Que faut-il faire pour ne plus attribuer les boutiques aux vendeurs de médicaments? Comment comprendre que l’on prélève les taxes sur des produits illicites? Comment créer la psychose chez les vendeurs? Autant de problématiques abordées au cours d’une réunion présidée par l’Inspecteur Général des Services Pharmaceutiques et des Laboratoires le 15 février.
Du bilan des actions menées en 2021 dans la lutte contre les faux médicaments, il ressort des différents échanges et discussions que malgré la saisie et la destruction des cargaisons, la mise sur pied des comités régionaux et départementaux de lutte , plusieurs goulots d’étranglement notamment, la faiblesse des textes de la douane qui ne facilitent pas une investigation approfondie des saisies des véhicules transportant les cargaisons; l’absence de brigade lors des opérations coup de poing ; le manque de financement des comités régionaux pour ne citer que ceux la .
Plaidoyer à mener
Objectif, donner les orientations de la lutte contre la vente des faux médicaments encore appelés médicaments de la rue en 2022. Comme recommandations formulées au terme des échanges, l’on note la budgétisation des activités sectorielles. A cet effet, un plaidoyer sera mené par les membres du comité national auprès des responsables des différentes administrations concernées, pour que se tienne une table ronde axée essentiellement sur le financement des comités de lutte. Pour cela il a été demandé à chaque point focal de dresser la liste des activités à mener, afin de les présenter aux gouverneurs des régions.
Autres recommandations, la mise à disposition d’une brigade lors des opérations coup de poing ; l’amorce de la catégorisation des médicaments ; le référencement des cas de délits aux administrations compétentes, pour aider à mettre la main sur les contrevenants et enfin, le renforcement des capacités des acteurs de la lutte.
Par Amandine Atangana