Conseils régionaux : La région du Littoral tient son plan quinquennal de développement

Conçu pour la période 2022-2027, le document concentre des projets divers couvrant plusieurs domaines comme le transport interurbain par voie fluviale, le traitement des déchets, le tourisme.

Fin 2022, l’exécutif du conseil régional de la région du Littoral a validé le plan régional de développement. Ce document boussole pour les collectivités territoriales décentralisées présente les actions à mener par le conseil sur cinq années. Soit de 2022 à 2027. Même s’il attendait encore l’approbation de la tutelle au moment de sa validation, le contenu peut être dévoilé. Les axes majeurs de ce plan se résument en deux principaux portefeuilles de projets. Un portefeuille des projets par départements et un portefeuille sur des projets structurants visant à donner un autre visage à la région du Littoral. Ces projets sont au nombre de 10 et couvrent divers domaines.

Dans le domaine du transport par exemple, le plan projette l’organisation du transport interurbain par voie fluvial dans la région. Il s’agira de créer une infrastructure qui permettra de relier des zones du littoral difficiles d’accès par voie routière, et pourtant traversée par les eaux. Le projet prévoit la couverture des trajets Yabassi- Douala, Douala-Manoka, Manoka- Mouanko et de Mouanko – Edéa. La région entend également mettre en place quatre unités de transformation des ordures ménagères et industrielles. Contrairement aux autres projets du même type, celui-ci prend en compte à la fois les déchets ménagers mais aussi industriels. L’idée c’est de pouvoir rendre la région propre, tout en créant de la valeur ajoutée sur ces déchets. On peut aussi citer l’amélioration de la couverture des ménages en eau potable et en énergie électrique. Elle se fera à travers des adductions d’eau potable par voie gravitaire et la construction des mini barrages hydroélectriques.

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Ces projets concernent des zones concédées c’est-à-dire principalement dans l’arrière-pays, sur des territoires non confiés par l’Etat central aux structures en charge des questions d’eau et d’électricité. Quant aux mécanismes de financement de ces divers projets, le conseil dit compter essentiellement sur le partenariat public privé. Comme dans d’autres régions, les premières années d’exercice du conseil ont principalement consisté à son installation et à la réalisation de quelques études. L’un des projets phares reste la construction de l’immeuble siège du conseil et même la constitution de son administration.

Par ailleurs, le conseil a noué des partenariats avec quelques institutions, à l’instar de la chambre de commerce. On a aussi assisté à plusieurs sessions de formation des membres du conseil sur les questions liées à la décentralisation. « Le statut de la région dans l’architecture des CTD, le potentiel économique de la région du Littoral et les voies et moyens de sa mise en œuvre ; les droits et devoirs du conseiller régional, le plan régional de développement, le débat d’orientation budgétaire, le budget des CTD, l’accompagnement du Feicom en faveur du développement. Il s’agit là d’autant de problématique dont la maîtrise constitue une des exigences les plus impérieuses pour les membres du conseil régional du Littoral », renseignait Polycarpe Banlog le président du conseil lors d’une session.

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Source : Defis Actuels no 766 du 8 au 10 mai 2023

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