Comment vous sentez-vous à 24 heures du premier match de la sélection nationale du Cameroun à la CAN, ici en Egypte ?
Personnellement, je vais très bien. Après la préparation que nous avons eue à Madrid en Espagne et à Doha au Qatar, franchement, on se sent prêt à aller défier nos adversaires. Il y a du bon rythme et cette cohésion qui s’est améliorée. Je crois que sommes prêts à défendre notre titre.
Pour cette première sortie le Cameroun affronte la guinée, une équipe que vous avez déjà battue lors de la CAN 2017. Comment comptez-vous aborder ce match ?
Je pense que ce sera un match très difficile, mais nous ne pensons pas à la revanche qui devrait animer nos adversaires. Ils ont certainement à cœur de nous faire payer pour les avoir éliminés en phase de poules de la dernière CAN, mais pour nous, il est question de rester concentrés jusqu’au bout. Nous devons à tout prix prendre ces premiers 3 points pour bien entamer la compétition.
En 2017 personne n’a parié sur le Cameroun, mais cette année, tout le monde vous attend au tournent. Est-ce que ça ne vous met pas une pression particulière ?
Quand on joue pour le Cameroun, on a toujours une grosse pression ; parce qu’on sait que tout notre peuple compte sur nous. Il ne faut pas décevoir nos frères. Nous avons intégré cette philosophie et nous savons que nous devons nous battre jusqu’à la dernière énergie pour faire plaisir à notre peuple. Parlant des années maintenant, je pense qu’il n’y a pas trop de différence entre 2017 et 2019. Chaque fois qu’on va en compétition, on sait qu’on y va pour défendre les couleurs de notre pays. Il y a certes une pression, mais elle est positive, elle nous permet simplement de nous dire que nous devons nous surpasser sur le terrain et de rester concentrés ; parce qu’il n’y a rien de plus grand que de jouer pour sa patrie.
Avez-vous le sentiment d’avoir convaincu les entraineurs, au point de prétendre à une place au sein du onze entrant du Cameroun ?
Dans le football, il faut faire ses preuves chaque jour. Tous les jours, il faut prouver. Chaque jour il faut gagner la confiance de l’entraîneur. C’est ça ma philosophie. Et je ne le fais pas seulement pour gagner la confiance de l’entraineur, mais aussi pour progresser.
L’entraineur adjoint, Alain Boumsong dit que l’objectif c’est d’atteindre les demi-finales, mais entre vous les joueurs, est-ce que vous pensez que c’est vraiment possible au regard des équipes qui participent à ce tournoi cette année ?
Pour nous les joueurs, notre objectif c’est d’abord de faire une bonne compétition. Or faire une bonne compétition signifie gagner nos matchs. Et si nous gagnons nos matchs, alors nous pourrons aller très loin et même conserver notre titre de champion. Vous savez, nous avons un assez bon groupe avec des entraineurs qui sont vraiment proches de chacun de nous. Aujourd’hui dans le staff technique, il y a plein d’anciens footballeurs de renom parmi lesquels un attaquant, des milieux, des défenseurs et un gardien de but. Pour nous c’est un avantage parce que les avoir nous permet d’améliorer notre jeu. Boumsong nous aide beaucoup, nous les défenseurs.
Réalisée par Arthur Wandji, au Caire