Des experts des deux instances continentale et mondiale du football tiennent des cessions de formation, destinées aux responsables des différents stades de la compétition.
La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 plane à l’horizon. A moins de trois mois du coup d’envoi de la compétition prévue au Cameroun (9 janvier – 6 février 2022), la CAF veille au grain. Tous les acteurs impliqués dans l’organisation de cette grand-messe du ballon rond doivent être au même niveau de préparation. Les responsables des différents stades retenus pour le tournoi sont à l’école de la Confédération Africaine de Football et de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
Les experts de l’instance continentale étaient au stade d’Olembé à Yaoundé ce jeudi 14 octobre. Une visite qui rentre dans le cadre d’un atelier sur la gestion optimale et la fonctionnalité des infrastructures dédiées à la CAN 2021. « Comme cela a été le cas dans les autres stades des villes hôtes du tournoi, cet atelier est organisé dans la perspective de veiller à l’application des recommandations de la CAF », a expliqué Sarah Gehane, responsable du bureau de la CAF à Yaoundé.
Priorités
« Il est question dit-elle, de voir quels sont les points à améliorer pour une bonne organisation de la CAN au Cameroun ». La CAF a pour ce faire établi un tableau de priorités à l’intérieur des infrastructures sportives. Le premier point concerne l’état de la pelouse. Les équipes camerounaises ont à cet effet pu manipuler les machines nouvellement acquises, avec un point d’honneur sur les pelouses qui devront être tondues d’ici au coup d’envoi de la compétition. Le deuxième point regroupe toutes les questions liées à l’électricité (éclairage, groupe électrogène, connexion et réseaux). Enfin, il y a la billetterie et la gestion de l’espace médias.
Dans chaque site de la CAN 2021, les experts de la CAF passent deux jours. L’équipe est divisée en trois groupes et les ateliers se font en sessions théorique et pratique. « On a évalué les stades, poursuit-elle. On a trouvé que les niveaux sont différents d’un site à un autre. Ce qui est normal parce que chaque site a ses spécificités. Mais on a organisé des ateliers dans l’optique de tout harmoniser afin d’avoir un très bon standard. Il faut que ce soit exactement le même niveau d’accueil, d’éclairage, d’infrastructures etc. ». L’occasion pour le ministre des Sports de rassurer l’équipe d’experts. « Les recommandations qui seront issues de ces différents ateliers seront prises en considération pour qu’en janvier 2022, nous organisions la meilleure CAN de l’histoire », a promis Narcisse Mouelle Kombi.