Comptes nationaux : ces secteurs ayant porté la croissance économique au premier 2023

Il s’agit des secteurs secondaire et tertiaire pour l’l’offre et de la demande intérieure, pour ce qui est de la demande.


Le premier trimestre de l’année 2023 est marqué par un rythme soutenu de l’activité économique, traduite -pour ce qui de cette activité-, par une croissance du Pib de 3,2% par rapport au même trimestre en 2022.

Selon les comptes nationaux trimestriels- 1er trimestre-, rendus publics par l’Institut national de la statistique, du côté de l’offre, cette évolution résulte de la bonne dynamique des secteurs secondaire et tertiaire qui marquent, chacun, un rythme de croissance soutenue au cours du trimestre.

Du côté de la demande, la croissance du Pib au cours du premier trimestre est tirée par la demande intérieure.
S’agissant de l’offre, la dynamique de croissance dans le secteur secondaire est portée par la bonne tenue de l’activité dans toutes les branches, indique l’Ins. Les activités dans ce secteur sont dominées par les industries agroalimentaires et les bâtiments et travaux publics. Ces deux secteurs ont contribué respectivement de 0,3 point et de 0,4 point à la croissance du secteur.

Dans le secteur tertiaire, la branche ayant contribué à la bonne performance de la croissance est celle des services non marchands de l’administration publique, avec 0,4%. Les autres branches comme le commerce et la réparation (2, 6% après 4,1%) et les transports (2,5% après 8,4%) sont au ralenti.
Parlant de la demande, l’Ins précise que la croissance du Pib y est tirée par la demande intérieure. La consommation finale, boostée par sa composante privée (2,8%), malgré la baisse de sa composante publique (-6,1%), marque une croissance positive et contribue positivement de 1,3 point à la croissance du Pib au cours du trimestre. De même, portée par ses deux composantes, publique et privée, la demande en biens d’investissement évolue globalement de 3,5%, pour une contribution de 0,7 point à la croissance. Par ailleurs, la hausse plus importante du niveau global des importations en volume (13,8%) que celle des exportations en volume (8,2%) contribue à détériorer le solde de la balance commerciale, toujours déficitaire.
En revanche, l’Ins déplore la faible performance du secteur primaire, pour ce qui est de l’offre. Cela est conséquente à la chute de 6,2% de l’activité dans la branche de l’agriculture d’exportation et le ralentissement des activités dans la sylviculture (0,5% après 2,5%).

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