Selon Rmc, une radio française, la Caf entreprend d’annuler la Can 2021 qui se joue au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. Cette chaine très introduite rapporte que la réflexion fait son chemin à la Confédération africaine de football (CAF). Indiquant que la persistance de la pandémie à Covid serait un souci majeur pour la Caf. Cela survient au moment où l’Association européenne des clubs (ECA) a saisi la CAF pour dire ses inquiétudes face à cette situation. L’ECA portée par de grands clubs d’Europe ne souhaite pas libérer les joueurs africains pour la CAN, de peur des risques de Covid. Le variant omicron effectuant des ravages sur le continent européen, et en Afrique du sud. L’ECA s’indignait du manque de visibilité sur le protocole du Cameroun en matière de lutte contre le virus. Le ministre de la Santé publique (Minsanté) vient pourtant de livrer à la CAF le protocole en question. Le pass sanitaire sera de mise : la preuve du vaccin ou un test négatif datant de moins de 72h. L’ECA semble ne pas y croire. De quoi irriter Joseph Antoine Bell : « Les Européens doivent respecter les Africains. C’est en Europe que la maladie sévit, et c’est l’Afrique qu’ils indexent ?», s’est interrogé l’ancien gardien des buts des Lions indomptables, sur les antennes de Radio France international (RFI) dont il est le consultant.
Au moment même ou le secrétaire général de la CAF séjourne au Cameroun et effectue le tour du propriétaire. Veron Mosengo qui a marqué sa satisfaction face aux « avancées » observées au stade d’Olembe qui accueillera le match d’ouverture et la finale du tournoi. Stade dont le retard dans la livraison a justifié le retrait de la Can 2019 au Cameroun et nourri les guéguerres entre le Cameroun et la Caf ces derniers mois. Le combat se mène entre la CAF et l’UEFA. Le Cameroun, lui, est un observateur qui joue la diplomatie dans l’ombre de la CAF qui a intérêt à sauver sa compétition.
Avant cette autre attaque, l’idée d’une déportation de la CAN au Qatar a fait son chemin sur des couloirs informels. Mais la CAF a toujours battu en brèche cette option, même au moment où le Cameroun n’était pas prêt.