recherchés, en sa qualité d’arrière-gauche.

Mais c’est l’ancien joueur de Stoke city qui est la surprise de mercato estival en France. D’autant plus que le club francilien recherchait également un milieu de terrain. Profil que n’a pas pu avoir le nouveau technicien qui regrette l’engagement tardif de ses employeurs à recruter. Mais le technicien avait une cartouche de réserve : Choupo-Moting qu’il connaissait déjà pour l’avoir eu dans ses effectifs à Mayence. Mais celui qui a rompu avec le club anglais relégué en division inférieure n’est pas qu’un bouche-trou. « Nous avons cherché un joueur pour suppléer Cavani durant plusieurs semaines. Nous avons eu l’occasion de signer Maxim. Parce que nous cherchions un joueur fort dans les airs, capable de contrôler des ballons hauts, fort dans les duels aériens », vante-t-il son poulain. Des qualités que l’on retrouve chez Edison Cavani. Et donc le Camerounais sera la doublure de l’Uruguayen. Et déjà, « ce n’est pas facile d’être le remplaçant d’Edi, car il veut toujours et il va jouer beaucoup », admet-il.

Mais en même temps, Thomas Tuchel connaît le nouveau venu : « Il est habitué à sortir du banc, il est toujours positif. Nous cherchions depuis longtemps un joueur avec ces caractéristiques », fait-il remarquer à la presse. Cependant, Choupo doit se bouger : « Tu ne peux pas attendre beaucoup de temps de jeu. Mais en même temps, tu dois être positif, tu dois travailler dur », conseille-t-il à la doublure de Cavani. Choupo Moting a d’autres atouts. L’ancien vice-capitaine des Lions indomptables a souvent joué les garçons de course au milieu de terrain de la sélection nationale, faute de mieux. Et ses qualités athlétiques, doublées de son aisance technique et sa vision de jeu, il pourra pallier au milieu de terrain, pour être le complément nécessaire à Edison Cavani et la flopée d’attaquants dont dispose le Psg. Le pari est lancé, à Choupo de dompter la Tour Eiffel.

Pénétrante Est de Douala : Les vérités de Nganou Djoumessi

0

La polémique n’avait fait que trop enflée ces temps derniers. Relativement au sujet de l’aménagement de l’entrée Est de Douala. Chantier pour lequel certains ont avancé, à tort ou à raison, que la construction de 9 kilomètres de route aurait coûté 42 milliards de francs Cfa. Le ministre des Travaux Publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi a récemment réuni la presse à l’effet d’apporter des clarifications et par conséquent, dissiper tout malentendu. Au sujet du nombre de kilomètres à aménager, le Mintp a fait savoir que contrairement à l’information diffusée, « il ne s’agit pas de 9 km comme perçu par l’opinion, mais bien d’un linéaire de 9 kilomètresx3, de chaussée à aménager ». Il a expliqué que « la deuxième phase des travaux de ce projet concerne l’élargissement de la chaussée du PK 10+200 au PK 19+200 ( pont sur la Dibamba) en une chaussée à six voies ». De plus a-t-il poursuivi, « la consistance des travaux comprend la construction de cinq giratoires, d’un passage inférieur au niveau du giratoire de Yassa et d’un passage supérieur au niveau du giratoire de Japoma, pour faciliter l’accès au complexe sportif de Japoma en cours d’aménagement. L’éclairage public et le mobilier urbain sont pris en compte ».

Pour ce qui est du coût. Emmanuel Nganou Djoumessi souligne que « s’agissant de l’allocation de 42 milliards de francs Cfa, c’est l’estimation résultant des études techniques, elle ne saurait être le coût des travaux ». Ainsi a-t-il insisté, « dès lors qu’il ne s’agit pas d’un marché à prix forfaitaire, mais d’un contrat à prix unitaire. Dans ce cas, l’entreprise fait sa proposition financière qui est examinée par les commissions compétentes. Les projections financières font l’objet d’optimisation ; lesquelles appréhendent les coûts unitaires et l’environnement économique des travaux pour maîtriser les coûts à des seuils compatibles avec les débouchées secs ». Et comme pour mettre un terme à l’affaire, Emmanuel Nganou Djoumessi martèle : « c’est dire que le montant de 42 milliards de francs Cfa ne saurait être le coût des travaux, puisqu’il n’a été connu d’aucune commission d’analyse et d’évaluation compétente ; bien plus, il ne résulte d’aucune proposition d’entreprise ».

