Les travaux du printemps 2019 de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI), se sont ouverts le 9 avril dernier à Washington, sous de bons auspices pour le Cameroun. En effet, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Alamine Ousmne Mey et son collègue des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, ramènent 190 millions de dollars, soit 100,7 milliards de francs CFA au pays. La signature des quatre accords de financements y relatif s’est faite avec la directrice des opérations de la BM au Cameroun, Elisabeth Huybens. Ces accords concernent deux projets, notamment le projet filets sociaux qui s’arroge une enveloppe de 60 millions de dollars, soit environ 35 milliards de francs CFA. Et le projet d’appui à la réforme de l’éducation se taille la plus partie de l’enveloppe, d’un montant de 130 millions de dollars, soit 75,56 milliards de francs CFA.
Filets sociaux
En ce qui concerne le projet filets sociaux, la note d’information produite par les services du Minepat renseigne que son objectif vise à appuyer la mise en place d’un système élémentaire comprenant des programmes pilotes des transferts monétaires et de travaux publics à hautes intensités de main d’œuvre. Ces projets sont destinés, apprend-on aux personnes les plus pauvres et les plus vulnérables vivants dans certaines localités du pays. Ces financements additionnels permettront ainsi d’étendre la portée géographique de ce projet, aux communes impactées par l’afflux des réfugiés (près 372 542), ainsi que des déplacés internes des régions affectées par les crises sécuritaires, précise la note du Minepat. Concrètement, il s’agira d’accroître la productivité de 42000 nouveaux ménages de réfugiés et communautés hôtes à travers des transferts monétaires, de faciliter l’accès aux travaux à haute intensité de main d’œuvre pour 23000 personnes, y compris 8500 réfugiés.
Projet d’appui à la réforme de l’éducation
Pour ce qui est du projet d’appui à la réforme de l’éducation, il est question de faciliter l’accès équitable à une éducation de base de qualité, avec un accent sur les zones défavorisées. Les ressources ainsi mobilisées permettront de recruter 12000 enseignants contractuels dans le cycle primaire, la distribution gratuite des manuels scolaires aux élèves du primaire.
Par Junior Matock
Source : Défis actuels