Trois heures après la nomination d’un premier ministre, Paul Biya a lâché le gros morceau. Un nouveau gouvernement. Mais le changement de tête n’a pas été de véritable effet sur le corps du gouvernement. 12 entrées, mais très souvent pour les seconds rôles : Achille Bassilekin III récemment nommé secrétaire général du ministère des Postes, est promu ministre des Petites et moyennes entreprises, en remplacement de Laurent Serges Etoundi Ngoa qui est muté à l’Education de base. Célestine Ketcha Courtès remplace sociologiquement Jean Claude Mbwentchou à l’Habitat et au développement urbain. Ibrahim Talba Mala également, en lieu et place d’Abba Sadou. Gabriel Mbairobe, l’ancien président de Coton sport de Garoua, hérite de l’Agriculture. Comme secrétaire d’Etat à l’éducation, Vivian Kilo Asheri trouve place dans le navire. On y retrouve également Wakata Bolvine, Jean de Dieu Momo (délégué à la Justice), Njoya Zakariaou (secrétaire Etat aux Transports), Manaouda Malachie (Santé publique), Gabriel Dodo Ndoke (Mines et développement technologique)
Ainsi, ce sont également 12 sorties qui sont enregistrées, si l’on y ajoute le Premier ministre : Abba Sadou, Youssouf Adjidja Alim, Amadou Ali, Koung à Bessike, Zacharie Perevet, André Mama Fouda, Ernest Ngwaboubou, Amadou Moustapha, Jean Pierre Fogui, Mefiro Oumarou et Jean Claude Mbwentchou. Le premier était jusqu’ici ministre délégué à la présidence de la République en charge des marchés publics. La seconde ministre de l’Education de base. A ce dernier département, Paul Biya a tout balayé. Benoït Ndong Soumhet qui officiait comme secrétaire d’Etat, s’en va à la présidence de la République comme chargé de mission, accompagné de Paul Ghoghomu, jusqu’ici directeur du cabinet de l’ancien Premier ministre Yang Philemon. Amadou Ali qui se bat contre la maladie depuis plusieurs années, ira se reposer en cédant le fauteuil de ministre délégué à la présidence en charge des relations avec les Assemblées, à François Wakata Bolvine. Jacqueline Koung à Bessike, Zacharie Perevet et Jean Claude Mbwentchou retournent également au village.
Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt (ex ministre des Sports et de l’éducation physique) et Narcisse Mouelle Kombi (ex ministre des Arts et de la culture) permutent de postes, pendant qu’Issa Tchiroma et René Sadi ont mutés. Le premier quitte la communication qu’occupe le second. L’ancien patron de la communication va à l’Emploi et la formation professionnelle. Henry Eyebe Ayissi quitte l’Agriculture pour les cadastres et les affaires foncières.
Les ministres sortis du navire
1. Amadou Ali, ex-ministre délégué à la à la présidence de la République chargé des relations avec les assemblées
2. Jean Claude Mbwentchou, ex-ministre de l’habitat et du Développement urbain
3. André Mama Fouda, ex-ministre de la Santé publique
4. Ernest Ngwaboubou, ex-ministre des Mines, de l’industrie et du Développement technologique
5. Youssouf Adjidja Alim, ex-ministre de l’éducation de base
6. Amadou Moustapha, ex-ministre chargé de missions à la présidence de la République
7. Jacqueline Koung A Bissike, ex-ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières
8. Zacharie Perevet, ex-ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle
9. Abba Sadou, ex-ministre des Marchés publics
10. Jean Pierre Fogui, ex-ministre délégué au ministère de la Justice.
11; Mefiro Oumarou, ex-ministre délégué auprès du ministre des Transports.
12. Philémon Yang, 1er ministre