mercredi, septembre 18, 2024
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Emancipation: L’association Adna Liten Li Basa’a choisit Eseka pour lancer son programme de développement

Du 13 au 14 août 2024, cette ville du département du Nyong-et-Kellé, dans la région du Centre, sera le théâtre d’un événement majeur qui s’articulera autour du thème: «Eseka Flambeau du changement».

De nombreux préjugés entachent l’image du peuple Bassa’a au Cameroun. Les individus qui le composent sont généralement perçus comme peu enclins à la discipline et incapables de se rassembler autour d’un idéal commun afin d’impulser le développement de leur espace de vie. Ces idées préconçues n’émeuvent que ceux qui en font une vérité générale et oublient de regarder au-delà des aprioris. Car loin des regards inquisiteurs, des dynamiques de développement se construisent. L’une des plus prégnantes est le projet «Woo wada ikan be djomb», entendez, «une seule main ne peut suffire à ficeler un paquet», impulsé par l’association Adna Liten Li Basa’a. Pour se faire une idée de l’engagement et de la détermination de ladite association, il faudra être à Eseka du 13 au 14 août 2024. Cette ville du département du Nyong-et-Kellé, dans la région du Centre, sera le théâtre d’un événement majeur qui s’articulera autour du thème: «Eseka Flambeau du changement».

Articulations et organisation

Organisé par l’antenne camerounaise de Adna Liten Li Basa’a, avec le soutien conséquent de son extension européenne (France, Suisse), et d’autres organisations telles que Give Back To Mama, Isrun et GIC Agrogreen, ce rendez-vous sera meublé par des conférences, ateliers et pratiques sur le leadership, l’entrepreneuriat, le digital, l’autonomisation de la femme et la gestion des finances. Éligibles pour une attestation qui leur sera remise à la fin de l’évènement, les participants auront également l’opportunité au cours de celui-ci, d’assimiler les enseignements prodigués par le Professeur Jean Emmanuel Pondi, universitaire de haut vol et recteur de ICT University. A ses côtés on aura Samuel Ervé Mandeng, chantre du développement personnel et promoteur des plateformes Cameroon Digital Boost et de Give Back To Mama, ainsi que Majesté Christine Andela, directrice de Isrun.

D’autres initiatives à suivre

Après Eseka, d’autres initiatives vont suivre. Il s’agit notamment du programme d’échange entre les élèves du Cameroun et d’Espagne, d’un festival de la gastronomie prévu en mai 2025, la mise en place d’une caravane régulière au Cameroun et en France mais également en Espagne. «Nous prévoyons courant septembre de nous déployer au niveau de tous les départements au-dessus de la Loire donc au-dessus de Nantes», précise Adliba qui, après avoir sécurisé un partenariat avec BGFIBank révèle par ailleurs qu’elle est en négociation pour signer un autre accord avec Isrun

Le but de Woo wada ikan be djomb

L’évènement susmentionné est une déclinaison opérationnelle des missions que s’est fixées  l’association Adna Liten Li Basa’a à travers son projet «Woo wada ikan be djomb». A en croire ces concepteurs, «Cette initiative est née d’un constat. Celui de la perte des notions culturelles, de l’unité, du courage, du travail, du respect et de l’amour», indiquent-t-ils, tout en précisant qu’il est impérieux «de les remettre au cœur de la communauté Grande Sanaga dans le but de transmettre et de léguer un socle fort aux générations futures». Toutefois, le projet susmentionné n’a nullement pour seule ambition de fédérer les Bassa’a autour de l’urgence de la réappropriation culturelle. Le principal objectif qu’il vise est de soutenir, accompagner, favoriser l’entraide de toutes les catégories (senior, jeunes, entrepreneurs, sportifs, artistes) de la communauté Basa’a au Cameroun et en Afrique.

Ambitions

Elle ambitionne également de devenir une force économique au Cameroun et en Afrique, développer entrepreneuriat de la communauté Bassa’a; l’accompagner juridiquement; mais également être une force de proposition auprès des institutions camerounaises. Pour ce faire, elle structure sa vision autour de quatre principaux piliers: Accroître son implantation à travers le monde afin d’apporter «un soutien sans faille à tous ses membres dans le besoin sans condition», mettre en place un fonds d’investissement, et enfin mettre en place des projets de développement. Ces ambitions ont pour seul et unique fil conducteur «la culture bassa’a»

L’association Adna Liten Li Basa’a a une antenne au Cameroun qui est par ailleurs, le point focal de l’association pour l’Afrique. Elle est dirigée par Ngo Nonga Pulchérie, dont la mission est de l’étendre vers d’autres territoires à l’instar du Nigeria, du Niger et de la Côte d’Ivoire. Les différentes antennes européennes  (France, Italie, Allemagne, Espagne, Suisse, Pays-bas, Belgique) sont chapeautées par un point focal localisé en France, à la tête duquel trône Luc Banemeck, qui dirige également l’organe décisionnel de l’association baptisé Adna Emea (Adna Europe-Middle-East-Afrique-Amérique-Asie). Dans son déploiement, Adliba n’exclut pas la possibilité de collaborer avec d’autres associations Bassa’a, afin de porter «plus loin la dynamique de changement et de développement», qu’elle tente d’impulser.

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