Crise à la lfpc: Les forces se neutralisent

Les négociations sont au poids mort alors que nul ne sait quelle direction prendra l’affaire.

On ne sait plus qui est David et qui est Goliath

Au sortir de la réunion de crise présidée le 20 novembre dernier par le secrétaire général des Services du Premier ministre, la présidence de la République attendait les résolutions et engagements le lendemain. Pour connaissance, tant les espoirs de Ferdinand Ngoh Ngoh le secrétaire général de la Présidence de la République reposaient sur cette assise. Deux semaines après, Etoudi est resté muet. Les championnats professionnels n’ont pas repris. Preuve que les lignes n’ont pas bougé dans un camp comme dans l’autre.

Entre temps, une autre assise a eu lieu au ministère des Sports et de l’éducation physique (Minsep). Réunion supposée sauver ce qui a échappé à l’Immeuble Etoile. Mais des sources concordantes, le peu d’espoir qu’il restait, s’est dissipé. « La Fécafoot a consenti à mettre les arbitres à la disposition de la Ligue pour les matchs des championnats professionnels. Tout se passait bien, mais il était question que le ministère des Finances nomme un régisseur pour gérer les fonds publics mis à la disposition de la Ligue par les pouvoirs publics », rapporte une source proche de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC). Dénonçant « cette infantilisation du général ». D’ailleurs « cet argent est destiné aux clubs. ça se comprend quand l’Etat met de l’argent à la disposition de la Fécafoot pour le compte de l’équipe nationale. Ici ce n’est pas le même mécanisme», tente-t-il d’expliquer. « Si le général n’a rien à se reprocher, pourquoi refuse-t-il que l’argent soit géré par un régisseur alors que l’objectif est seulement de s’assurer que l’argent arrive à destination ? », se demande un proche de la Fécafoot. Toujours est-il que le général Pierre Semengue a claqué la porte de la réunion, refusant de signer les résolutions.

Du coup, l’on est retourné à la situation de départ, avec des positions davantage crispées. Avec comme principale conséquence que les championnats professionnels ne reprendront pas avant longtemps. La solution pourrait peut-être venir du Tribunal arbitral du sport (TAS) ou de la FIFA. Avec le verdict de l’affaire Olympique de Méiganga contre Fécafoot dont le verdict pourra tomber le 21 décembre prochain, date annoncée par le tribunal suprême mondial du sport, pour vider ce dossier. La FIFA, elle, pourrait à défaut, siffler la fin de la récréation si elle est convaincue d’ingérences du gouvernement dans les affaires de la fédération. Une menace que les dirigeants de Tsinga ont agité de façon intelligible, au sortir de la réunion du 20 novembre. Séidou Mbombo Njoya, le président de la Fécafoot, avait pas daigné signer les résolutions, indiquant vouloir se référer avec sa tutelle. L’une ou l’autre intervention pourra pousser le bouton plus loin, mais peut-être sauver le football coincé dans les bureaux administratifs et les prétoires.

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