« Je vous donne l’information en exclusivité. La Fécafoot depuis justement vendredi a déjà pris toutes les commodités à Garoua. L’équipe nationale du Cameroun sera logée dans un hôtel connu, d’ailleurs le même qui les avait accueillis… Tout a été pris en charge et même les conditions de déplacement et l’hôtel même de la Namibie ». L’information a été donnée hier dimanche par Elie Thierry Ndoh, team press officer des Lions indomptables nommé par le président de la Fécafoot sur les antennes de MSI, une chaine de télévision détenue par un proche de Samuel Eto’o. Et pour Le choix du porteur du message et même le canal choisi, suffisent pour donner du crédit à l’information que Samuel Eto’o le président de la Fécafoot voulait passer. Lui dont le représentant à la réunion de préparation des matchs Cameroun-Namibie et Zimbabwé-Cameroun, a claqué la porte des travaux présidées par le ministre des Sports et de l’Education physique (Minsep), après avoir vu ses propos sur une réunion tripartite Fécafoot-CAF-Fédération namibienne, être démentis par le colonel Kalkaba Malboum, président du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc).
L’Etat incontournable
En clair, la Fécafoot qui, face à « l’indisponibilité » du stade de Japoma, s’est rabattu sur le stade Roumde Adjia de Garoua, contre le choix du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, n’entend pas se plier au choix de l’Etat du Cameroun. D’ailleurs, à la suite de l’annonce d’une réunion du Comité d’urgence de la Fécafoot tenue vendredi dernier après le clash du ministère en charge des sports, le team press des Lions indomptables, version Fécafoot, précise que « la CAF a donné son accord de principe sur le match à Garoua ; maintenant il reste à les formaliser ». et surtout que « puisque la Namibie est d’accord, elle a posé ses conditions, la Fécafoot a accepté de prendre en charge un certain nombre de choses. La Namibie a été d’accord et conjointement un mail a été envoyé à la CAF qui a répondu à la Fécafoot en demandant également d’avoir quelques informations pratiques».
L’instance faîtière du football africain a ainsi données son aval selon la Fécafoot. Mais les «informations pratiques » évoquées sont peut-être le gage que la CAF demande. L’on pourrait imaginer qu’il s’agit de la garantie que l’Etat accompagnera la Fécafoot dans l’organisation de ce match. Toute rencontre officielle de football impliquant autant l’organisateur technique que l’Etat qui abrite ledit match, sur les aspects aussi importants que sécuritaire, sanitaire, et surtout la mise à disposition de l’arène de jeu. Pour ce qui est du plus important. C’est là que la Fécafoot devra se rapprocher de l’Etat.