Scandale de la sextape : Camus Mimb et Wilfried Eteki demandent la liberté provisoire

Les deux accusés sont poursuivis pour « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux ».

Martin Camus Mimb et Wilfried Eteki ont comparu pour la première fois au Tribunal de première instance de Douala-Bonanjo le 21 juillet 2021. Les deux complices ont plaidé « non coupable » des faits qui leur sont reprochés, à savoir « atteinte à l’intimité de la vie privée » et « publications obscènes d’ébats sur les réseaux sociaux ». Faits commis le 16 juin 2021 et qui ont causé du tort à Malicka Bayémi, la jeune fille de 24 ans dont la vidéo a fuité sur les réseaux sociaux, la montrant en pleins ébats sexuels avec Wilfried Eteki, dans le bureau du directeur général de Radio sport infos (RSI). Les avocats des deux hommes qui ont avoué le « crime » n’ont pas attendu pour demander une libération provisoire. En l’absence de la partie adverse qui n’était pas conviée à l’audience du jour.

«Il fallait écouter le premier témoin du ministère public, à savoir la victime, n’était pas là, alors le ministère public a formulé une demande de renvoi pour la faire citer », justifie Me Kouokam Henri, un des avocats des prévenus. Lesquels sont défendus également entre autres par Mes Um Patrice, Ngo Mbiga et Kouokam Henri. En revanche, le collectif des avocats de la défense a formulé une demande de liberté provisoire au bénéfice de ses clients. En respect de l’article 301 du Code de procédure pénale qui exige le cas échaant, de présenter des « garants ». La défense l’a fait, mais le ministère public n’a pas fait de réquisitions, et a préféré demander le renvoi. Il faudra attendre le 4 août 2021, date de ce renvoi, pour que le ministère public puisse éventuellement formuler ses réquisitions.

Rendez-vous le 4 août 2021

Même si le tribunal accède à la demande des prévenus, la partie ne sera pas terminée car Malicka Bayémi , défendue par un collectif conduit par Me Dominique Fousse, a saisi la justice tant par une citation directe (audience du 21 juillet) que par une plainte avec constitution de partie civile (audience du 22 juillet). De toutes les façons, les deux amis devront minimalement continuer de séjourner derrière les barreaux jusqu’au 4 août prochain, date de la prochaine audience de la première saisine. Pour ce qui est de la seconde procédure ouverte hier 22 juillet, elle a été renvoyée au 26 août, en labsence des prévenus qui n’ont pas été extraits de leurs cellules. Seuls les conseils se sont présentés avec retard devant le tribunal.

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