LFPC: Le général Semengue refuse de désarmer

A la suite de la confirmation de la dissolution de l'instance qu'il dirigeait, l'homme a réagi à travers un communiqué.

Malgré la dissolution de la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) entérinée par l’Assemblée générale de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) le 27 août dernier, le général Pierre Semengue n’a pas l’intention de déposer les armes.  » La LFPC est couverte par le récépissé de déclaration d’association… délivrée le 23 mai 2012 et se voit à nouveau contrainte de contester, conformément aux voies de droit,cette énième tentative de violation grave des textes de la Fecafoot« , a écrit le président de la défunte Ligue dans un communiqué de presse. Et joignant l’acte et la parole, le général à la retraite a déposé un recours auprès de la commission dédiée hier 30 août. Recours dans lequel l’ex patron du football professionnel entend faire valoir ses arguments pour faire rétablir l’organe qu’il gérait depuis 2011 dans ses droits.

En convoquant la couverture de la Ligue par un récépissé de déclaration d’association, Pierre Semengue brandit  »l’autonomie » de la LFPC conférée par la loi de 1990 sur la liberté d’association. Autonomie confortée selon lui par la loi de 2018 qui organise les activités physiques et sportives au Cameroun et ses statuts de 2014. Pour indiquer que la Fecafoot n’est pas dans ses droits de dissoudre un organe qu’elle a créée pour diriger le football professionnel et qu’elle croyait avoir placé sous sa tutelle. Faisant constater que  » les tentatives de suspension et de dissolution précédentes soldées par des échecs cuisants n’ont pas servi de leçon  » à ses patrons à Tsinga.

On sait que le TAS avait réhabilité la LFPC en 2019 après sa première suspension par l’exécutif dirigé par Seidou Mbombo Njoya. Mais l’instance dirigeante du football camerounais n’avait pas respecté cette sentence. A son tour, Samuel Eto’o qui a remplacé son  » filleul » à la tête de la Fecafoot, s’est aligné sur les mêmes positions. Après avoir réussi à ramener le général à ses côtés, pour lui confier la gestion du Comité transitoire du football professionnel (CTFC) qu’il a créé pour remplacer le Conseil technique transitoire du football camerounais (CTTC) créé en son temps par son prédécesseur. Après un départ paisible, les relations entre les deux parties se sont détériorées au sujet de la gestion des finances.

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