C’est la leçon du berger à la bergère. Au lendemain sa sortie violente contre l’arbitre Bakary Gassama et le Cameroun, Djamel Belmadi a eu droit à une leçon de la part de Samuel Eto’o. »Le Cameroun a toujours appris de ses échecs et a su se relever de ses chutes pour aller de l’avant », a réagi le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Dans le communiqué qu’il signe ce 25 avril 2022, le patron du football camerounais invite l’Algérie à »saisir les instances habilitées » pour se plaindre si elle se sent frustrée par l’arbitre du match Algérie-Cameroun du 29 mars 2022.
Mais déjà, le président de la Fecafoot rappelle au »pleurnichard » algérien que »le Cameroun a perdu le match aller à Japoma (0-1), et même que lors de la dernière CAN, le Cameroun a été éliminé en demi-finale à domicile. A un ancien footballeur qui n’arrive pas près d’un mois après la défaite de son équipe, à digérer la défaite (1-2) dans un stade Mustapha Tchaker où les Fennecs n’avaient jamais perdu de match.
Samuel Eto’o s’est senti obligé de répondre à l’entraîneur sélectionneur des Fennecs qui, dans une interview accordée ce weekend à la chaîne de télévision de la fédération algérienne de football (FAF), a versé sa bile contre Bakary Gassama, l’arbitre gambien qui a dirigé cette rencontre. Dans son envolée verbale, l’homme a confessé sans le regretter, avoir persécuté Bakary Gassama jusqu’en Turquie. Non sans menacer l’homme en noir de représailles, en des mots à peine voilés. Pendant que l’entraîneur se livrait à cet exercice médiatique, Karl Toko, le Lion indomptable qui a marqué le but de la victoire du Cameroun à Blida, se faisait agresser dans les vestiaires à la fin du match du championnat français entre Lyon et Montpellier. Assez pour que le président de la Fecafoot soit obligé d’interpeller le volubile et le ramener à la raison.