Le choix porté sur l’entreprise Razel-Bec/Razel

Une certaine opinion a également fait état de ce que le Mintp avait délibérément désigné l’entreprise française Razel-Bec/Razel pour la conduite de ces travaux. Sur cet aspect aussi, le ministre a tenu a mettre en relief les quatre principales raisons qui ont sous-tendues son choix. Comme première raison, a-t-il fait savoir : « il faut livrer une chaussée avec des aménagements de fonctionnalité de 3×2 voies, devant desservir le complexe sportif de Japoma, au plus tard le 31 mars 2018 ». En outre poursuit-il, « le groupement Razel/Bec/Razel Cameroun qui a réalisé les travaux de la première phase, dont la réception générale a été prononcée le 16 mars 2018 est encore mobilisé sur le site ; il y conduit des travaux de remplacement d’une batterie de quatre buses par un dalot triple, ces derniers travaux résultent d’un contrat de gré à gré accordé par le ministère des Marchés Publics (Minmap) ». Autre argument avancé par Emmanuel Nganou Djoumessi. « Ledit groupement exploite, non loin du site, une carrière de pierres, donc les agrégats seront disponibles dès le début des travaux, donnant lieu à un gain dans les délais de traitement des différentes couches de chaussées ». L’autre raison du Mintp s’appuie sur le fait que « le groupement qui a réalisé les travaux de première phase devrait proposer des prix unitaires de même ordre ; car, agissant dans le même environnement économique, étant entendu que son prix d’installation et de mobilisation serait maîtrisé ».

Junior Matock

Positionnement : Pourquoi l’Upc a choisi Akere

0
La patronne de l'Upc légale fait un clin d’œil aux Anglophones

C’est officiel depuis quelques jours : l’Union des populations du Cameroun (Upc) soutient Akere Muna, le candidat du Front populaire pour le développement (Fpd) à la présidentielle 2018. Si le parti du crabe promet son vote à l’ancien bâtonnier, c’est dans la perspective d’une égalité entre francophones et anglophones du Cameroun. « Après 60 ans de pouvoir sous la conduite des francophones, il est aussi temps pour les anglophones de prendre le pouvoir », a expliqué Habiba Issa, présidente de l’Upc.

Cette union résulte surtout du projet avorté de réunir les partis politiques de l’opposition engagés dans l’élection autour d’une candidature unique. C’est dans cette optique par exemple que des négociations avaient été ouvertes, il y a plus de deux mois, avec Maurice Kamto (Mrc), Cabral Libii (Univers) et Joshua Osih (Sdf). Les différentes parties n’ayant pas pu s’entendre sur les termes d’une éventuelle coalition, l’Upc d’ Habiba Issa a fait son choix. Et il est irrévocable.

Ghislaine Ngancha

Cabral Libii : Le jeune « candidat du peuple »

0
L'espoir passe par la jeunesse

« Il ne suffit pas d’être riche pour faire la politique. Il ne faut pas seulement être vieux pour faire la politique ». Quand Cabral Libii Ngue, 38 ans, candidat du parti l’Union Nationale pour l’Intégration Vers la Solidarité (Univers) à l’élection à l’élection présidentielle, parle de son ambition de briguer un mandat à la magistrature suprême, il est très confiant. Si bien que même les critiques sur son manque d’expérience politique et son manque de moyen financier ne l’offusquent. Tout au contraire, le plus jeune candidat à la course du palais d’Etoudi acquiert de la notoriété. Le candidat s’est bâti une image grâce à ses analyses politiques dans les médias qu’il a renforcé avec son mouvement « 11 millions de citoyens ». La preuve, c’est le peuple camerounais qui a porté sa candidature en finançant les 30 millions de francs Cfa nécessaires pour la caution de la candidature du juriste en juillet dernier. Le doctorant en droit public international en veut encore plus, 200 millions de francs Cfa, pour le financement de sa campagne. « Moi je suis l’émanation de la volonté populaire et je suis le candidat du peuple. Jusqu’ici ce sont des contributions volontaires qui m’ont permis de réunir les 30 millions de francs CFA nécessaire pour la caution. Ce sont également les contributions des camerounais qui me permettront de réunir l’argent qu’il nous faut pour battre campagne », s’enorgueillit-il.

