Changements climatiques : Plus de 153 milliards FCFA du Fonds vert pour la construction des infrastructures adaptées  en Afrique

Le Cameroun fait partie des 20 pays africains bénéficiaires dont les infrastructures seront impactés.

Les pays africains devraient investir environ 5% de leur Produit intérieur brut (PIB) dans les infrastructures résilientes aux changements climatiques. La déclaration avait été faite par Antonio Pedro, secrétaire exécutif par intérim de la Commission économique pour l’Afrique (CEA). C’était en marge de la COP27 qui s’est tenue à Charm el-Cheikh en Egypte, en novembre 2022.

Selon la Banque africaine développement (BAD), le continent africain connait un déficit de financent en infrastructures de plus de 100 milliards de Dollars (plus de 60 000 milliards FCFA) chaque année. C’est dans ce contexte qu’Africa Finance Corporation (AFC) a annoncé, dans un communiqué publié mardi 21 mars 2023, avoir obtenu un financement de 253 millions de Dollars (plus 153 milliards FCFA) du Fonds vert pour le climat (GCF) pour son fonds Infrastructure Climate Resilient Fund (ICRF). 

Le Bénin, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, RD Congo, Djibouti, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Kenya, Mali, Mauritanie, Namibie, Nigeria, Rwanda, Sierra Leone, Tchad, Togo et Zambie font partie des pays africains qui vont bénéficier dudit financement. Selon les estimations de la CEA, l’Afrique devrait investir 170 milliards de Dollars (plus de 103 000 milliards FCFA) chaque année dans les secteurs tels que l’énergie, les transports, l’eau, l’assainissement, l’urbain et les écosystèmes.

Des secteurs qui sont sensibles aux effets néfastes du changement climatique, notamment les inondations, les sécheresses et les vagues de chaleur qui sont de plus en plus fréquentes et plus intenses. Yannick Glemarec, directeur exécutif du Fonds vert pour le climat a expliqué que l’investissement du Fonds vert pour le climat dans l’Icrf mobilisera les fonds de pension africains et d’autres investisseurs privés pour qu’ils investissent dans des infrastructures résilientes au climat en tant que nouvelle classe d’actifs en Afrique. Il servira également de modèle aux banques et institutions financières locales pour s’engager dans le financement climatique.

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