Formation professionnelle : 250 jeunes camerounais accompagnés par la BAD

Au cours de leur rencontre le 9 avril 2024, ces bénéficiaires des projets financés par la Banque Africaine de Développement ont émis le vœu de se faire recruter par cette banque.



En prélude à l’inauguration du bureau siège de la Banque Africaine de Développement à Yaoundé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, ce 12 avril, la vice-présidente de cette institution chargée du Développement régional, de l’Intégration et de la Prestation de services a été tour à tour reçue en audience par le ministre de l’Economie, de la Planification de et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, et le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le 8 avril 2024.
Un jour plus tard, c’est-à-dire le 9 avril, Marie Laure Akin Olugbade a reçu au siège du bureau sous régional de sa structure au quartier Golf à Yaoundé, des jeunes camerounais ayant un dénominateur. Tous, 250 filles et garçons, ont bénéficié des projets financés par la Banque Africaine de Développement avec l’accord des autorités camerounaises. « Nous avons eu l’occasion d’échanges sur les aspirations de ces jeunes par rapport à l’accompagnement qu’ils souhaiteraient voir la banque développer davantage », a indiqué la vice-présidente de la BAD.
Outre des projets concourant à l’employabilité et la formation professionnelle, des jeunes déjà mis en œuvre par la BAD, cette dernière institution financière panafricaine indique avoir développé d’autres actions. « Nous développons également des possibilités d’accueillir des stagiaires qui viennent pour des périodes qui peuvent aller jusqu’à douze mois et qui constituent la première immersion de ces jeunes dans le milieu du travail », a expliqué Marie Laure Akin Olugbade.
L’occasion faisant le larron, plusieurs de ces jeunes présents le 9 avril dernier ont exprimé des doléances. « Celles-ci concernent notamment la possibilité qu’ils puissent être recrutés dans le cadre d’emplois qui pourraient être disponibles y compris dans les structures au sein desquelles ils ont fait ces stages. Ce sont des choses qui sont parfaitement envisageables. Nous allons donner dans une certaines mesures une priorité à ces jeunes qui ont déjà été formés pendant un an par exemple », a ajouté la vice-présidente de la BAD.
Par ailleurs, les jeunes ont émis des doléances concernant l’extension de la durée du stage à savoir qu’il puisse s’étendre sur une période deux ou trois ans d’immersion dans le marché du travail.
La BAD a manifesté à en croire sa vice-présidente l’intention développer davantage plus de projets allant dans le sens de la formation et l’employabilité des jeunes grâce à cette expérience unique acquise. Elle songe également accompagner les stagiaires dans la création des entreprises notamment dans l’aspect financement de projets portés par ces jeunes. Cette initiative va davantage privilégier de jeunes femmes qui sont des chefs d’entreprises en les aidant à accéder à des financements tout en minimisant les tracasseries qui entourent cette opération auprès des banques.

- Publicité -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.