Joshua Osih est-il sur un siège éjectable comme 2ème vice-président de la Fécafoot ? Tout porte à le croire. Alors que le dossier semblait clos depuis la première réunion de l’instance, tenue après l’élection du 12 décembre 2018. Le cas du député du Social Democratic Front (SDF) a été ressorti lors des travaux du Comité exécutif et de l’Assemblée générale de la Fécafoot les 25 et 26 juillet 2019. La résolution du Comité exécutif dit que « le Comité exécutif de la Fécafoot recommande relativement aux amendements proposés dans le projet des statuts de la Fécafoot, le maintien de l’article 35 tel que libellé dans les statuts du 10 octobre 2018… ». Cet article qui traite de la composition du Comité exécutif. En spécifiant l’organisation de la vice-présidence qui comporte cinq postes. Les résolutions du Comité exécutifs sont muettes sur l’article 50 qui traite des incompatibilités. Et c’est l’alinéa 1-D qui concerne celui qui est jusqu’ici le 2ème vice-président de l’instance. Cet alinéa dit que les fonctions de « membre du gouvernement ou toute personne exerçant une activité lui conférant une immunité de poursuites », sont « incompatibles avec celles de membre du Comité d’urgence de la Fécafoot ». Joshua Osih est député à l’assemblée nationale et bénéficie de ce fait d’une immunité parlementaire.
Or l’article 50, al.4 prévoit que « le membre frappé d’incompatibilité dispose d’un délai de trente (30) jours à compter de son élection ou de sa désignation, pour démissionner de son précédent poste sous peine de déchéance par l’Assemblée générale ». L’homme ne s’y est pas exécuté. Depuis son élection, l’homme s’est débattu pour ne pas être vu parmi ceux qui tombent dans le coup de cet article. Sauf que le sujet a été réveillé cette fois-ci. Mais ses pairs n’ont pas bousculé l’homme outre mesure. Ainsi, dans le communiqué final des travaux du Comité exécutif, Joshua Osih est présenté comme membre, alors que personne n’est présenté comme 2ème vice-président. Une source indique que les uns et les autres ne veulent pas humilier l’ancien candidat à l’élection présidentielle que l’on souhaite voir se réajuster seul.