Transport urbain : l’accès aux Cargos de plus en plus difficile.

Cargo de Soa en plein Carrefour Texaco-Omnisports-Yaoundé

Depuis le 30 août 2022, il est difficile d’emprunter l’axe reliant la poste centrale de Yaoundé à la ville de Soa dans la Mefou-et-Afamba.

« Avoir la petite monnaie ou pas d’accès au Cargo », car pas facile pour les convoyeurs de ces engins de se séparer des passagers arrivés à destination. Ceci, par faute de monnaie. Selon eux, cela est cause de nombreux problèmes. Ne pouvant satisfaire tout le monde, les chauffeurs et leurs convoyeurs, sont obliger de remettre 500 ou 1000 Fcfa à partager entre 2 personnes. Au-delà de ses pièces de monnaie, le contrôle des cargos par la commune de Soa cause un manque important de véhicules. En fait, les chauffeurs ne s’arrêtent plus dans les arrêts bus ou cargos pour charger. Ils évitent les agents de contrôle présent sur ces lieux.

Les dispositions

« Nous ne gagnons pas assez, mais nous payons tous les jours des taxes qui ne nous avancent à rien. Si au moins il était facile pour nous de circuler dans la ville, le rendu serait consistant. Le manque de routes et le mauvais état de celles-ci ne jouent pas en autre faveur. Alors nous sommes obligés d’employer les voies de contournement », affirme un conducteur en colère. « Pour arriver dans leurs établissements respectifs, mes enfants sont obligés de se réveiller très tôt et être sur la route au plus tard à 5h30. Depuis lundi, pas moyen de prendre un Car. Bien que vide, ils évitent les contrôles, et nous sommes obligés d’emprunter un à deux taxis pour se rendre à l’école et le boulot », affirme madame Yvette Mbella, rencontrer à éleveur ce mardi matin.

Pourquoi le Cargo

Il faut noter que, le cargo est l’engin transport le plus sollicité pour quitter Soa et se rendre à Yaoundé. Aussi, avec une somme de 100 Fcfa à 300 Fcfa maximum par personne, les usagers se rendent dans leurs lieux d’activités. A partir de 16 h, une longue file d’attente se dessine au lieu-dit Camair. Il faut s’armer de patience pour pouvoir quitter de là. « Les rangs commencent parfois de la Camair, au niveau de l’immeuble Mfoundi Mall en construction, jusqu’à l’entrée du marché le Mfoundi », précise une cliente en file d’attente avec ses deux enfants sac au dos. « Ce n’est que le début. A la rentrée académique, il va falloir se lever 2h en avant pour se rendre à Yaoundé et pouvoir vite finit le boulot pour ne pas se retrouver dans la file d’attente », indique Madelaine Tacha.

Il faut préciser que le véritable problème des transporteurs de ce côté de la capitale, reste la route allant de Mobile Omnisports au Carrefour hôtel le Paradis de Ngousso. Pour bon nombre des usagers, il est important d’agrandir la route, de bitumer la voie de contour de Nkolmesseng et la colline reliant la station Mobile à la mosquée de Ngousso. Des suggestions qui selon les autorités sont prises en compte et sont déjà en marche.

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