Campagne agricole 2023 : L’opération lancée à Nanga Eboko

Gabriele Mbaïrobe (Minader) s’est rendu dans la Haute Sanaga dans un contexte de la perturbation des activités agricoles et d’élevage, la recrudescence des pathologies des plantes cultivées.

Selon les spécialistes, la perturbation de climat apporte un dérèglement des saisons et même du climat, qui pousse les agriculteurs à ne plus maîtriser la variation des saisons. Du fait de ce dérèglement climatique qui occasionne l’arrivée précipitée des premières pluies cette année 2023, les agriculteurs se précipitent dans les activités de semis, ce qui selon les experts peut s’avérer pour la plupart des cas très préjudiciable.

Déjà en 2022, les prévisions climatiques indiquaient une diminution globale des quantités de précipitations dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud (zone forestière à pluviométrie bimodale). L’agriculture au Cameroun représente plus de la moitié des revenus d’exportation non pétroliers du pays et emploie près de 60% de la population active. Environ 90% des ménages ruraux camerounais sont, d’une manière ou d’une autre, employés dans l’agriculture, et environ un tiers d’entre eux tirent leur subsistance de l’exportation des récoltes.

C’est dans ce contexte de perturbation du calendrier agricole que Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du développement rural (Minader) a lancé hier mardi 11 avril 2023 dans la ville de Nanga Eboko, département de la Haute Sanaga dans la région du Centre, la campagne agricole 2023. 

Au Cameroun, les changements climatiques se manifestent entre autres par une perturbation des dates de démarrage et de fin des saisons des pluies, la baisse des quantités de pluies, la mauvaise distribution du nombre de jours des pluies, la multiplication de plus en plus récurrentes et catastrophiques des situations météorologiques extrêmes (inondations, sècheresses, vents violents, tempêtes de sable et de la brume sèche, etc.).

Ce qui entraine généralement la perturbation des activités agricoles et d’élevage, la recrudescence des pathologies des plantes cultivées, la perte de la biodiversité, les conflits dans la gestion des ressources naturelles, l’insécurité alimentaire, la migration des populations et la dégradation des écosystèmes.

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