Un gouvernement rajeuni

« Moi élu président, je dirigerai ce pays avec une équipe rajeunie. Les ministres, les directeurs de l’administration centrale et les directeurs d’entreprises publiques seront des personnes de la génération oubliés d’aujourd’hui », promet Cabral Libii aux Camerounais s’il est élu le 7 octobre prochain. Et de poursuivre : « Oui nous prendrons nos destinés collectives en main, alors, tous ensemble prenons l’assaut du palais d’Etoudi ». Ainsi, le candidat qui se fait passer pour l’avocat des laissez pour compte veut s’attaquer aux problèmes de chômage des jeunes et de défaillance système scolaire. L’homme qui rêvait d’être médecin, promet également de grandes réformes du système hospitalier avec un point d’ogre sur l’accès aux soins de qualité à moindre coût autant le dire gratuit. « L’espoir de la jeunesse » envisage dès la première année de son mandat sortir toutes les communes de l’enclavement en les dotant du matériel d’entretien des routes, certes de seconde main comme celles déjà utilisées par des entreprises de Btp au Cameroun, mais d’excellente qualité.

Dès le 31 août prochain, le candidat investi par le parti de Nkou Mvondo entamera une tournée précampagne européenne jusqu’au 11 septembre prochain. Cabral Libii rencontrera la diaspora suisse, allemande, française, italienne et belge et leur présentera son projet de société. Le candidat n’est pas à sa première expérience. Après avoir annoncé sa candidature à l’élection présidentielle, il est allé à la conquête des Etats-Unis et bien d’autres pays.

Mobilisation : Elecam veut renforcer sa crédibilité

0
Enow Abrams Egbe, le président du Conseil électoral d'Elecam

« Transparence et crédibilité ». C’est sur ces deux leviers qu’Elections Cameroon (Elecam) repose le scrutin du 7 octobre prochain. Pour cela, l’institution en charge de l’organisation des élections au Cameroun a pris, lundi dernier face aux membres du corps diplomatique, des batteries de mesure en vue du déroulement harmonieux de l’élection présidentielle. Première chose, le Conseil électoral a décidé de délocaliser les bureaux de vote des casernes militaires. « Les bureaux de vote seront déplacés hors des enceintes des casernes militaires et hors des clôtures pour ceux qui sont dans les chefferies traditionnelles », rassure le président du Conseil électoral, Enow Abrams Egbe. Ainsi, Elecam répond favorablement à la revendication des partis politiques même si le directeur général adjoint affirmait, il y a quelques jours, que ces bureaux ne seront pas délocalisés.

Autre chose, l’Elecam envisage la création des bureaux de vote dans les zones de conflits notamment dans les régions du Nord-Ouest ; Sud-Ouest et l’Extrême-Nord. Ceci pour assurer la sécurité des populations et permettre aux 6,5 millions d’électeurs de choisir sereinement leur candidat le 7 octobre prochain. Selon le Conseil électoral, il ne s’agira pas de réduire les bureaux de vote mais d’en créer davantage dans les zones sécurisées. En ce qui concerne l’organisation de l’élection proprement dite, le directeur général d’Elecam, Erik Essousse, explique qu’elle se décline sur quatre points à savoir : la mise à jour du fichier électoral, la distribution des cartes d’électeurs, la tenue des bureaux de vote et la disponibilité du matériel. Le top manager d’Elecam rassure a cet effet que les cartes d’électeurs ont déjà été distribuées à 95%, le fichier électoral en cours de réactualisation compte 6,5 millions d’électeurs et les bureaux de vote seront supervisés par les scrutateurs et les représentants des différents candidats. S’agissant des bulletins de vote, Erik Essousse fait savoir qu’ils ont d’ores et déjà été acheminés dans certaines antennes communales.

Toujours pour assurer une élection transparente et crédible, l’institution envisage d’organiser dans les tout prochains jours une campagne d’affichage, en vue d’inciter les électeurs à voter massivement le 7 octobre prochain à Yaoundé, puis s’en suivra toutes autres villes du Cameroun.

Ghislaine Ngancha

Crise dite anglophone : La justice refuse la libération à Sissuku Ayuk et compagnie

0

Sissuku Ayuk Tabe et compagnie resteront en prison. Du moins jusqu’à épuisement des voies de recours dans la demande en habeas corpus que les avocats des détenus de la crise anglophone ont formulée auprès du Tribunal de grande instance du Mfoundi. Le dossier ayant été déclaré « irrecevable sur la forme ». « Il manquait dans le dossier la déclaration sous serment des demandeurs », indique Me Christopher Ndong, membre du collectif d’avocats qui défendent les intérêts des détenus.

