Fecavolley: la suite du  » combat » selon Archange Samba

Le visa de conformité de la tutelle est attendu, et la traque des '' ususrpateurs'' en cours.

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Dans un courrier adressé au ministre des Sports de l’éducation physique (Minsep), Elias Matip transmet les documents issus des travaux de l’Assemblée générale extraordinaire des  » dissidents  » de la Fédération camerounaise de volleyball (Fecavolley) tenue le 4 janvier dernier. Il s’agit des Statuts révisés de la fédération, du Procès-verbal de l’AG extraordinaire, du communiqué final des travaux, du Code électoral, de la composition de la Commission électorale indépendante et du chronogramme électoral. Le mandataire des 2/3 des membres de l’AG de 2013 qui se sont réunis pour court-circuiter l’exécutif sortant dans son  » passage en force », xxx.

Les  » dissidents » de la Fecavolley qui ont ainsi eu l’accompagnement de la tutelle dans la conduite de leurs travaux, attendent le ok de Narcisse Mouelle Kombi, pour engager le processus électoral programmé ce 9 janvier 2023.  » Nous sommes confiants en ce que la tutelle nous accordera le visa de conformité  », a déclaré à la presse vendredi dernier, Archange Samba, le rapporteur des travaux. Une formalité qui devrait être accordée par la tutelle qui ne s’est pas fait prier pour accorder déjà la tenue des travaux du 4 janvier dernier.

Cela survient au moment où le processus électoral d’abord suspendu en novembre dernier, a été autorisé à être relancé, par la tutelle. Le jour même de l’AG des  » dissidents ». De quoi embarasser Julien Serge Abouem, le président sortant dont la gestion de la fédération anime la crise qui secoue cette fédération, avec notamment la révision des Statuts en 2018 par une Assemblée générale à laquelle nombre de dissidents disent ne pas se reconnaître. Le délai imparti pour le renouvellement des organes dirigeants des fédérations a expiré le 31 décembre. Toutes les fédérations n’ont pas bouclé le processus. Du coup, la Fecavolley n’est pas seule dans la situation. Mais ici, tout est à refaire.  » Vu l’urgence, nous espérons que la tutelle en tiendra compte et travaillera avec diligence », a indiqué Le Samba.

Mandat d’amener

Pendant ce temps, le camp Abouem ne désarme pas. L’appel au boycott de l’AG du 4 janvier lancé par le président sortant, n’a visiblement pas un écho favorable auprès des membres de l’AG. Même si Serge Abouem y accordé peu d’intérêt, en campant sur l’AG de2018 comme la seule ayant la légitimité pour légiférer au nom de la Fecavolley, l’homme semble quelque peu coincé. La date de reprise du processus électoral n’est pas encore annoncée. En face, on n’a plus de souci à se faire, tant on a le quitus delà tutelle pour avancer.

Entre temps, une chasse contre les  » usurpateurs  » est lancée contre les personnes non habilitées à siéger au sein de l’assemblée générale, mais qui s’y sont retrouvés en 2018, pour réviser les textes de la fédération.  » Nous avons saisi le Secrétaire d’État à la défense et les personnes convoquées ont refusé de déférer à la convocation », renseigne Me Samba Archange.  » Il sont désormais sous le coup d’un mandat d’amener. Il leur suffit de prouver qu’ils sont membres de cette AG », ajoute l’avocat au Barreau du Cameroun.

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