Barrage de Chollet : Le Cameroun et le Congo vont tester la résilience de l’ouvrage face aux changements climatiques

Selon une étude de l’AIE, les barrages qui fournissent actuellement 17% de l’électricité du continent africain et 23% en 2040, perdront 3% de productivité d’ici la fin du siècle.

Selon la Banque mondiale, les changements climatiques ont un impact négatif sur les infrastructures en Afrique. Selon les experts, bon nombre des fleuves et rivières les plus menacés par le changement climatique traversent des pays qui manquent d’infrastructures essentielles, mais aussi de moyens financiers et de savoir-faire technique nécessaires pour faire face à des phénomènes météorologiques extrêmes.

La direction du projet sous le couvert du ministère de l’Energie et de l’hydraulique du Congo, vient de lancer un appel à candidature, relatif à la sélection d’un bureau pour la réalisation des études d’avant-projet sommaire (APS) et les études d’avant-projet définitive (APD), pour la résilience des ouvrages face aux effets néfastes du changement climatique au barrage de Chollet.

Le projet d’aménagement hydroélectrique du barrage de Chollet (600 MW), transfrontalier entre le Cameroun et le Congo coûtera entre 354 et 670 milliards FCFA, selon l’option d’aménagement qui sera mise en place par le constructeur. Cette infrastructure permettra d’améliorer l’approvisionnement en électricité entre les deux pays mais aussi de desservir les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac), notamment la Centrafrique et le Gabon.

Selon une étude de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’hydroélectricité en Afrique va mieux s’adapter aux changements climatiques. L’Agence indique que les barrages qui fournissent actuellement 17% de l’électricité du continent et 23% en 2040, perdront 3% de productivité d’ici la fin du siècle soit l’équivalent d’une année complète de production.

Les pertes cumulées d’énergie hydroélectrique, liées aux changements climatiques au 21ème siècle s’élèveront à environ 130 TWh, soit l’équivalent de la production annuelle totale des barrages actuellement installés en Afrique.

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