La décision a été prise en l’absence des prévenus eux-mêmes. Selon des sources crédibles, « ils ont refusé de se présenter au tribunal parce qu’ils récusent les avocats choisis d’office par l’Etat ». Une autre source proche du dossier précise que « les prévenus ne veulent pas être défendus par les Muna et Assira, au motif que, ils veulent la sécession pendant que les Muna s’y opposent ». Et justement, un proche de l’un des détenus souffle que le dossier a été constitué par les avocats choisis par l’Etat. Les autres conseils retenus par les prévenus, comptent faire appel de cette décision « entachée d’irrégularités », à la Cour d’appel.

Arrêtés au Nigeria début janvier 2018, Sissuku Ayuk et 45 autres membres du Southerns Cameroon national council (Scnc) et militants de la partition de l’ex Cameroun occidental ont été extradés au Cameroun le 29 janvier, pour être détenus au secret pendant de longs mois.

Communication : Maurice Kamto s’attache les services de Bibou Nissack

0

Maurice Kamto a son porte-parole. Il s’agit d’Olivier Bibou Nissack. Le juriste d’affaire a été choisi par le candidat du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) à l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Et présenté à l’opinion hier 29 août 2018 au siège du parti à Yaoundé. C’est donc ce consultant découvert par le quotidien Mutations qui parlera officiellement au nom du professeur Maurice Kamto. Pendant que Sosthène Médard Lipot continuera d’assurer la communication du parti.

Mais la nouvelle recrue a tenu à apporter une précision. Il rejoint, non pas le Mrc, mais le candidat à la présidentielle. Aussi, et surtout, « je me suis rallié en tant que membre de la société civile », a-t-il recadré. La mission de l’homme consiste à implémenter une stratégie de communication optimale pour le candidat qui s’apprête à « tirer le penalty » le 7 octobre 2018.

Télécommunications : Nexttel relance la guerre de la 4G

0

Après avoir lancé la 3G en 2014, le 3e opérateur de téléphonie mobile, Nexttel veut désormais exploiter la 4G au Cameroun. La filiale camerounaise du groupe vietnamien Viettel a récemment signé à cet effet un partenariat avec l’opérateur israélien, Gilat Telecom, pour le déploiement de l’internet haut débit notamment la quatrième génération (4G). Sans toutefois donner les détails sur la date du déploiement, les parties se sont accordées sur le fait que Nexttel utilisera le réseau de fibre optique de Gilat Telecom au Cameroun et en Afrique, pour fournir à ses clients un service haut débit rapide et fiable. « La demande pour les services haut débit mobile est très élevée au Cameroun. […] Les gens veulent pouvoir accéder aux services en ligne depuis leur téléphone, via un réseau fiable et rapide. Nous investissons massivement dans notre infrastructure en Afrique, ce qui nous permet de gagner de gros clients comme Nexttel », a déclaré le président directeur général de Gilat Telecom, Dan Zajicek.

Cet accord de partenariat entre les deux opérateurs est consécutif à un appel d’offres lancé par Nexttel auquel ont souscrit bon nombre de grands fournisseurs de services télécoms en activité sur le continent africain. Des sources internes de l’entreprise, le choix de Gilat Telecom est subséquent à la forte présence de l’opérateur israélien dans plusieurs pays africains notamment la République Démocratique du Congo, le Ghana, l’Ouganda, le Nigeria et la Zambie. Ainsi, le 1er opérateur à obtenir la licence 4G du gouvernement camerounais espère offrir à ses clients l’internet haut débit de meilleure qualité. Ce qui augmentera forcément son portefeuille client qui est aujourd’hui évalué à 4,5 millions d’abonnés donc 3,6 millions d’utilisateurs actifs.

Présent au Cameroun depuis 2015, Nexttel s’est rapidement imposé sur le marché grâce à la qualité de son service internet et la couverture des zones rurales. D’ailleurs au premier semestre 2016, l’entreprise majoritairement financée par Baba Dampullo s’est arraché la plus grande part du marché loin du groupe français Orange (38 % de parts de marché) et du groupe sud-africain MTN (37 % de parts de marché). En déployant de la 4G, Nexttel devra batailler avec Orange et MTN pour maintenir son rang de leader sur le marché local.

Par Ghislaine Ngancha, Défis actuels

- Publicité -
Google search engine