Fécafoot : Serge Branco dénonce les « hypocrites » parmi les anciens Lions indomptables

Le médaillé olympique dénonce les critiques de ses pairs contre Samuel Eto’o qui n’a pas toujours bénéficié de leur soutien.

Serge Branco en protecteur de Samuel Eto'o

« Samuel Eto’o Fils n’a aucune obligation d’employer les anciens Lions à la Fécafoot…Que Samuel soit ange ou démon, je ne peux cautionner et accepter d’être témoin de l’ingratitude de certaines personnes ». Serge Branco n’y va pas de main morte pour dénoncer l’attitude des anciens Lions indomptables envers Samuel Eto’o. Au premier rang des cibles de l’homme, un certain Roger Milla qui, sur les antennes de Royal FM, une radio privée de Yaoundé, a émis quelques critiques sur la gestion de l’actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). Sans peindre en noir les actions de son « fils », le Vieux Lion a tout de même égratigné celui dont il a soutenu la candidature.

Au passage l’ambassadeur itinérant a laissé entendre que Samuel Eto’o devrait davantage recruter les anciens footballeurs, à la Fédération, notamment les anciens Lions indomptables. Question de récompenser ces derniers pour leurs services rendus à la nation, et leur offrir une dernière chance de sortir de la misère. Un footballeur étant aux affaires. Serge Branco s’y oppose et a ses raisons : « Quand j’ai lancé les motions de soutien en août 2021, j’ai contacté près de 100 anciens Lions pour soutenir la campagne de Samuel Eto’o ; en dehors de Maboang Kessack et Lucien Mettomo qui ont accepté publiquement de soutenir Samuel Eto’o Fils, les autres m’ont dit : ‘’lui-même ne m’appelle pas pourquoi ? Il t’a donné quoi pour moi ?’’ », trahit-il. Et pire : « Il mange son argent seul et je vais ajouter l’argent sur son argent ?», rapporte-t-il. «Aujourd’hui beaucoup de ces anciens Lions dont j’avais reçu un non sec pour soutenir le candidat Samuel Eto’o, se retrouvent dans les couloirs de la Fécafoot et des Lions indomptables », fait-il observer. « Arrêtons l’hypocrisie !», somme-t-il ses pairs. Lui qui déclare avoir « reçu beaucoup de coups bas venant des anti-Eto’o ».

Niat Njifendji

Le médaillé d’or olympique en profite pour dénoncer une attitude qui a souvent cours chez les anciens footballeurs : « la concurrence improductive entre anciens Lions, avec des paroles du genre ‘’j’avais joué ceci, lui avait joué quoi ?». Egratignant un certain nombre de ses prédécesseurs qui ont souvent essayé de faire des comparaisons entre générations. Mais le « porte-parole » des médaillés olympiques est coutumier des piques du genre. L’homme avait déjà appelé le président Paul Biya à penser aux héros de Sydney « qui ont ramené la plus grande distinction jamais remportée par le football camerounais». C’était en 2020, lorsque Paul Biya réalisait sa promesse faite en 1990 aux quart-finalistes de la Coupe du monde italienne. Une sortie qui avait semé la brouille entre l’homme et Roger Milla. Le héros de Sydney s’était alors rapproché du héros d’Italie pour le rassurer qu’il ne s’opposait pas au geste du Premier sportif, mais qu’il souhaitait que l’homme fît un geste similaire à l’endroit de sa génération dont certains vivaient dans le dénuement.

En tout cas, pour sa part, Serge Branco qui avait déjà été le premier à appeler l’ancien capitaine des Lions indomptables à poser sa candidature pour la présidence de la Fécafoot, est un inconditionnel de celui qui a cru à sa sincérité et a accepté de se lancer dans la course pour le contrôle de la maison du football du Cameroun. Et qui le lui a déjà rendu : « J’ai failli perdre la vie bizarrement l’année passée ; sans le soutien de Samuel Eto’o, je ne serais peut-être plus de ce monde », témoigne Branco.

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