Le pape François sera inhumé demain 26 avril 2025. Le 266ème pape de l’église catholique romaine a choisi dans ses dernières volontés de ne pas reposer à la Basilique Saint Pierre de Rome comme les autres papes. Ce sera le clou des obsèques entamées depuis son décès survenu 21 avril dernier, au petit matin. Depuis mercredi dernier, le corps du Saint Père est exposé à la Basilique Saint Pierre, pour les hommages des fidèles du monde entier.
Depuis la mort du pape François, c‘est le cardinal Kevin Farrell, qui assure l’intérim. L’Irlandais de 77 ans qui avait déjà annoncé la nouvelle triste, assurera la transition à la tête du Vatican, jusqu’à l’élection d’un nouveau pape. Le droit canonique prévoit que « dans un délai de 15 à 20 jours, après le décès du souverain pontife, sera organisé le conclave au cours duquel 137 cardinaux, notamment ceux âgés de moins de 80 ans dont près de 80% choisis par le pape François lui-même, auront la lourde tâche d’élire son successeur ». Sur le site internet du Vatican, on peut lire que « tous les plus hauts responsables du gouvernement de l’Eglise, c’est-à-dire la Curie romaine, doivent se démettre de leurs fonctions à la mort du pape. Seul le cardinal camerlingue reste en poste pour administrer les affaires courantes de l’Eglise », peut-on lire sur le site du Vatican.
Christian Tumi
Cette succession se fera à travers un vote à bulletin secret, dans la stricte confidentialité de la chapelle Sixtine. Le peu que l’on en sait est qu’il n’y a pas de candidat, pas de campagne électorale. Mais en course, tous les cardinaux âgés de moins de 80 ans. Tous ces cardinaux se trouvent actuellement au Vatican. Mais à la vérité, le jeu est ouvert à tout chrétien catholique reconnu comme tel.
Le moment venu, chaque électeur vote le candidat de son choix, inspiré du Saint esprit. Si aucun nom n’est retenu au terme du premier vote, un autre tour de scrutin sera organisé, ainsi de suite jusqu’à ce qu’un nom soit retenu. Cela se saura avec la fumée blanche apparaisse, signe qu’une majorité d’électeurs s’est dégagée en faveur d’un candidat. Avant cela, le public verra une fumée noire apparaître d’une cheminée, signe à chaque fois de l’échec. Conformément au droit canonique en vigueur au Vatican, le collège des cardinaux va proclamer depuis l’estrade de la basilique Saint-Pierre, le célèbre « Habemus papam », locution latine qui signifie « Nous avons le pape ».
La mission du camerlingue sera achevée une fois un nouveau pape élu. Les fidèles catholiques du monde entier attendent ce moment avec impatience, pour découvrir le nouveau souverain pontife. Si les supputations vont bon train sur les chances des uns et des autres, il est certain que le Cameroun ne pourra ni prétendre à une candidature à la succession du pape François, ni prendre part au vote. Avec la mort de Christian Tumi, le Cameroun n’a plus le privilège d’avoir un pape. En 12 ans de pontificat, le pape François n’a pas nommé de cardinal au Cameroun, et n’a pas non plus remplacé le défunt Christian Tumi. Le 266ème souverain pontife a pour autant nommé de nouveaux cardinaux en Afrique dont au Maroc et en Centrafrique. Sauf »miracle ».