Éducation scolaire/OTS : quand enseigner devient un calvaire au Cameroun.

Un enseignant en pleine activité scolaire dans le Septentrion

Entre réclamations des enseignants et promesses du gouvernement, depuis mars 2022 les seigneurs de la craie continuent à peiner dans leurs lieux de service.

Braver des routes impraticables pour se rendre dans leurs établissements. Plonger les pieds dans de l’eau pour dispenser les cours. Vivre sous la peur des attaques sécessionnistes et Boko Haram sans protection sont là les difficultés des enseignants camerounais. Sous-financement chronique, manque de ressources de soutien, pas de prise en charge en zone de guerre, nombre d’élèves par classe ou par enseignant sont autant d’aspects de la profession d’enseignant.

Plusieurs années sans salaire, nombreux sont ceux qui continuent à prodiguer du savoir aux enfants dans tout l’étendu national. Ceci, malgré la négligence du gouvernement au sujet de leur réclamation. Selon Christelle T.G, professeur de géographie, « la valorisation de la profession est centrale pour redonner envie aux gens de venir en éducation et pour que les enseignants aient envie d’y rester. Cela doit dépasser le discours par des gestes concrets. En fait, l’importance du rôle de l’enseignant dans la société est trop peu reconnue. Or, nous faisons partie du quotidien des élèves. On est là pour accomplir des choses avec eux et leur permettre de se réaliser. Il est plus qu’important de trouver une solution à nos conditions de travail et à notre bien-être ».

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