Lionceaux U17 : Apothéose en ré mineur

Les champions d’Afrique qui attendaient une réception par le président de la République, se sont contentés des hommages du Premier ministre.

Ils se sont contentés des célébrations post-finale

La rumeur les a annoncés au palais présidentiel. Comme le veut une certaine tradition lors des sacres des sélections nationales, notamment au football. Le long séjour au Mansel hôtel de Yaoundé ayant contribué à entretenir l’information en coulisse et nourrir le rêve des Lions indomptables U17 de serrer la main de Paul Biya, le chef de l’Etat. Thomas Libiih et ses poulains, champions d’Afrique chez les cadets, se sont contentés de recevoir des médailles du Premier ministre.

« Un accueil au rabais pour cette génération dorée, qui méritait au même titre que leurs aînés, les hommages de la nation, symboliquement rendus par le Président de la République au nom de tous les Camerounais », écrit le site Africafootunited.com. Et de fait, « ça a été une déception car les enfants se sont dit dès leur sacre qu’ils bénéficieraient des mêmes honneurs que les autres sélections », conforte une source proche de la tanière. En plus, « ils sont rentrés bredouille des Services du Premier ministre », en rajoute une source crédible. Des informations faisant état de ce que les réceptions au Palais de l’Unité « sont souvent accompagnées d’une enveloppe spéciale ». Toujours est-il que « l’envoyé spécial du président de la République en Tanzanie ne pouvait pas se déplacer avec le seul mot d’encouragement du Premier sportif », assure une source généralement bien renseignée sur les usages de cette nature. En clair, le Pr Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Sports et de l’éducation physique, qui a été dépêché à Dar Es Salam à l’étape des demi-finales du tournoi, devrait avoir remis l’appui financier du Chef de l’Etat.

Quoi qu’il en soit, des sources proches de la tanière font état de ce que les joueurs et l’encadrement technique, ont accepté « l’hommage au rabais » de la Nation, le cœur meurtri car une réception à la présidence de la République aurait donné plus de poids au sacre qu’ils ont réussi seize ans après le premier dans la catégorie ; et dans un contexte marqué par l’inexistence de championnats jeunes au Cameroun. Et même le tour de ville (Yaoundé) organisé au retour des champions d’Afrique, « est un flop ; car non seulement ça s’est fait sous la pluie, mais le public de la capitale n’en était même pas informé », dénonce un chroniqueur sportif.

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